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historique des arts martiaux au pays du matin calme, la corée

 

 

 

I) La Corée, cadre historique dans lequel se sont développées les vertus du Taekwondo :

 


A) L’histoire de la Corée , des Trois Royaumes à la Démocratie contemporaine :


1) Les Trois Royaumes :

Les plus anciennes traces qui nous permettent de relater l’histoire de la Corée et de ses arts martiaux ancestraux prémices
du TaeKwonDo se trouvent dans les célèbres grottes de Sokkuram, dont les secrets sont bien gardés et protégés par deux illustres guerriers de pierre.



L’actuelle Corée a dû être habitée aux alentours de 3000 avant Jésus Christ par des tribus venant d’Asie centrale de la branche toungouse de la famille ouralo-altaïque.
. Ces tribus de chasseurs devinrent de plus en plus sédentaires et organisées, avec les débuts de l’agriculture et de la culture du riz. Cette période antique est connue sous le nom de Gojoseon.
Au 1er siècle avant J.C., trois grands royaumes se formèrent : - Silla, fondée en -57 avant J.C. au sud-est de la péninsule par un jeune homme qui s’appelait Hyeokgeose;
- Goguryeo, fondé en -37 avant J.C. au nord de la péninsule par Jumong; - Baekje, fondé en -17 avant J.C. au sud-ouest de la péninsule par le propre fils de Jumong.
De 42 à 562, un quatrième petit royaume, nommé Gaya (ou bien Garak), se forma entre les deux royaumes du sud. Il passa sous la tutelle de Silla à partir de 532 et fut intégré au pays 30 années plus tard.


Les Trois Royaumes se firent des guerres pour contrôler la péninsule Coréenne. En 660, Silla s’allia aux Tang pour conquérir d’abord Baekje puis Goguryeo, ce qui aboutit pour la première fois à la formation d’un territoire unifié politiquement. Les luttes d’influences se firent de plus en plus intenses et les seigneurs s’octroyèrent de plus en plus de pouvoirs et d’indépendance administrative jusqu’à former leur propre état. Ainsi, en - 918, Wang Geon forma le royaume de Goryo et détrôna en 935 le dernier roi de Silla, Gyeongsun,en créant une dynastie qui règna jusqu’en 1392. A compter de 1217, les Mongols se livrèrent à des invasions répétées, sous le commandement de Gengis Khan ; la cour royale de Goryeo se réfugia dans l’île de Gangwa de 1254 à 1356 et fut renversée en 1392 par le Général Yi Seonggye.

2) Le Royaume de Joseon :

De 1392 à 1910, régna la dynastie de Joseon, qui fut la plus longue dynastie Coréenne. A partir de 1392, l’histoire interne de la Corée demeura relativement stable tandis que les relations extérieures de la péninsule furent marquées par d’incessantes invasions motivées par la position géostratégique de la Corée en Asie. En 1394, la capitale fut transférée à SéOUL (se nommant alors Hanyang). En 1443, Le roi Séjong, devint le quatrième monarque de la dynastie, élabora l’alphabet Coréen, d’abord connu sous le nom de Hunmin Jeongeum puis sous son nom définitif, Hangeul. Les japonais envahirent à deux reprises la Corée : en 1592, sous la houlette de Toyotomi hideyoshi, une armée de 160 000 hommes débarqua à Pusan, prit Séoul et atteignit Pyong Yang. En 1598, Toyotomi lança une seconde expédition, mais cette fois, les troupes de Joseon eurent le temps de se préparer. L’amiral Yi Sunsin, qui était à la tête de la marine coréenne, décima la flotte nippone. En 1627, ce fut au tour des mandchous de tenter d’envahir Joseon. Du 17ème siècle à la fin du 19ème siècle, la Corée pratiqua une politique isolationniste. Seuls quelques contacts avec le catholicisme laissèrent entrevoir aux Coréens une facette du monde occidental. C’est à partir du 19ème siècle que les pays occidentaux manifestèrent un grand intérêt pour la péninsule coréenne, principalement pour établir des relations commerciales. En 1876, le traité de Ganghwa, est imposé à la Corée par un Japon soucieux d’asseoir son influence. La Corée, à cette époque, devient l’enjeu de toutes les convoitises exprimées par la Chine, le Japon et la Russie, qui entendaient prendre le contrôle de la péninsule.

