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les grands Maîtres de l'École chung do kwan et ho do kwan

 

 

 

le grand maître lee won-kuK

 

 

grand maître Lee Won Kuk ( 04/13/1907 - 02/02/2003)
Fondateur de l'école CHUNGDOKWAN
initiateur du Taekwondo moderne

 

 

 

Nous avons retranscrit sur cette page une interview accordée par maître Won Kuk Lee à Lee Kang Seok, correspondant pour la revue américaine « Tae Kwon Do Times » et enseignant de Tae Kwon Do. Le texte retranscrit dans sa totalité, sans ajout ni omission, a été publié dans l’exemplaire du « Tae Kwon Do Times », volume 17, numéro 3 du mois de mars 1997. Les images proviennent du même article


TKDT : Il est quelque peu surprenant de découvrir que l’homme que l’on considère comme le père du Tae Kwon Do moderne et un ancien employé du gouvernement coréen habite aux Etats-Unis.
W.K.Lee : Ma femme et moi avons émigré aux Etats-Unis en 1976 à l’invitation du général William Westmoreland qui commandait les troupes américaines au Vietnam. Le général était un de mes étudiants dans les années 60 lorsque j’étais instructeur de Taekwondo pour l’armée américaine. Comme vous pouvez le remarquer, le général m’a rendu certains services en témoignage de l’estime qu’il avait pour moi. J’ai rencontré des difficultés pour obtenir un visa d’immigrant la première fois que j’ai formulé une demande à l’ambassade américaine, en raison de mon casier judiciaire en Corée. Mais dès que le général les a contactés, ils ont fait au plus vite.
TKDT : Vous avez du enseigner à beaucoup d’autres personnalités au cours de votre carrière dans les arts martiaux ?
W.K.LEE : En effet, j’ai eu de nombreux étudiants au fil des années. On peut les retrouver aux quatre coins du monde aujourd’hui. Parmi ceux que vous êtes susceptibles de connaître, il y a UHM WOON-KYU (le vice président du Kukkiwon ), Jae Chun Ko, Chong Myung Hyun, Chun Ki Paek, Chong Lim Woo, Pong Seok Kim, Seok Kyu Kim, Sang Hoon Lee, ancien ministre de la défense de la république de Corée, et Jun Yoo Eung .

 

 

TKDT : De nos jours les enfants coréens débutent l’apprentissage du Tae Kwon Do sous la forme d’un cours d’éducation physique à l’école. Vous avez grandi sous la période de l’occupation japonaise pendant laquelle la pratique des arts martiaux était interdite aux coréens. Comment êtes vous entré dans le milieu des arts martiaux ?

W.K.LEE : Autrefois, l’enseignement des arts martiaux débutait à l’adolescence ou vers 20 ans. Je faisais parti d’ un groupe qui s’intéressait aux arts martiaux lorsque j’étais jeune. A cette époque, je me suis rendu à An Gup Dong, une rue de Séoul où j’ai rencontré un certain Monsieur Kim. A ce moment, il m’a paru très âgé mais en fait il n’avait que la soixantaine. Il m’a raconté qu’il y a environ 80 ans (c’est-à-dire avant l’occupation japonaise), il y avait trois styles différents de combats coréens traditionnels appelés Tae Kyon et enseignés dans le parc Chang Chung Dong en ville. L’enseignement a continué pendant un certain temps, mais il y a eu un certain nombre de membres de gangs qui l’ont utilisé à mauvais escient, donc le gouvernement mis fin à l’entraînement. Le ministère de la culture coréenne possède une histoire illustrée du Tae Kyon. Bien sûr, lors de l’occupation japonaise il était interdit d’étudier ou d’enseigner les arts martiaux, cela incluant le Tang Soo Do, de style coréen. Lorsque je suis parti à l’ université au Japon il y a soixante dix ans, la pratique du Tang Soo Do y était très populaire. J’y portais beaucoup d’intérêt moi-même. Lorsque j’étais à l’ université, j’ai pratiqué le Tang Soo Do et j’ai réalisé qu’il était très important de posséder les connaissances de base qu’il apportait. Je me suis rendu compte que l’on nous refusait laccès à l’histoire et l’héritage des arts martiaux de la nation coréenne. Cela m’a profondément touché. Etant hors de Corée, j’étais autorisé à étudier les arts martiaux chinois et coréens. Etant jeune, j’ai visité les lieux importants des arts martiaux, comme le lieu de naissance du karaté à Okinawa, les centres du Kung Fu à Henan et Shangai en Chine, et d’autres lieux. J’ai étudié le Karaté avec maître Sensei FUNAKOSHI, fondateur du Karaté et héro de la nation japonaise. En rétrospective, les principales différences entre le Tang Soo Do, le Karaté et le Kung Fu consistent en la manière dont les points de pression sont utilisés et attaqués. Lorsque je voyageais dans le cadre de mes études d’arts martiaux, je n’ai jamais pensé que la Corée puisse être un jour indépendante du Japon. Je voulais retourner en Corée et enseigner les arts martiaux aux coréens. Lorsque je suis rentré en 1944, une année avant l’indépendance, j’ai formulé une demande auprès du gouvernement occupant pour être autorisé à enseigner le Tang Soo Do. J’ai insisté mais le gouvernement a rejeté ma requête à deux reprises. La troisième fois, ils ont accepté. J’ai enseigné le Tang Soo Do pour la première fois en Corée au gymnase de l’école de Yung Shin, du district de Chun Dong à Séoul.


TKDT : alors vous enseigniez déjà les arts martiaux en Corée avant l’indépendance ?
W.K.LEE : En effet. Lorsque l’indépendance a été proclamée (le 15.08.1945) des troubles politiques et sociaux ont éclaté à travers le pays. Nous avons traversé des moments difficiles. Les gangs et les groupes politiques s’affrontaient dans les rues. Certains gangs utilisaient le Tang Soo Do comme technique de combat, donc le gouvernement a essayé de décourager l’enseignement du Tang Soo Do de la même manière qu’ils l’avaient fait après la dérive du Tae Kyon. Le gouvernement a interdit d’enseigner le Tang Soo Do quand cela impliquait l’utilisation d’équipements publics comme les écoles.
TKDT : A ce moment là en Corée, il n’y avait pas de pratiquant d’arts martiaux professionnels. Le maître gagnait sa vie en ayant une autre profession et enseignait à des élèves qu’il choisissait lors de son temps libre. Donc le Tang Soo Do était une organisation à but non lucratif qui était associé à une école ou une église un peu comme les Scouts le sont aux Etats-Unis de nos jours.
W.K.Lee : c’est juste. Lorsque le gouvernement a retiré son aide, j’ai été capable de conserver mon école en trouvant d’autres lieux pour enseigner. C’est à ce moment que j’ai établi le Chung Do Kwan au temple Tae Go (Tae Go Sa en coréen) à Séoul.

 

 


Nous avons été forcés de déménager pour Kwan Yung Kwan, l’école chinoise de Hwa Kang à Séoul qui n’était pas sous le contrôle du gouvernement. Nous avons ensuite déménagé au n°80 du district Kyun Ji Dong à Séoul. Nous n’avons pas eu d’aide financière, mais j’ai utilisé mes propres fonds et ai cherché des contributions pour promouvoir le Tang Soo Do. Les cours étaient populaires et beaucoup de personnes étaient intéressées à recevoir cet enseignement. Nous devions faire attention à recruter uniquement les meilleurs étudiants et les plus motivés, particulièrement en raison de la mauvaise image que les gangs avaient donné au Tang Soo Do. Les étudiants que nous avons gardés incluent certaines des personnalités les plus prééminentes du Tae Kwon Do moderne. Nous avons travaillé dur pour maintenir la qualité de l’enseignement, et de nos étudiants, ainsi que pour promouvoir le Tang Soo Do comme une influence positive dans la société coréenne. Nous avons créé le système de grades coréen avec les différents clubs . Notre principal objectif a été d’instiller de la discipline et de l’honneur chez les jeunes gens laissés sans valeurs morales fortes en ces temps de trouble. Un an après avoir eu l’autorisation d’enseigner, nous avions convaincu le gouvernement que le Tang Soo Do était bénéfique, et nous avons eu à nouveau une aide financière de la part des institution publiques pour notre programme. Enfin, en 1947, au stade YMCA de la ville de Séoul à Chong Lo Ku, nous avons effectué une exposition sur les arts martiaux. La réaction du public a été énorme. Les gens partout voulaient faire du Tang Soo Do. Les employés du QG de la police coréenne nationale, les étudiants de l’ université de Séoul, les militaires,et les forces de polices ont tous commencé à pratiquer le Tang Soo Do. Finalement, le gouvernement a fait de l’Aide au développement du Tae Kwon Do une priorité nationale.