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3) L’histoire récente de la Corée :

Le 29 août 1910, un traité d’annexion enleva tout pouvoir au dernier empereur Sunjong, de la Dynastie Joseon, au profit du Japon. Ce fut un régime militaire qui ne respecta aucune liberté d’expression. Durant toute la durée de son occupation, le Japon n’eût de cesse de tenter de détruire, de faire disparaître l’identité coréenne, multipliant les interdictions en imposant sans relâche les mœurs et les méthodes de l’empire nippon. A titre d’exemple, seul l’usage du Japonais était autorisé en public. Le 15 août 1945, la capitulation du Japon mit fin à la Guerre du Pacifique et à 35 ans de domination et d’oppression sur la péninsule coréenne. A ce régime succéda une autre occupation, double celle-ci, héritée de la conférence de Yalta : le territoire coréen fut partagé entre l’URSS et les Etats-Unis au niveau du 38ème parallèle. Cette séparation en deux avait pour but originel de désarmer les soldats japonais et d’administrer le territoire coréen, si possible conjointement entre les deux grandes puissances. Larmée soviétique basée au nord installa facilement un régime communiste. Le 25 août 1948, des élections soutenues par l’URSS furent organisées et Kim Il-Sung fut élu Président. Cette même année, la République Populaire Démocratique de Corée désigna Pyongyang comme capitale. En Corée du Sud, les troupes américaines veillèrent également à l’organisation d’élections qui se déroulèrent le 10 mai 1948. Le Président RHEE Syngman fut élu à la tête de la République de Corée, dont la capitale est Séoul. Le 25 juin 1950, le Nord déclenche une offensive, soutenue par l’armée chinoise. Ce furent finalement les soldats américains qui emportèrent la guerre, sous le drapeau de l’ONU. L’armistice entre le Nord et le Sud fut signée le 27 juillet 1953, à Panmunjeom. Près de deux millions et demi de personnes périrent.
Après la Guerre de Corée, un territoire « neutre » de 243 km de long sur 4 km de large fut crée. Depuis 1953, la Corée du Nord vit sous le régime communiste de KIM Il-Sung. A partir de 1953, la République de Corée fut plus exactement une succession de républiques. Après la démission le 26 avril 1960 de RHEE Syngman, qui avait installé progressivement un régime autoritaire, une deuxième république fut créée au terme d’élections qui permirent à YUN Poson d’accéder au pouvoir. Celui-ci fut renversé par un coup d’état d’officiers mené par PARK ChungHee, qui devint Président en décembre 1963. (Le 29 octobre 1979, il fut assassiné). ce président permit la formidable croissance économique et la modernisation de la Corée du Sud, et se rapprocha des Etats-Unis par l’envoi de troupes massives de soldats au Viêt Nam en 1964.

CH’OE Kyuha lui succédera dans un contexte politico-économique difficile. Une coalition militaire avec à sa tête CHUN Doo-Hwan le força à démissionner, et s’empara du pouvoir en août 1980. En 1987, est élu au suffrage universel ROH Tae-Woo pour 5 ans : La Corée du Sud devient une grande démocratie aux yeux du monde. En 1992, est élu le premier président civil de la Corée en la personne de KiM Young-Sam, dont le mandat prit fin en 1997 avec l’élection de KIM Dae-Jung, prix Nobel de la paix en 2000. L’organisation des jeux olympiques en septembre 1988 à Séoul fut la concrétisation de démocratisation de la Corée.
Lessor économique des années 90 permet à la Corée du Sud d’être la douzième puissance économique mondiale. Il faut compter avec elle dans les domaines de lélectronique, de l’informatique et dans les secteurs de pointe. Entre la France et la Corée du Sud se nouent depuis de nombreuses années des relations non seulement économiques mais aussi fraternelles et amicales. la france était alliée de la corée du sud lors de la Guerre de Corée, et envoya bon nombres de soldats français dans le bataillon de l’ONU. En juin 2000, une réunion entre les Présidents des deux Corées eut lieu et permit d’établir un semblant d’amitiés entre les deux Etats. Le 4 octobre 2007, un accord de paix historique a été signé entre les deux présidents, Roh Moo-hyun (Sud-coréen) et Kim Jong-il (Nord-coréen) : il met officiellement fin à la guerre de Corée, débutée en 1950 (un simple armistice avait été signé en 1953).
Mais depuis peu, la Corée du Nord, devenu le neuvième pays à posséder l'arme atomique, multiplie les "provocations", notamment avec des essais nucléaires et des bombardements délibérés du territoire sud-coréen, dont celui de Yeonpyeong le 23 novembre 2010. Pour certains analystes, par son attitude belliqueuse, le régime de Pyongyang chercherait à maintenir sa population dans un semi-état de guerre permanent permettant de faire accepter à cette dernière les privations qu’elle subit, d’autant plus que la situation alimentaire de la Corée du nord s’est aggravée de façon catastrophique ces dernières années, dont les menaces récurrentes de famine sont l’illustration. Il est cependant intéressant de noter le comportement paradoxal de cette dictature stalinienne qui, un mois avant le bombardement de Yeonpyeong, réclamait encore une aide humanitaire à sa voisine du sud qui ne lui avait jamais refusée jusqu’ici.