 

Photo: Grandmaster Lee won kuk photographié avec ses élèves (YMCA SÉoul)

 

TKDT : Du fait que votre groupe recevait beaucoup d’attention au niveau national, était-il impliqué en politique ?
W.K.LEE : Involontairement. A ce moment là, le QG du Chung Do kwan comportait 5000 membres. Par le biais de Cae Yun , le chef des forces de police nationale coréenne, le premier président de la Corée moderne, Syngman Rhee, a exigé que tous les membres du Chung Do Kwan fassent une demande d’adhésion au parti républicain coréen. En échange de cette adhésion, je me suis vu offrir le poste de ministre de l’intérieur. J’étais préoccupé par le fait que la volonté du président de faire adhérer ces 5000 membres au parti du président n’émanait pas d’une volonté de justice, donc j’ai décliné poliment l’offre. Dès que j’ai rejeté l’offre, j’ai été arrêté et accusé par le gouvernement d’être le chef d’un groupe d’assassins. Ma femme et ma famille, mes étudiants Duk Sung Son, Yung Taek Chong et d’autres ont été battus, torturés et lynchés par le gouvernement. Nous étions des candidats à la mort car nous n’avions pas accepté de soutenir le gouvernement de manière aveugle, sans égard à leur objectif. Le secrétaire du président Lee , Chang Jun Yu, a obtenu notre libération en 1950. Une fois libérés, notre situation en Corée était toujours inconfortable. Ma femme et moi avons donc fui au Japon en tant que réfugiés politiques.

TKDT :C’était l’année où le conflit entre la Corée du nord et la Corée du Sud a éclaté.
W.K.Lee : Oui, le 25 juin 1950, la guerre a éclaté, avec Kim il Sung comme chef des forces communistes contre le gouvernement du président Syngman Rhee. Dès que la guerre a débuté, ce fut le chaos dans tout le pays… Ma famille a fuit à Pusan Citan, dans l’extrême sud de la Corée, près du Japon. La maison familiale (d’une valeur de 6000000 de dollars aujourd’hui) et la plupart du patrimoine a été perdue. Livrés à eux même, la plupart de mes étudiants ont fondé leur propre système d’instruction -- Ji Do Kwan, Jung Do Kwan, Moo Duk Kwan et autres. Beaucoup de différents Kwans ont été établis sans qu’il existe de système d’unification. Cela m’ a bouleversé. Pendant la guerre Yun Jun Yoo, l’un de mes instructeurs chef, a disparu pour réapparaître ensuite en Corée du Nord. Il a largement assuré la promotion du Tae Kwon Do dans le nord. L’ambassadeur russe en Corée du sud m’a informé que la Corée du Nord connaissait une avancée énorme du Tae Kwon Do. Après la guerre, quand Yun JunG Yoo a découvert que j’étais toujours vivant et que j’étais rentré en Corée, il m’a envoyé ses remerciements avec une photo de ses étudiants et des informations sur les événements récents. Il a essayé de m’amener à revenir en Corée du Nord et a associé mon nom et ma réputation au Tae Kwon Do du nord. J’ai reçu une invitation du président de la Corée du Nord Kim Il Sung, mais je n’étais pas intéressé à vivre dans le nord en raison de mon sentiment anti-communiste fort.

TKDT : est-ce vous qui avez créé le nom Tae Kwon Do ?
W.K.Lee : En fait, cela est arrivé lorsque j’étais en exil. En 1952, mes étudiants ont fait une démonstration pour le président Syngman Rhee. Lors de celle-ci, le président a fait référence à leur art martial en tant que « Tae Kyon ». Plusieurs participants, incluant l’instructeur en chef du Chung Do Kwan Central UHM WOON KYU (maintenant vice président du Kukkiwon), Chong Myung Hyun, Jae Chun Ko, JOON KI BAek, Choi HONG HI (actuellement président de la fédération internationale de Tae Kwon Do), et d’autres ont senti qu’un nouveau nom était nécessaire pour l’art martial, reflétant ses origines coréennes.
Le Nom Tang Soo Do signifie l’art Tang par la main’ et est associé avec la dynastie chinoise des Tang. Les étudiants ont consulté un livre d’étymologie coréenne et ont créé le nom « Tae Kwon Do ».

 

PhOTO : Grandmaster Lee debout, et son élève Gen. Choi Hong Hi fondateur du Taekwondo ITF

 

TKDT : vous faîtes apparaître le Tae Kwon Do comme un mouvement quasiment religieux.
W.K.LEE : Les arts martiaux ont un long passé d’association avec les religions. Les Tae Kwon Doistes et le public en général ne connaissent que les généralités concernant les origines et le développement du Tae Kwon Do. L’évolution pas à pas n’est pas connue car le Tae Kwon Do a été influencé par beaucoup de maîtres au cours des siècles alors qu’ils enseignaient leurs propres variations des techniques de base à leurs étudiants. Il n’y a pas d’archive exacte sur qui a fait quoi pendant ce processus qui a duré 2000 ans. Les écrits portant sur des aspects spécifiques du développement du Tae Kwon Do ont été rares jusqu’à récemment.

                                                                                                         
Avant la naissance des arts martiaux, les systèmes de combat chinois Asredaco, Obeche, Ajato, et Huardo étaient les avant-gardistes de styles de combat développés par la suite par les moines bouddhistes et leurs disciples. En l’an 600 avant JC, Le Ki Sa Do était l’art de combattre sur le dos d’un cheval avec un bouclier et une lance. J’ai lu des choses là-dessus dans un livre d’ « Oxford Press » sur l’histoire du sport. Lorsque le Tae Kwon Do est né, il avait des aspects aussi bien religieux que martiaux. Le bouddhisme en particulier était en interaction avec le Tae Kwon Do. Il y a beaucoup de références historiques quant à ces liens. Il y a longtemps, les moines bouddhistes voyageaient en Asie pour propager leur religion. Où qu’ils s’arrêtent, ils rencontraient des résistances de la part de disciples d’autreS religions. Parfois, cette résistance prenait la forme de violences contre les moines et leurs temples. Ils ont du développer des techniques de self-défense pour pouvoir repousser ces attaques. En tant que gardiens de leurs religions, ils devaient s’entraîner à ces techniques de combat, apprendre et pratiquer tous ensembles dans les communautés monastiques. Le célèbre moine indien Sa Chun Chuk ou Tal Ma Tae-sa( le grand moine) est connu pour être l’auteur du Tang Soo Bup Jo, connu comme le premier texte existant sur les arts martiaux. Tan Soo Bup Jo contient beaucoup d’informations sur cette période. Il y a environ 1800 ans, Tal Ma Tae-Sa est venu en Chine lorsque le pays se composait d’une multitude de royaumes, l’un d’entre eux était le royaume Tang (Dynastie Tang, 618-907). Tal Ma Tae-sa était l’enseignant de Yang Mu Jae qui a construit le fameux temple bouddhiste Shaolin (Sorim Sa en coréen), situé dans ce qui est aujourd’hui la province de Henan. Beaucoup des convertis de Yang Mu Jae ont arrêté l’entraînement bouddhiste considéré comme trop éprouvant pour leur esprit et pour leur corps faible. Se rendant compte qu’un bon corps et un bon esprit rendaient tout possible, Yang Mu Jae a organisé des entraînements de Yeok Kun Kyung, (pour développer la force). Il a fait cela pour aider ses disciples à atteindre une force physique et mentale leur permettant de poursuivre sur la voie bouddhiste. Plus tard, les moines du temple de Sorim ont développé leur propre art martial, le Sorim Sa Kwon Bup. Le temple Sorim est toujours connu aujourd’hui en temps que lieu d’entraînement pour le Kung Fu. Le temple possède des tableaux anciens montrant la découverte de Yang Mu Jae et l’entraînement aux arts martiaux. C’est pour cela qu’on peut dire que les contributions notables de Tal Ma Tae-sa se trouvent aussi bien dans les arts martiaux que dans la religion. A cette époque, les techniques individuelles du combattant étaient développées à un tel extrême qu’on pourrait presque ne pas y croire. Chaque combattant aiguisait ses propres techniques de combat. Ils protégeaient leurs temples en utilisant des techniques d’arts martiaux fascinantes. Ils s’entraînaient de manière constante et dispensaient leur savoir partout. Selon un ancien livre, le So Ji Rok, les moines de Sorim Sa ont développé leurs techniques de self défense pour protéger leur temple dès la dynastie Tang et jusqu’aux dynasties Mal, Sung, et Myung. Ces techniques incluaient des techniques de self-défense et des formes venant du Sanjin, Saensun, San Saero, Subarin Baei, Da Chang, Kung Fu, et du Huang Pae. Ces noms sont tous associés au Bouddhisme. Sous la dynastie Tang, différents systèmes d’arts martiaux ont été développés. Des compétitions avaient lieu pour déterminer quel combattant serait récompensé par l’empereur lui accordant le titre de de "Moo Bok Won", c’est-à-dire de meilleur pratiquant des arts martiaux du territoire. Un autre titre était celui de "Nui De Won." Ces histoires nous sont parvenues grâce au Mu Bi Gi, un document historique de la dynastie Ming.

TKDT : êtes-vous satisfait par l’enseignement actuel du Tae Kwon Do ?
W.K.LEE : je suis préoccupé par le fait que l’entraînement de base est souvent négligé. On devrait insister plus sur des techniques de base : l’équilibre, la concentration, le développement de la force, S'habituer aux zones de frappe, la posture. Ces lacunes inhibent souvent l’évolution des élèves en tant qu’art-martialistes. La maîtrise de la base rend facile l’apprentissage des techniques plus avancées. Peut être que ces lacunes sont dues au fait que l’entraînement puisse débuter lorsqu’on est encore enfant. Auparavant, les élèves commençaient l’apprentissage des arts martiaux en tant qu’adolescents ou jeunes adultes, ce qui rendait plus facile le fait de se concentrer sur les bases sans que cela n’entraîne de fatigue mentale. Je pense que les qualités mentales requises pour le Tae Kwon Do se dégradent. Il y a un manque de préparation, de sérieux, d’engagement. J’ai visité beaucoup d’écoles. Beaucoup semblent se concentrer d’abord sur le fait d’élaborer un programme divertissant pour les élèves plutôt qu’un entraînement sérieux aux arts martiaux. Beaucoup n’ont pas d’entraînement aux mains, d’entraînements à l’attaque au couteau, d’entraînements avec un pas de compétition et avec trois pas de compétition. Parfois on sacrifie à la forme du mouvement la vitesse. Sans le contrôle de la respiration et avec comme seul point de concentration la vitesse, l’équilibre est perdu et l’élève montre uniquement un manque de maturité. De la même manière, on se focalise trop sur les techniques de coup de pied dans la plupart des écoles. C’est un autre manque de maturité. La conséquence est que la plupart des élèves ne maîtrisent pas assez les techniques des mouvements de base comme les positions ou les blocages. Encore une fois, il faut plus se concentrer sur la base. Une partie du problème est que l’enseignement manque souvent de clarté. Les élèves ont besoin d’adopter une attitude adaptée face à l’enseignement, mais les techniques doivent également être montrées clairement. Les étudiants doivent répéter les mouvements, et les instructeurs doivent exiger une bonne technique. Les gens doivent montrer leur respect pour l’ordre naturel de l’univers par leurs manières, leur état physique et leurs actions. Lorsqu’ils utilisent les techniques du Tae Kwon Do, Les êtres humains ont la possibilité d’utiliser chacun des 380 points vitaux de leur corps pour atteindre un équilibre avec la nature. Cet équilibre ne peut être atteint et maintenu que par un entraînement constant, ce qui requiert un engagement de la part de l’élève et une approche sérieuse. Chaque mouvement doit être pratiqué de manière systématique, encore et encore. Les règles et le fonctionnement des techniques doivent être internalisés par l’élève, ensuite la technique devient partie intégrante de l’élève en tant qu’être, afin d’être utilisée sans hésitation et sans regret. L’enseignement créatif est la clé. En fin de compte, tout art-martialiste deviendra vieux et perd sa force physique selon un degré plus ou moins important. Avec une technique perfectionnée, une grande force physique n’est pas absolument requise pour exécuter le mouvement. Je crois que la fragmentation du Tae Kwon Do en de nombreux Kwan est au final dangereuse. Je préfèrerai l’unification des Kwan et des techniques. L’amélioration des qualités techniques requiert un entraînement strict. Sans un entraînement particulier, il ne pourra pas y avoir d’amélioration de la qualité des arts martiaux. C’est pour cela que je recommande un enseignement dur. Je souhaite voir une organisation d’enseignement difficile dévouée à l’amélioration des techniques. Mon espoir le plus sérieux est qu’une université du Tae Kwon Do soit établie un jour. Celle-ci aurait pour mission de promouvoir un enseignement en profondeur et l’amélioration des techniques.

TKDT : que pensez vous du Tae Kwon Do en tant que sport ?
W.K.LEE : au début je pensais que la reconnaissance du Tae Kwon Do en tant que sport olympique serait un problème pour le Tae Kwon Do tout entier mais maintenant je ne pense pas qu’elle ne cause de dommage si le mouvement actuel est accompagné par l’esprit des arts martiaux. Si l’attitude qui consiste à vouloir gagner à tout prix vient à se répandre, alors ça sera désastreux. La maîtrise des techniques de base est tout autant importante donc j’espère que ce sera un facteur de poids pour juger. Avec plus de 130 pays impliqués dans le développement du Tae Kwon Do, l’impartialité des arbitres dans les compétitions internationales est la clé. Si les décisions sont justes, alors le Tae Kwon Do jouira d’un succès continu en tant que sport international. Sinon, cela ne pourra pas continuer.

TKDT : Qu’est ce que vous considérez comme étant la contribution la plus importante au Tae Kwon Do moderne ?
W.K.LEE : je suis le fondateur du Tae Kwon Do moderne en Corée. Je suis heureux que le Tae Kwon Do ait contribué à réveiller la fierté de beaucoup de coréens qui étaient devenus étrangers à leur culture traditionnelle. Pendant l’occupation japonaise, beaucoup de coréens se sont identifiés aux japonais alors que les autres ont adhéré à la philosophie communiste. Nous avons contribué à la survie du Tae Kwon Do lors de l’occupation en s’entraînant en secret. J’espère pouvoir continuer à servir le Tae Kwon Do en prenant la parole lors de certaines occasions, ou de séminaires.


NOTE : Malgré la formation de l'Association coréenne de Taekwondo en 1959, cette discipline fut d'abord admise par l'Association coréenne des sports amateurs en 1962, sous l'appellation de Taesoodo. Le Taekwondo ne parviendra réellement à s'imposer, que sous l'égide de Kim Young Chae, élu cinquième président de l'Association coréenne de Taekwondo en 1967 - en plus de l'introduction du hogu (protection de poitrine), il fut également à l'origine du projet de construction du Kukkiwon que son successeur, Kim Un Yong, acheva et inaugura en 1972. Ainsi, tout au long des années cinquante et une bonne partie des années soixante, les autres appellations avaient perduré : Tangsoodo, Kongsoodo, Kwon Bup, Soo Bahk Do, etc. Source : Histoire moderne du Taekwondo (en Coréen) par Kang Won Sik et Lee Kyong Myong. Seoul : Bokyung Moonhwasa, 1999. ANNEXE 1 : developpement des arts martiaux en coree du sud apres 1945 Outre ses multiples atrocités - comme la prostitution forcée des Coréennes au profit de sa soldatesque pendant la Seconde Guerre mondiale - et prédations en tous genres, l'occupant japonais s'était livré à une véritable épuration culturelle, dont les arts martiaux coréens traditionnels furent également victimes. Il faudra attendre la défaite du Japon en 1945, pour que des écoles (kwan) et salles d'entraînement (dojang) puissent exister et fonctionner à nouveau. Dans le domaine de ce qui deviendra le Taekwondo actuel, Chung Do Kwan fut la première école à voir le jour. Fondée par Me Lee Won Kuk comme entité indépendante en 1946, cette école enseignait le Tangsoodo à l'école Yong Shin depuis 1944. A la veille de la guerre en 1953, il existait cinq écoles :

1) Chung Do Kwan (Lee Won Kuk),
2) Song Moo Kwan (Roh Byung Jick),
3) Moo Duk Kwan (Hwang Kee),
4) Chosun Yun Moo Kwan Kongsoodo Bu (Chun Sang Sup), et
5) YMCA Kwon Bop Bu (Yoon Byung In) - après la guerre, ces deux dernières écoles s'appelleront respectivement Ji Do Kwan (Yoon Kwe Byung) et Chang Moo Kwan (Lee Nam Suk), par suite de la "disparition" de leurs fondateurs - capturés, voire tués, par les Nord-Coréens selon certaines sources, ou ayant fait défection au Nord selon d'autres. Les autres kwan apparus après la guerre sont tous issus de ces cinq écoles - Oh Do Kwan (Choi Hong Hi assisté par Nam Tae Hi), Kang Duk Won (Hong Jong SSSSSS), Han Moo Kwan (Lee Kyo Yoon), et Jung Do Kwan (Lee Yong Woo).
Source : Kang Won Sik et Lee Kyong Myong, op. cit.

Fondation du chung do kwan l'École de la vague bleue

 

 

Le Chung Do Kwan a été créé par LEE Won-Kuk en 1944 en période d'occupation de la Corée par le Japon depuis près de 40 ans.

On prétend qu'il aurait secrètement étudié Taekkyon, l’art ancestral coréen dans un Gup Dong à Séoul pendant l’occupation japonaise ce qui était formellement interdit à cette époque. En 1926, à l’âge de 19 ans, il étudia le karaté Shotokan à l'université de Droit : Chuo au Japon avec Sensei Gichin FUNAGOSHI, le Karaté Goju-ryu avec son fondateur Sensei Hunagoshi (héros national japonais) ainsi que le KARATE-DO originel à Okinawa. Il étudia également le kung fu dans le centre de la Chine, dans le Henan et Shanghai . LEE a obtenu un 4ème dan en karaté Shotokan , le plus haut grade à l’époque du fondateur.