Liste des Présidents de Corée depuis 1948:

- Syngman Rhee (20 juillet 1948 - 26 avril 1960) - Yun Po-sun (29 juillet 1960 - 16 mai 1961) - Général Park Chung-hee (15 novembre 1963 - 26 novembre 1979) - Choi Kyu-ha (26 novembre 1979 - 27 août 1980) - Chun Doo-hwan (2 septembre 1980 - 25 février 1988) - Roh Tae-woo (25 février 1988 - 25 février 1993) - Kim Young-sam (25 février 1993 - 25 février 1998) - Kim Dae-jung (25 février 1998 - 25 février 2003) - Roh Moo-hyun (25 février 2003 - 12 mars 2004) - Goh Kun (12 mars 2004 - 14 mai 2004) - Roh Moo-hyun (14 mai 2004 - 25 février 2008) - Lee Myung-bak (25 février 2008 – à ce jour)

B) L’histoire du Taekwondo: des sources martiales primitives à l’unification par le Général CHOI Hong-Hi et son expansion par la WTF et le Kukkiwon:

1) les sources martiales primitives

les Différentes arts martiaux qui sont à l’origine du TaeKwonDo. A l’époque Gojoson (de -3000 avant Jésus Christ jusqu’à -347 avant Jésus Christ), existait le Sadomusul, qui consistait à employer différentes techniques des jets d’armes provenant de la pierre : couteaux en silex, lances affinées avec des pointes de silex, haches à double tranchant en pierre.

Aux environs de -347, fut développé le Buldomusul, appelé aussi Bulkyomusul. Cet art martial était initialement développé pour améliorer la santé des moines bouddhistes, dont les longues méditations en station immobile, affectaient profondément la circulation sanguine. Cet art martial employait des techniques d’énergie interne fondées sur le Ki, mais également des techniques de bâton, de canne, de clés de bras et de projections (ce travail coréen sur l’énergie vitale se retrouve également en Chine, par exemple au Temple de Shaolin, « le monastère de la petite forêt »). En effet, lorsque les moines étaient ordonnés, ils devaient parcourir de longues routes de village en village pour répandre leur foi. Souvent confrontés à des brigands, ils avaient besoin de se défendre avec leur bâton, mais également avec leurs poings et leurs pieds. Un grand fait d’armes des moines eut lieu en 1592, lorsque le Japon tenta pour la première fois d’envahir la Corée : 9000 moines, surnommés Défenseurs de la Nation, menés par Wonhyo Sosan, défendirent le royaume au péril de leur vie. Le Kungjungmusul, ou « art martial royal », est le troisième art ancestral de la Corée. Ses origines remontent à la période des Trois Royaumes. Les guerriers Sun Bae du royaume de Goguryeo pratiquaient le bâton, la lance, le sabre, l’équitation, et le combat à mains nues. Ils portaient toujours cinq petits couteaux (Dankum), cachés à l’intérieur de leur ceinture de manière à être à chaque instant prêts à défendre la vie de leur suzerain. Les guerriers du royaume de Baekje étaient pour la plupart spécialisés dans les techniques de combat à mains nues, utilisant leurs mains comme des dagues, sabres ou enclume. Leurs techniques de jambes étaient semblables au lancer d’une flèche. Ces différents guerriers coréens sont à l’origine de toutes les merveilleuses techniques de sabre. Les guerriers du royaume de Silla, les Hwarang, pratiquaient à l’académie militaire le Soobak, le Taekkyon et le Sireum (lutte coréenne).