De retour en Corée en Janvier 1944 en raison des bombardements sur Tokyo, LEE, désirant partager son savoir avec ses compatriotes demande l’autorisation aux autorités japonaises d’ouvrir un club d’Art Martiaux. Après deux premiers refus, les coréens n’ayant pas le droit d’enseigner ce type d’activité trop sensible politiquement, LEE doit composer avec l’appui du général ABE, (lui aussi élève de FUNAGOSHI) et représente son dossier avec succès en Septembre 1944 sous le nom KANG SU DO style Chung Do Kwan (transcription élargie de KARA TE DO style Shotokan). Le Kwan se trouvait dans la section Suh Dae Moon Gu de l’école Yong Shin à Séoul.

Très vite, le seul coréen autorisé à enseigner les Arts Martiaux en Corée dès Septembre 1944, trancende alors le nom de son enseignement en" Tang Soo Do ".

Le nom passe alors d’une traduction litérale de KARATE DO : KANG SOO DO (philosophie du combat à main vide) à TANG SOO DO (philosophie du combat de la main chinoise)

Ce nom d'origine chinoise, Tang Soo Sool, fait référence à la Dynastie Tang qui régna entre 618 et 907. Le premier caractère « KANG (Kong) » (Kara en japonais) signifiant « VIDE » est remplacé par le caractère de «TANG ».

A cette époque, où même l’enseignement du coréen est interdite à l’école, ce changement d’apparence anodin marque un appel au nationalisme coréen résistant à l’occupant, c’est surement ce qui expliquera la croissance fulgurante du CHUNG DO KWAN avant même la libération de la Corée de près de 40 ans d’occupation japonaise le 15 août 1945.

Cependant l’intervention du générale ABE pour l’ouverture du Chung Do Kwan a provoqué une rumeur très répandue et un profond manque de confiance en LEE, et il a été poursuivi en justice pour ses affinités avec les japonais ce qui a eu pour conséquence la fermeture temporaire de l’école. Suite à son acquittement, il est devenu un défenseur actif de l’indépendance de la Corée et s’est allié étroitement à la police nationale. Lorsque le Chung Do Kwan a réouvert à Gyun Ji Dong, Si Chun Gyo Dang, Jong Ro Gu, Séoul en Avril 1946, on y a fait référence en l’appelant le dojang du quartier général de la police.

 


Le système de ceinture au Chung Do Kwan était initialement:
Ceinture blancHe (du 8ème au 5ème KEUp),
Ceinture Rouge (DU 4ème keup au 1premier KEUP)
Ceinture Noire (1ère à 7ème Dan).

Les tests de grades ont lieu tous les six mois, les étudiants pouvant passer deux niveaux keup par test (8ème au 6ème keup par exemple). La raison en est que de nombreux coréens à l'époque étaient pauvres et n'avaient pas les moyens de se rendre fréquemment aux examens

 

ANNEXE 2 : les dix huit premiers yoodanja du chung do kwan

 

GM. lee won kuk FONDATEUR


1. Yoo Ung Jun
2. Son Duk Sung
3. Uhm Woon Kyu
4. Hyun Jong Myun
5. Min Woon Sik
6. Han In Sook
7. Jung Young Taek
8. Kang Suh Chong
9. Baek Joon Ki
10. Nam Tae Hi
11. ko jae chun
12. kwak kuen sik
13. kim suk kyu
14. han cha kyo
15. jo sung il
16. lee sa man
17. rhee jhoon
18. kim bong sik

 



1.- Yoo UnG JUN

 

 

Après sa libération, le Grand Maitre Lee Won Kuk et sa famille ont émigré au Japon immédiatement avant le début de la guerre de Corée (1950). Avant de quitter la Corée, le Grand Maitre a nommé son élève aîné, Yoo Ung Jun, pour lui succéder en tant que Kwan Jang de l’Ecole du Chung Do Kwan. Le GMt Yoo Ung Jun disparait pour réapparaitre en Corée du Nord et devenir partisan de ce Pays et y à développer le Tae Kwon do. Finalement la position en tant que Président du Chung Do Kwan (Kwan Jang ) est allée à Duk Sung Son et par la suite au GMt Uhm Woon Kyu en 1959.

Selon les dires du grand maître lee won kuk ( fondateur de l'école du chung do kwan ) :

<<Pendant la guerre, Yung JunG Yoo, l'un de mes instructeurs en chef, a disparu pour réapparaître plus tard en Corée du Nord. Il a largement fait la promotion du Tae Kwon Do dans le Nord. L'ambassadeur de Russie en Corée du Sud m'a informé que la Corée du Nord avait un énorme succès avec le mouvement Tae Kwon Do. Après la guerre, quand Yung Jun Yoo a découvert que j'étais encore en vie et était retourné en Corée du Sud, il a envoyé ses salutations avec des photos de ses étudiants et des événements récents. Il a essayé de m'inciter à venir en Corée du Nord et à prêter mon nom et ma réputation au nord du Tae Kwon Do. J'ai reçu une invitation personnelle à immigrer du président coréen du Nord, Kim Il Sung, mais je n'étais pas intéressé à vivre dans le nord en raison de mon fort sentiment anticommuniste.>>

2-grand maître SON Duk Sung

 

 


Duk Sung Son (17 juin 1922 - 29 mars 2011) Grand Maître, ceinture noire du 9ème degré, co-fondateur de l' art martial coréen de Tae Kwon Do , successeur de Won Kuk Lee et dirigeant de l'école Chung Do Kwan (1950-1959). Il était également instructeur en chef de l'armée sud-coréenne et de la huitième armée américaine, fondateur et président de l'association World Tae Kwon Do et auteur des livres "Karaté coréen, art de Tae Kwon Do" et "Black Belt Korean Karaté".
Le début
Duk Sung Son, né à Séoul , dans ce qui est maintenant connu comme la Corée du Sud, le 17 juin 1922. A cette époque, la Corée du Sud était sous le régime japonais.
Il a commencé à pratiquer la boxe à l'âge de 16 ans, et il s'est rapidement élevé pour devenir un champion national dans sa catégorie. Donc. C'est en 1944, qu'il décide de commencer le style Tang Soo Do Chung Do Kwan (Ecole de la vague bleue), sous la direction de Won Kuk Lee, qui revient du Japon.
Après des années de formation laborieuses, il a obtenu sa première ceinture noire; faire partie de la classe de première génération de l'école Chung Do Kwan, parmi Woon Kyu Uhm, Yong Taek Chung, Suh Chong Kang, Hyun Jong Myun et d'autres.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale en 1945, la Corée garde été impliquée dans plusieurs conflits militaires, politiques et sociaux qui ont contraint Won Kuk Lee à émigrer au Japon en 1951. Ces conflits ont forcé Won Kuk Lee à abandonner l'enseignement, laissant Duk Sung Son successeur. Pendant la guerre de Corée , Duk Sung Son a assumé le rôle de leadership à l'école Chung Do Kwan, a rassemblé des membres de l'école et a continué à enseigner et promouvoir le style Chung Do Kwan à travers des tournois, des démonstrations etc…
Duk Sung Son a envoyé les étudiants des écoles supérieures enseigné dans les plus prestigieuses institutions de Corée du Sud: Woon Kyu Uhm a été affecté à l'enseignement de l'Académie militaire coréenne, de l'Université Sung Kyun Kwan et de l'Université nationale de Séoul. Nam Tae Hi a été envoyé pour Former l'armée sud-coréenne, et Duk Sung Son a lui-même donné des cours à la police de Séoul et à la huitième armée américaine.
Le président coréen, Syngman Rhee à nommé instructeur en chef de Duk Sung Son de l'armée de la République de Corée du Sud; et c'est alors qu'il rencontra le général Choi Hong Hi , major-général de la 29e division d'infanterie, avec qui il fit de solides liens d'amitié. En 1955, en raison de sa proximité avec le président Syngman Rhee, et en pensant qu'il pourrait utiliser l'autorité militaire de Choi Hong Hi pour répandre le style Chung Do Kwan, Duk Sung Son a donné un Dan honorifique 4e dan devant le major de la 3e Armée pour sa contribution aux arts martiaux.
Tae Kwon Do est né
Le 19 décembre 1955, en cherchant un nom qui identifierait la culture coréenne, une réunion fut organisée par les conseillers de l'école Chung Do Kwan afin d'unifier le nom de l'art martial coréen, qui était connu sous des noms différents et confus tels comme Tang Soo Do, Gong Soo Do, Taekyon et Kwon Bup; ces terminologies étaient parfois associées à la culture chinoise ou japonaise.
Au cours de cette réunion, des représentants du gouvernement sud-coréen, des membres de la presse, des politiciens et des militaires ont rencontré Duk Sung Son, chef de l'école Chung Do Kwan, accompagné du général Choi Hong Hi et de Nam Tae Hi, qui représentait la branche militaire de l'école.
À la suite de cette réunion et des idées proposées en groupe par les représentants de l'école Chung Do Kwan, le nom «Tae Kwon Do» a été créé officiellement pour définir l'art martial coréen et unifier tous les autres noms existants.
Conflits internes
Grâce aux efforts de Duk Sung Son, l'école Chung Do Kwan a commencé à grandir jusqu'à devenir la plus grande en Corée du Sud, tant au niveau civil que
Militaire; mais les membres originaux de l'école cherchaient une participation plus protagoniste qui les amènerait à ouvrir indépendamment de nouvelles écoles sous leur propre nom dans l'atmosphère des arts martiaux coréens.
Choi Hong Hi, officier de haut rang de l'armée sud-coréenne, reçut l'ordre de créer une école militaire en 1954. Il recruta un groupe de 50 militaires, dont certains étaient des étudiants de haut rang de l'école Chung Do Kwan (Hyun Jong Myun, Nam Tae Salut, Han Cha Kyo, Woo Jong Lim, Ko Jae Chun, Kim Suk Kyu, et Kwak Kuen Suk - tous les soldats professionnels). Cette école est devenue l'école Oh Do Kwan et a envoyé des instructeurs au Vietnam pour entraîner les troupes sud-coréennes sans la permission de Duk Sung Song. Suh Chong Kang a créé l'école Kuk Mu Kwan, et d'autres instructeurs ont commencé à ne pas reconnaître Duk Sung Son en tant que responsable de l’Ecole . L'influence et le leadership du général Choi Hong Hi ont commencé à se développer.
Le 16 juin 1959, Duk Sung Son, préoccupé par le maintien des principes philosophiques de l'école Chung Do Kwan, publie une lettre dans le journal sud-coréen "Seoul Shimoon", renvoyant un groupe d'étudiants avancés dont Choi Hong Hi, Nam Tae Salut, Woon Kyu Uhm parmi d'autres. Cela a provoqué une séparation totale et l'exclusion de Duk Sung Son de toutes les organisations sportives en Corée.