2) L’apport du Général CHOI Hong Hi

 

Le 11 avril 1955 est officiellement crée le Taekwondo, notamment grâce au travail du Général deux étoiles CHOI Hong Hi (9 novembre 1918 - 15 juin 2002), qui a synthétisé les différentes écoles d'arts martiaux coréennes avec le fruit de son expérience personnelle. Il a en effet commencé son chemin martial par la pratique du Taekkyon, puis a étudié le Karaté au Japon, auprès du grand Maître Funakoshi, pendant ses études, avant d’offrir à la Corée un art martial national dont l’efficacité et la puissance de chaque mouvement résulte de l’application de principes scientifiques rationnels. Lors des divers interviews qu’il a pu donné, il a toujours insisté sur le fait qu’il avait travaillé sur les bases techniques du Taekwondo, et qu’il laissait à ses successeurs le soin de développer l’aspect spirituel, le Do, ce que nos Grands Maîtres ont admirablement fait. A partir de 1955, le Gouvernement chargea le Général CHOI de constituer des équipes de démonstration pour faire connaître dans le monde entier le Taekwondo. Le succès fut immédiat : le Taekwondo allait être pratiqué, non seulement par les militaires coréens, la population civile coréenne, les forces armées américaines stationnées à l’époque en Corée, mais aussi dans tout le pays ! En effet, à chaque fois que l’équipe de démonstration repartait d’un pays qu’elle avait visité, une association nationale de Taekwondo y était créée. Lors du conflit entre le Nord et le Sud de la Corée, CHOI Hong Hi a pris partie pour le Sud de la Corée. C’est depuis cet engagement politique et militaire qu’il est reconnu comme l’un des "Pères fondateurs de l'Armée coréenne". Né en Corée du Nord, le Général CHOI Hong Hi souhaitait plus que tout rapprocher l’ensemble du Peuple coréen, qu’ils habitent au Nord ou au Sud. En 1966, le Gouvernement sud -coréen décida de se charger en personne du développement mondial et olympique du Taekwondo et créa la World Taekwondo Fédération en 1973. Le Général CHOI Hong Hi continua de son côté à développer une variante du Taekwondo, avec d’autres règles de compétition, dans le cadre d’une autre structure.


<3) Le Kukkiwon et la World Taekwondo Federation :

 

 

Le Kukkiwon est le symbole emblématique et le centre mondial du Taekwondo : si l’on comparait toutes les structures dirigeantes du Taekwondo mondial aux différentes strates d’une pyramide pharaonique égyptienne, le Kukkiwon en serait le sommet. Ce lieu mythique est connu non seulement par les ceintures noires du monde entier, mais aussi par tous les Taekwondoïstes, et se reflète spirituellement dans les Dojang du monde entier. Le Kukkiwon a été construit dans le plus grand respect du style traditionnel coréen, selon les plans de Lee Kwang-No, Professeur d’architecture à l’Université de Séoul. Il est situé à Séoul, à Yun Sam Park, dans le district de Kangnam, à proximité du fleuve Han. Sa construction a débuté le 19 novembre 1971 sur un site de 13 000m² et a coûté approximativement 1 million de dollars. Il fût inauguré le 30 novembre 1972, en présence de nombreuses personnalités de la vie sportive, sociale et politique. Le choix de l’appellation Kukkiwon date du 6 février 1973. La réalisation de ce magnifique projet ne fut possible que grâce aux efforts de Kim Yong-Chae et du Docteur KIM Un-Yong, premier Président de la WTF, et qui était à l’époque Président de la KTA : c’est pourquoi le 7 juillet 1974, le Docteur KIM Un Yong fut élu Président du Kukkiwon, qui était reconnu dès 1972 comme Dojang central de la Korean Taekwondo Association (KTA), avant de devenir le quartier général de la WTF. Cette structure a été créée pour accueillir le personnel administratif, les élus de la WTF, des stagiaires à l’entraînement venus du monde entier, des compétitions prestigieuses et différents passages de grades/Dan. Le Kukkiwon est la plus haute autorité mondiale habilitée par la WTF à diriger les examens et à délivrer les grades Poom et Dan, ou à en déléguer les pouvoirs aux différentes fédérations des 210 pays affiliés à la WTF sur cinq continents. Toutefois, les hauts grades sont principalement passés et délivrés au Kukkiwon. Le Kukkiwon délivre également, après stage et examen, les diplômes de Maître Instructeur mondial et d’arbitre mondial. De par la modernité de ses équipements, et de par l’envergure de son site, le Kukkiwon est un endroit prestigieux pour accueillir des manifestations d’importance et d’envergure internationale. En effet, les premiers et deuxième championnats du monde de Taekwondo en 1973 et 1975 ainsi que les premiers championnats d’Asie en 1974 s’y sont déroulés. Les championnats nationaux coréens se produisent chaque année également en ces lieux. Bon nombre de stages d’arbitrage internationaux y sont également prodigués. Le 30 novembre 1991, le Kukkiwon a ouvert dans son enceinte un musée mémorial, faisant ainsi du lieu le centre culturel mondial du Taekwondo. Nous pouvons y découvrir la genèse du Taekwondo ainsi qu’un grand nombre de témoignages historiques et d’objets souvenirs faisant ressurgir le passé, tels que le Do book de HYUN Jeon Kuk, quadruple champion du monde et champion olympique. Ce musée, témoignage des miroirs du temps, conservera et protègera pour les générations futures sa collection magnifique et son enrichissante identité, tel le trésor des Templiers.