Un artefact de l'histoire de Tae Kwon Do
"Lettre de Duk Sung Son, publiée le 16 juin 1959 à Séoul Shinmun"
Avec la moralité et l'humilité, le Taekwondo Chung Do Kwan est déterminé à punir les traîtres qui ont jeté leur confiance aux autres nombreux Kwans. Surtout après que Lee Won Kuk ait quitté la Corée, les traîtres ont trompeusement contacté ces autres Kwans, utilisant le dojang sous leurs propres noms pour calomnier leurs propres noms. Nous ne pouvons plus regarder ces violations et voulons faire comprendre à la nation que le Chung Do Kwan n'est pas mal compris. Par conséquent, nous dévoilons leurs actes criminels.
Une brève histoire du Chung Do Kwan
Lee Won Kuk revient du Japon pour ouvrir son dojang à Yong Chun, Suh Dae Moon Ku en 1944 et produit des disciplines (Sado). Après la libération de la Corée, Lee déplacé son dojang à l'église de Si Chun Hall, Kyun Ji Dong et a continué à enseigner. Lorsque la guerre de Corée a éclaté, les membres ont été séparés et sont devenus des réfugiés, mais j'ai rassemblé quelques membres et j'ai continué à enseigner. Quand les forces alliées se sont retirées le 1er janvier 1951, Lee Won Kuk a dit qu'il était vieux et qu'il ne pouvait plus enseigner, alors il voulait que je sois le prochain Kwan Jang. Je suis devenu son successeur.
Après être retourné dans la capitale Séoul, j'ai trouvé Hyun Jong Myun à la tête de l'école, mais il a insisté pour que je prenne le contrôle de l'école, peut-être parce qu'il pensait qu'il ne pouvait pas assumer la responsabilité. Mes juniors ont également insisté pour que je prenne le relais. Finalement, quand Yong Taek Chung qui s'est enfui au Japon, a apporté un message qui m'a nommé à la position de Kwan Jang par Lee Won Kuk, j'ai accepté d'être le prochain Kwan jang .

Parce que je n'ai pas chargé les ceintures noires et les policiers de 300 hwan, j'ai commencé à avoir des problèmes financiers. À l'époque, je ne pouvais même pas payer les Sabums. Malgré la perte nette de l'exploitation du Chung Do Kwan, j'ai continué à organiser des cérémonies et des tournois, et à diffuser le Chung Do Kwan et le Taekwondo dans des articles de presse publiés.
Après plusieurs mois, je suis revenu à Séoul et j'ai découvert que Lee Won Kuk et sa famille s'étaient tous enfuis au Japon. Je pensais qu'ils vivaient à Pusan. Yong Taek Chung s'est également enfui au Japon, mais est revenu plusieurs fois au cours de l'année. Cependant, il ne savait pas quelle était la situation de Lee Won Kuk et de sa famille Yong Taek Chung et Moon Myung Ja étaient jaloux de la croissance de Chung Do Kwan et ont conçu un plan pour séparer le Chung Do Kwan. Enfin, ils ont formé un lien illicite avec des membres mécontents du Chung Do Kwan et sont retournés en Corée. Ils ont obtenu non pas un certificat de nomination (Im Myung Jung), mais un avis (Ji Ryung Jung) signé par Lee Won Kuk. Le 4 juin 1959, l'avis a été donné à Uhm Woon Kyu.
Les traîtres coréens qui se sont enfuis au Japon étaient pour moi des regrets. Ils ne savent pas qu'ils seront punis enfin. Nam Tae Hi m'a demandé de donner un certificat de dan à Choi Hong Hi, le commandant de la 29th Infantry Division, qui avait de l'expérience en arts martiaux (Sado), afin que nous puissions utiliser son autorité militaire pour répandre le Chung Do Kwan. Pour contribuer au développement du Taekwondo, j'ai remis à Choi Hong Hi, en 1955, un certificat honorifique de 4ème Dan signé par moi-même, Son Duk Sung.
En 1957, Choi Hong Hi a insisté pour que je lui donne un 6ème Dan et a envoyé un certificat qu'il a préparé en mon nom pour que je signe. Parce que Choi et moi étions des frères jurés, et parce que mon frère cadet avait un 6ème Dan, il en voulait un aussi. J'ai déchiré le certificat qu'il m'a envoyé sans le signer. Le Général Choi Hong Hi envoyait aussi des instructeurs (Sabums) au Vietnam, mais il l'a fait de sa propre autorité et a choisi le nombre d'instructeurs à envoyer sans me consulter. Il a également menti et a déclaré qu'il avait 24 ans d'expérience dans la pratique des arts martiaux (Sa Do Soo Ryun) et qu'il propageait la propagande sur lui-même. Par conséquent, il était inévitable que je devais annuler son certificat Honorary 4th Dan et son poste honorifique de Kwan Jang.
La nomination des Sabums.
Après avoir reçu le poste de 2ème Kwan Jang du Chung Do Kwan, j'ai nommé Min Woon Sik, Hyun Jong Myun et Uhm Woon Kyu comme Sabums. Plus tard, j'ai nommé Nam Tae Hi en tant que Sabum et Uhm Woon Kyu en tant que Sabum Permanent ou Permanent (Sang Im Sabum). Cependant, Hyun Jong Myun, Uhm Woon Kyu et Nam Tae Hi ont agi comme s'ils étaient en guerre contre moi et ont fréquemment contacté des gens qui se sont enfuis au Japon. Qui peut nommer un Kwan Jang dans un dojang privé, sauf la personne.

morale ayant l'autorité? Je suis moi-même prêt à abandonner ma position en tant que Kwan Jang, si je vois une personne prometteuse et capable qui peut être le prochain successeur, mais je suis toujours à la recherche de cette personne. Il n'y a aucune excuse pour les actions d'Uhm Woon Kyu, quand il m'a envoyé enseigner le Taekwondo à l'Académie militaire de Corée, à l'Université Sung Kyun Kwan et à l'Université nationale de Séoul. Il aurait dû mieux connaître en tant que personne éduquée. Mais je suis très désolé pour ceux qui ont reçu juste une déclaration d'avis (Ji Ryung Jung) et pas un certificat de nomination (Im Myung Jung) de lui. S'il pensait à toutes les autres écoles de Taekwondo et au futur de Chung Do Kwan, il ne ferait pas une telle trahison. Je veux que les sages citoyens de Corée jugent cette affaire. Quand j'ai découvert ces choses, je les ai expulsées des membres au nom de mon nom. D'autant plus que le Chung Do Kwan s'unira de plus en plus et s'entraînera rigoureusement pour des tournois dans le futur, alors ne soyez pas dérangé par cette action.
Membres expulsés: Hyun Jong Myun - Uhm Woon Kyu - Nam Tae Salut
Annulation du certificat honorifique de 4ème Dan et du poste honorifique de Kwan Jang: Choi Hong Hi
15 juin 1959
Kwan Jang Son Duk Sung

Agissant rapidement sur une telle action, Choi Hon Salut, a rassemblé tous les autres membres des meilleures écoles et a assumé le rôle de chef de file de Chung Do Kwan:
«À la fin de l'automne de 1959, j'ai invité chez moi tous les chefs des 4 meilleurs Kwans. Byung Jik représentait Song Moo Kwan; Yoon, Kwe Byung a représenté Ji Do Kwan; Lee, Nam Suk représentait Chang Moo Kwan; et Hwang, Ki a représenté Moo Duk Kwan; alors que je représentais Oh Do Kwan et Chung Do Kwan. "
À la suite de cette réunion, le 3 septembre 1959, l'Association coréenne Tae Kwon Do est née. Son premier président était Choi Hong Hi, qui nomma Woon Kyu Uhm - la même année - en tant que nouveau chef d'école (Kwan Jang) de l'école Chung Do Kwan. Le général Choi a été élu président en raison de son poste de général dans l'armée coréenne (sous régime militaire) et de la promesse qu'il a faite à d'autres chefs d'établissement de promouvoir le Taekwondo.
Voyage aux États-Unis d'Amérique
En avril 1963, Duk Sung Son a voyagé aux États-Unis d'Amérique, où il a commencé à enseigner le Tae Kwon Do ou «Korean Karate»

 

 

comme on l'appelait à l'époque. Ses premiers cours ont eu lieu à Central Park à Manhattan et au sous-sol de la synagogue du centre-ville de New York . À la fin de 1963, il établit des cours réguliers à New York. [8]
Bientôt, il a commencé à enseigner à l' Académie militaire de West Point, aux universités de Princeton, de New York, de Brown et de Fordham, à l' Université de New York à Stony Brook et au YMCA du New Jersey entre autres. Il a également créé l'Association Tae Han Karate, qui en 1966 est devenue l'Association mondiale du Taekwondo.
L'organisation grandit rapidement et en 1965, un groupe d'instructeurs coréens, dont certains sont des anciens élèves de Duk Sung Son en Corée, s'établissent dans le pays et leurs premières ceintures noires commencent à promouvoir l'art martial aux États-Unis. En 1969, Luke Grande arrive au Venezuela et fonde la première école Tae Kwon Do Chung Do Kwan dans ce pays. En 1987, Rod Preble a commencé à enseigner l'art martial en Australie .
Le Grand Maitre Duk Sung Son est décédé le 29 mars 2011 à Newport Hospital, Newport, RI, États-Unis d'Amérique.


GM Lee Woon Kuk est parti en 1950 sous la pression politique et les circonstances stressantes justes avant l'éclatement de la guerre de Corée. Je crois qu'en l'absence de GM Lee Woon Kok, Yung-Jun Yoo a repris l'enseignement au Chung Do Kwan pendant très peu de temps, mais n'a pas été officiellement nommé Kwanjangnim. Après que la guerre a éclaté, Yung-Jun Yoo a disparu Dans l'article ci-dessus, GM Son déclare que quand il est retourné à Séoul en 1951, il a trouvé Hyung Jong-Myun à la tête de l'école. Pendant la guerre de Corée, Yung-Jun Yoo a disparu et se retrouve plus tard en Corée du Nord. Son Duk-Sung affirme que le GM Won-Kuk Lee lui a demandé de devenir le prochain Kwanjang en 1951. De 1951 (ou 1950) à 1959,LE gRAND mAître Son duk son était le Kwanjangnim officiel du Chung Do Kwan étant le "successeur" du Grand Maître Won Kuk Lee.

3-GRAND MAître hum woon kyu

 

 

 

 

le grand maître UHM Woon Kyu étudiant de la première génération était le 4ème kwan jang après LES gmT Lee Won kuk, yoo ung jun, et son duk sung .

Maître UHM réputé pour son « Yidan YopTchagi » a un style axé sur les techniques de jambes avec accélérations rapides et une bonne stratégie de déplacement.

Il contribue à élaborer les règles actuelles régissant le Taekwondo moderne en terme de formation et de combat sous la forme sportive. Il a également été instructeur spécial pour l'armée sud-coréenne et a joué un grand rôle dans la formation et le développement de l'Association coréenne de taekwondo (KTA), de la Fédération Mondiale de Taekwondo (WTF) et du Kukkiwon (World Taekwondo Headquarters).

Étudiant de première génération du gmt LEE Won Kuk, le gmt UHM est en Corée, considéré comme un Trésor National Vivant. En tant que chef du Chung Do Kwan et président du Kukkiwon, il a passé des décennies à défendre l’universalité du Taekwondo, à promouvoir l'éthique, l’excellence technique, le sens de l’honneur et l’esprit d’entraide, qui ont fait du Tae Kwon Do un Art Majeur dans le monde des arts martiaux. Il est l'une des figures les plus importantes du taekwondo en Corée et dans le monde d'aujourd'hui.

 

4-grand maître hyun jong-myun

 

 

Grand Maître Hyun Jong Myun: Était un des premiers étudiants du Chung Do Kwan. En 1959, Elève du Grand Maître LEE WON-KUK


Le Grand Maître Hyun Jong Myung a rencontré le GM Hwang Ki où il travaillait au bureau de chemin de fer, et ils ont parlé d’arts martiaux. Le GM Hwang avait appris quelques arts martiaux alors qu'il était en Mandchourie, ce qui était différent de ce que GM Hyun Jong Myung apprenait au Chung Do Kwan.

GM Hyun Jong Myung a commencé à montrer à GM Hwang ce qu'il étudiait au Chung Do Kwan et ils ont finalement ouvert une classe à la gare ferroviaire avec le GM Hyun jong myung comme instructeur principal et GM Hwang en tant qu'administrateur.

Dans le livre l'histoire du Moo Duk Kwan, on dit que GM Hwang a appris le karaté okinawan à partir de livres mais ce n’est pas prouver et donc ce n’est que spéculation, c'est ce que cela signifie vraiment, c'est que GM Hwang a appris du GM Hyun jong Myung et qu'il y avait peut-être un livre de Funakoshi Sensei dans la bibliothèque de la gare ferroviaire et c'est ainsi que le thème des arts martiaux est apparu entre eux. Mais encore une fois, une spéculation.

Par la suite Le général Choi Hong Hi l'a désigné comme le chef de l'union étudiante. Le général Choi a parlé au Président fondateur de l'Université de Kyung-Hee, le Dr Choue Young-Seek à propos de l'initiation du Taekwon-Do pour la formation à l'institution. Hyun Jong-Myun est devenu le premier instructeur à l’Université de Kyung Hee qui a été fondée en 1949 et a été le premier collège à avoir le Taekwon-Do dans sa formation.
Le Grand maître Hyun Jong Myun à fait partie du comité pour la création dans le développement des formes avec GMt lee yong sup de l'académie song moo kwan , le gmt park hae man de l'académie du chung do kwan , le gmt kwak kun sik de l'académie du chung do kwan et du gmt kim soon bae de l'académie chang moo kwan ils créèrent les poomsaeS PALGWE destinés aux adultes , les poomsaeS pour les ceintures noires ( youdanja ) de koryo à sipjin et les poomsae pour les trÉs hauts grades ( godanja ) de jitae à ilyo ! devenant finalement le directeur de l’Ecole de l’Oh Do Kwan. En tant que tel, il A joué un rôle déterminant dans le développement du Taekwondo, en plus d'être instructeur militaire ou instructeur de Taekwon-Do original, important et influent.

 

5-grand maître min woon sik

 

 

le grand maître min woon sik , il Était un des premiers ceintures Noires du Grand maître LEE WON KUK , il fut nommé en l'absence de ce dernier par le kwan jang de l'époque le grand maître duk sung son , SABUM de l'école CENTRAL du Chung do kwan .

 

 

6- grand maître han in sook

 

 

 


7-grand maître yong chung taek

 

 

 

 

Le grand maître Yong Taek Chung est né à Séoul, en Corée, le 3 mars 1921. Alors que sa famille était très respectée et faisait partie de la HAUTE SOCIété, elle a tout perdu pendant l'occupation japonaise et, comme la plupart des autres, luttait pour survivre. Le grand maître Chung s'est intéressé à l'art martial quand il était enfant. Cependant, il était illégal à l'époque d'enseigner ou d'apprendre ouvertement l'art martial en Corée. Ce n'est qu'à 19 ans, que le Grandmaster Chung commença à s'entraîner dans l'art de Tang Soo Do sous la direction du Grand Maître Won Kuk Lee. Quelque temps plus tard, après que la formation d'arts martiaux soit devenue légale, le Grand maître Chung est devenu le septième étudiant à obtenir son diplôme et à obtenir sa ceinture noire au Chung Do Kwan .