 

   

Liste des Présidents du Kukkiwon :

- UN Yong Kim (7 juillet 1974 – 15 novembre 2001) - UM Won Kyu (2 mars 2004 - 2005) - UM Yong Gye (2005 - 2009) - LEE Seung Wan (10 décembre 2009 - 3 juin 2010) - KANG Won Sik (depuis le 4 juin 2010) La World Taekwondo Fédération a été créée le 28 mai 1973 pour développer le Taekwondo à l’échelle mondiale. Grâce à ses émissaires Grands Maîtres coréens, elle a répandu dans le monde entier le panache et la magnificence des vertus du Taekwondo, qu’elles soient fusionnelles, morales ou thérapeutiques. Elle a fait du Taekwondo un sport olympique spectaculaire tout en préservant la grande diversité technique et l’efficacité de l’art martial.

Le Kukkiwon et la World Taekwondo Fédération sont les garants du Taekwondo, de son histoire ancestrale à son apogée future. Ce sont les témoins des évènements majeurs du temps écoulé dans l’univers du Taekwondo. Ils resteront pendant les années à venir les vecteurs fondamentaux du développement du Taekwondo, de cette passion partagée par 70 millions de Taekwondoïstes, tant pour ses techniques magnifiques, que pour ses vertus bénéfiques.

2) Le Taegeug:

Le Taegeug est le symbole qui rassemble l’ensemble des vertus terrestres et célestes du Taekwondo. Tae signifie « grandeur » et Geug, « éternité ». L’image qui représente le Taegeug est un cercle où s’opposent deux forces contraires mais pourtant indissociables : La couleur bleue (« um ») est associée à l’élément de l’Eau tandis que la couleur rouge ( « yang ») est relative à l’élément du Feu. Ces deux éléments antagonistes sont juxtaposés l’un à l’autre, et s’unissent en parfaite harmonie au gré de leur complémentarité, tel le crépuscule témoignant le début de l’obscurité et l’aube annonçant la fin de la nuit.

Le Taegeug comporte 8 axes, qui sont dans l’ordre croissant : Keon, Yi, Ri, Jin, Gon, Gan, Gam, Seon, Keon. A chaque axe correspond un symbole. Etudions les brièvement : Keon symbolise le ciel et la lumière grâce auxquels toute forme de vie, animale comme végétale peut grandir et s’épanouir. Yi symbolise la joie, le plaisir, le bonheur. Ri symbolise le feu solaire source de lumière purificatrice, mais également de chaleur, d’espérance et de vivacité. Jin symbolise le tonnerre, formidable force de concentration de puissance qui se manifeste dans les éclairs. Seon symbolise le vent, à la fois dans ses aspects effrayants (les tornades et les typhons, qui sont en réalité source de bouleversement régénérateur), comme dans ses aspects agréables (la douce brise d’air frais qui vient adoucir et apaiser l’âme du guerrier). Gam symbolise la fluidité de l’eau, symbole de la capacité d’adaptation face aux obstacles rencontrés. Gan symbolise la Sagesse, la connaissance ultime, l’arrivée au sommet de la Montagne. Gon symbolise la terre source de toute vie. Gon, en totale osmose avec Keon, puise aux entrailles de la terre l’énergie vitale nécessaire à la croissance générée par la pluie fertile.

les documents sur l'historique sont une partie du mémoire de maître didier aubry qui me les a confiés pour agrémenter mon site internet. je remercie mon ami, maître didier aubry et je lui souhaite longue vie. les documents photos et textes de mon site sont a la disposition de tout le monde, vous pouvez les copier ils sont faits pour être diffuses et non pas dormir dans une bibliotheque. Je recherche des documents sur le tae kwon do chung do kwan. vous pouvez me contacter au 06 87 78 05 45 en vous en remerciant par avance. maître engelvin alain