Beaucoup d'histoires et de légendes sur le Grand Maître Chung ont circulé parmi les étudiants de Chung Do Kwan et il deviendra presque une figure mythique à cause de ses exploits. Surtout sa participation à aider à débarrasser la Corée du crime organisé et aussi aider dans l'effort anti-communiste. le Grand maître Chung devait rester l'un des meilleurs élèves du grand maître Lee et garder une relation étroite avec son instructeur pour le reste de sa vie. Après que le Grand Maître Won Kuk Lee eut pris sa retraite et s'installa au Japon, le Grand Maître Chung suivit rapidement son professeur, s'installant à Tokyo et ouvrant le premier club de branche de Chung Do Kwan à l'extérieur de la Corée. En 1955, le Chung Do Kwan (comme toutes les écoles d'arts martiaux coréens) adopta officiellement le nom de « Tae Kwon Do » pour son programme d'arts martiaux et le Grand Maître Chung se retrouva au Japon pour enseigner un art martial coréen.

Le Grand Maître Chung s'est rapidement imposé comme une figure majeure de la communauté des arts martiaux de Tokyo en tant que Président de l'Association All Japan Tae Kwon Do. En 1959, alors qu'il était encore à Tokyo, Grandmaster Chung remporta le prestigieux Tournament of Masters.C'était un exploit extraordinaire puisque les maîtres d'autres styles d'arts martiaux du monde entier étaient invités.

En 1974, le Grand Maître Chung décide d'apporter son expertise aux Etats-Unis. Après avoir regardé plusieurs villes potentielles, il décida que la région du Midwest allait à son goût et le Grand Maître Chung s'installa à Kansas City, Missouri, et ouvrit l'école de karaté de Chung au 514 West 75th Street. Plus tard, Grandmaster Chung a ouvert un deuxième emplacement à Overland Park, Kansas. En plus d'enseigner dans ses deux écoles principales, il a supervisé des clubs de branche dans toute la région métropolitaine de Kansas City.

Pendant le temps du Grand Maître Chung à Tokyo et à Kansas City, il recevait régulièrement des visites de son ancien instructeur, Grandmaster Lee won kuk . C'est au cours de l'une de ces visites en 1984 quele grand maître Chung reçut le grade de ceinture noire du neuvième degré ainsi que le titre officiel de directeur mondial du Chung Do Kwan du grand maître Lee won kuk . En 1988, le Grand Maître Chung se retira de l'enseignement, transférant ses écoles à ses étudiants, et s'installa à Garden Grove, en Californie.

 

8-grand maître kang suh chong

 

 

 

le grand maître Kang Suh Chong a commencé sa formation d'arts martiaux en 1938 à Yudo par le Su Bahk Do, et devint plus tard un étudiant de Tang Soo Do / Kong Soo Do avec le gmt Lee Won Kuk (fondateur de Chung Do Kwan) il a été diplômé ceinture noire de la première classe de l’école du Chung Do Kwan. En 1953, il a fondé sa propre branche de Tae Kwon Do et l'a nommé Kuk Mu Kwan. De 1957 à 1969, Kang a été instructeur en chef de la Korean Central Intelligence Agency (KCIA), anciennement connue sous le nom de Koréan Military Intelligence Agency, et de 1960 à 1968, il était l'instructeur commandant de l'armée de la République de Corée.
Kang est venu aux Etats-Unis avec sa Famille en 1969, il était déjà 8ème Dan Ceinture Noire, et a fondé sa propre académie de Tae Kwon Do à Brooklyn, New York. Physiquement, il était connu pour son pouvoir, ses techniques de rupture et sa connaissance supérieure des Formes de Chang Hon. Il est devenu le premier président de l'Association américaine Tae Kwon Do (ATA) de 1969 à 1978. Cependant son nom n'est pas mentionné dans l'histoire de l'ATA. Même si Haeng Ung Lee (co-fondateur d'ATA) était un étudiant de Kang. Cela est dû à la prise de contrôle politique de l'ATA par HU Lee en 1978.
Il a été vice-président de la Fédération internationale Tae Kwon Do à la fin des années 1970. Il est actuellement président de la Fédération américaine Tae Kwon Do, basée à Brooklyn, New York .

 

9-grand maître joon ki baek

 

 

 

 

 

le grand maître et Colonel joon ki Baek et un des premiers élèves du GMt lee won kuk de l'école du CHUNG DO KWAN il a enseigné ensuite le Taekwon-Do AU 1 Corps d' Armée au milieu des années 1950, puis en 1955 enseigné le Taekwon-Do aux troupes étrangères et en 1957.
En 1959 , il a été membre de l'équipe historique de démonstration militaire Taekwon-Do à
Vietnam et à Taiwan. En 1962 , il a contribué à créer l'équipe de l' Armée Taekwon-Do. En 1963 , il
appliquée avec 10 autres pour le poste de l'
instructeur-chef au Vietnam. Comme un
Major , il a été approuvé par un groupe de généraux de l' armée 7-homme et déployé en tant que chef
Taekwon-Do Instructeur au Vietnam en 1964. Ce fut un processus officiel qui a été
supervisé par l
'Assemblée nationale ROK. Il a participé à la compilation coréenne armés
Forces Taekwon-Do circa 1965. Le Colonel Baik était un membre POUR PROMOUVOIR LE TAE KWON DO DANS L'ARMéE et il a formé et développé (le Vietnam Taekwon-Do Association).
quand il a été Directeur du Groupe de l'instructeur militaire Taekwon-Do en Octobre 1965
et a servi comme
président d' honneur, Il a effectué une démonstration à l'ambassade américaine à
Vietnam qui a suscité beaucoup de publicité. Il a aussi enseigné le Taekwon-Do en utilisant la terminologie coréenne
Puis le Major Baik a également été le premier Instructeur pour enseigner les nouvelles formes les ( Chang Hon Tuls). le Colonel Baik a reçu une médaille du gouvernement du Vietnam pour son enseignement et ses efforts pour développer le tae kwon do, il a également été promu à 7e Degré (VII Dan) Ceinture NoirE par le Oh Do Kwan.
Après cette mission terminée, il irait sur servir comme attaché Coréen au Consulat du Japon ,il a joué un rôle dans le soutien Taekwondo au japon. De retour en Corée , il était actif avec l'Association coréenne de Taekwondo Et a également servi en tant que Kwan Jang Nim de l'Oh Do Kwan 1983-1988

10-grand maître nam tae hi

 

 

 

 

 

Colonel Nam Tae-Hi

(Mars 1929 - Novembre 2013)

La personne que le général Choi hong hi a décrite comme: "Son bras droit".

le grand maître Nam Tae Hi était un étudiant précoce et senior du Grand Maître Lee Won-Kuk, fondateur du Chung Do Kwan. Il a partagé ses connaissances des arts martiaux coréens dans l'armée (École des transmissions militaires ou des transmissions) depuis 1947. En 1952, il a voyagé aux États-Unis pour l'entraînement militaire et a eu l'occasion de démontrer Tang Soo Do sur leurs bases d'entraînement. En tant que jeune officier commissionné, il forma le Hwa Rang Do Kwan à la fin de 1952 - début 1953, lorsqu'il fut affecté au 1 er camp d'entraînement militaire sur l'île Jeju. C'est là qu'il a enseigné Tang Soo Do aux soldats et qu'il est venu ici en contact avec le général Choi qui l'a recruté et affecté à la 29e division qu'il était en train de former. Là, il est devenu l'instructeur de Tang Soo Do pour le Général Choi quand le Général a formé la 29ème Division d'Infanterie "Poing". Le général Choi l'a promu de Lieutenant à Capitaine et à partir de ce moment-là, le futur Colonel s'est concentré sur la formation d'instructeurs d'arts martiaux pour l'armée.

Le colonel Nam a réalisé un moment historique dans l'histoire du Taekwon-Do quand son poing a cassé 13 tuiles avec un coup de poing avant une démonstration devant le 1er président coréen Rhee en septembre 1954. Ce moment magique a conduit le président à diriger le général Choi pour enseigner le tae kwon do à toutes les troupes militaires. C'est cette performance qui a fait grimper le Taekwon-Do pour la première fois sur un chemin d'une croissance mondiale jamais vue dans tous les arts martiaux. Il est crédité d'avoir aidé le Général Choi à créer les deux premiers modèles de Taekwon-Do coréens, Hwa-Rang et Choong-Moo, vers 1955. L'année suivante, il a aidé son élève et son assistant le Sgt. Han Cha-Kyo a concevoir les ( Ul Ji Tul ) avec le Général Choi.

En tant que Capitaine, Nam devint le Directeur du Taekwon-Do pour l'armée RoK sous le commandement du général Choi vers 1957. En 1959, il dirigea l'équipe historique d'exposition de Taikwon Do que le général Choi mena au Vietnam et à Taïwan. C'était la première fois que le Taekwon-Do était démontré à l'extérieur de la Corée. Plus tard cette année, il a été installé en tant que directeur de l'Association coréenne de Taekwon-Do.

En 1962, il a aidé à créer l'équipe de l'armée de Taekwon-Do. En décembre de la même année, il était en charge du 1 er lot de Taekwon-Do militaire des instructeurs officiellement envoyés au Vietnam. Sa mission à l'étranger d'enseigner le Taekwon-Do aux troupes et aux civils vietnamiens a duré un an. Cela lui a valu l'honneur et la distinction d'être appelé le père du Taekwon-Do vietnamien. C'est là que le major Nam a enseigné au premier étudiant civil vietnamien, Van Binh Nyugen, un homme de judo qui deviendra l'un des 7 promus au 9 e Dan Grandmaster par le général Choi.

À la suite de la révolution du 16 mai 1961, qui a vu une dictature militaire prendre le contrôle du gouvernement en Corée du Sud, la nouvelle junte militaire au pouvoir a publié un décret ordonnant à toutes les organisations sociales de se consolider et de se réformer. Cette directive incluait les arts martiaux. Comme l'histoire le montre, les gouvernements militaires iraient sur le Taekwon-Do d'impact au cours des prochaines décennies. Lorsque les groupes d'arts martiaux se sont réorganisés, ils ont rejeté le nom du Taekwon-Do que le colonel Nam a soutenu sans succès, perdant au nom du nouveau compromis de Tae Soo Do.

Le colonel Nam était un membre fondateur de l'ITF. Il a été président du Comité de promotion de l'ITF lors de sa création en 1966. Le colonel Nam a été vice-président de l'ITF en 1969 et président de l'Asia Taekwon-Do Federation 1968. Après sa retraite de l'armée en tant que colonel, il a continué à travailler à répandre le Taekwon-Do dans le monde entier. Il a visité 24 pays en 1970, 28 en 1972 et en 1973 il a déménagé à Chicago, où il a ouvert une école. Le Colonel Nam a aidé à organiser la Fédération de Taekwon-Do des Etats-Unis et a été un ITF VIII Dan (8 ème Degré) en 1973. Il a finalement dû se séparer de l'ITF et se distancer du Général Choi, sensibilisé par les réalités politiques de l'ère de la «guerre froide» entre le sud et Corée du nord.

 

11-grand maitre ko jae chun

 

 

LE COLONEL KO JAE-CHUN était un des premiers élèves du karaté coréen d'abord à L’École Moo Duk Kwan, puis au Chung Do Kwan.
Il a continué à établi une école qu'il a appelé le Chung Ryong Kwan à Kwang Ju.
Quand dans l'armée, il a rejoint l’Oh Do Kwan après ouvert en 1954, où il deviendrait un instructeur. Il est allé enseigner à Kwang Ju circa 1957. En 1959, il était membre de la manifestation militaire historique du Tae Kwon Do .Le Grand Maitre Ko Jae-Chun faisait partie de l’équipe de démonstration qui s’est produite au Vietnam et à Taiwan, marquant la première fois que le Tae kwon-Do était exposé à l'extérieur de la Corée. Le colonel Ko Jae Chun a été directeur et examinateur de première Association Coréenne de Tae Kwon-Do, formée en septembre 1959.
Ce maître original a occupé un poste au sein du comité de promotion du Tae Kwon-Do de l'armée dans les années 1960. Et en 1962 le futur Colonel aida à créer l'équipe de l'armée de Tae kwon-Do.
Comme Lieutenant-colonel, il a été nommé commandant de l'armée coréenne
Groupe de l'instructeur du Tae Kwon-Do au Vietnam en décembre 1969.
Après l'achèvement de son tour de service dans la guerre du Vietnam,
il est devenu le
directeur de L’éducation physique pour l'école d'administration de l'armée de la République de Corée.
Le ministère de l'éducation de la République de (sud) Corée l'a intronisé dans leur Hall of Fame pour son effort de propagation de l’éducation physique, c'était l'honneur le plus élevé qu'un artiste martial de Corée pouvait remporter.

 

12-grand maitre kwak kun sik

 

 

le grand maître kwak kun sik , membre du dojang central du chung do kwan et ensuite il est devenu membre de l' OH DO KWAN .

Le Grand maître kwak kun sik à fait partie du comité pour la création dans le développement des formes avec LE GMt lee yong sup de l'académie song moo kwan , le gmt hyun jong myun de l'académie du chung do kwan , le gmt park hae man de l'académie du chung do kwan et du gmt kim soon bae de l'académie chang moo kwan ils créèrent LES poomsaes palgwe destinés aux adultes et les poomsaeS pour les ceintures noires ( youdanja ) de koryo à sipjin et les poomsaes pour les trÉs hauts grades ( godanja ) de jitae à ilyo !

 

13-grand maitre kim suk kyu

 

 

Lieutenant - colonel Kim Suk-Kyu
Le colonel Kim a enseigné Taekwon-Do au Corps d' Armée. Il a été directeur de
Taekwondo

le grand maître
Kim était l'instructeur en chef au Siège de l' armée en 1961.
Il a servi comme Kwan Jang Nim de l'Oh Do Kwan
1961-1966. Le colonel Kim a été déployé au Vietnam comme instructeur militaire Taekwon-Do.
En 1966 , il a été nommé quand il était le lieutenant - colonel en tant que commandant et instructeur du groupe des militaires Coréen .
Il a ensuite organisé et dirigé une manifestation avec des militaires Coréen
Instructeurs au Vietnam puis à Bangkok en Thaïlande, hôte des Jeux asiatiques en 1967. L’ Équipe a réalisé au cours de 3 jours la célébration de la Journée de la Corée qui était Parrainée par le Gouvernement de la RDC. En Novembre 1969, il a terminé son mandat d'administrateur puis est retourné en Corée et a ensuite été affecté comme attaché militaire aux Ambassades en Amérique du Sud et Il a été l'un des principaux personnages pour créer l'Argentine Taekwondo
Association, la Bolivie Taekwondo Association et le Pérou Taekwondo Association .

 

14-GRAND MAîTRE HAN CHA KYO

 

(20 juillet 1934 - 1996)

 

 

Le Grand Maitre Han Cha Kyo était un maître sud-coréen du taekwondo et l'un des douze maîtres originaux du taekwondo de la Korea Taekwon-Do Association . En Corée il a été formé par les Instructeurs de l’époque au Chung Do Kwan. Après une carrière dans l'armée sud-coréenne, il a émigré aux Etats-Unis d'Amérique en 1971. Après avoir enseigné le taekwondo pendant de nombreuses années à Chicago, il est mort en 1996.
Première vie
Han est né le 20 juillet 1934 à Séoul, en Corée, pendant la période de l'occupation japonaise . Il s'est entraîné sous trois maîtres d'arts martiaux: Nam Tae Hi , Duk Sung Son et Woon Kyu Um. De 1950 à 1959, avec le Général Choi Hong Hi et le GMt Nam Tae Hi et d’Autres le GMt Han Cha Kyo a servi comme instructeur d'art martial dans les forces militaires coréennes, assistant Instructeur dans la 20ème Division ROK Armée Division , Instructeur Mlitaire en Chef au 4ème Corps de la Défense de la Corée, Instructeur Chef de la division des Armées Coréennes en 1955 , Instructeur en Chef de la base Américaine Daejeon etc etc au cours des années 1960. Sa carrière a continué avec des affectations militaires et le leadership des équipes de démonstration à l'étranger. En 1965, Han a été classé 6ème dan.
États-Unis
En 1971, Le GMt Han Cha Kyo émigre aux États-Unis et s'installe à Chicago. Ensemble avec son frère Han Min Kyo, tous deux 9ème dan, ils ont développé leur méthode et ont obtenu des brevets pour la reconnaissance de celle-ci . Il a fondé la fédération universelle de Tae Kwon Do autour de 1980. Le Grand Maitre Han Cha Kyo est décédé en 1996.

 

15-GRAND MAître jo sunG il

 

 

 

16-GRAND MAÎTRE LEE SA MAN

 

 

 

17-GRAND MAÎTRE JHOON-RHEE

 

 

7 janvier 1932 - 30 avril 2018

Jhoon Goo Rhee (né le 7 janvier 1932), connu sous le nom de Jhoon Rhee , est un maître sud-coréen du taekwondo. Il est largement reconnu comme le «père du taekwondo américain» pour avoir introduit cet art martial aux États-Unis depuis son arrivée. Les années 1950. Le Grand Maitre Jhoon Goo Rhee est classé 9ème dan .
Le Grand Maitre Jhoon Goo Rhee est né le 7 janvier 1932 en Corée, pendant la période d’occupation japonaise . Il a commencé à s'entraîner aux arts martiaux à l'âge de 13 ans, avec les connaissances de son père puis a reçu l'entraînement de l’Ecole d'arts martiaux du Chung Do Kwan avec comme instructeur le Grand Maitre Nam Tae Hi.
Pendant les années 1960, Rhee s'est lié d'amitié avec Bruce Lee - une relation dont ils ont tous deux bénéficié en tant qu'artistes martiaux.
En 1973, Rhee a fait son seul film d'arts martiaux, intitulé When Taekwondo Strikes .
En 2000, Rhee était le seul Coréen-américain nommé parmi les 203 immigrants les plus reconnus au pays par le National Immigrant Forum et les services d'immigration et de naturalisation.
Rhee a été intronisé au Temple de la renommée du Taekwondo en 2007, et il est répertorié à la fois comme le «Pionnier du Taekwondo américain» et le «Pionnier du Taekwon-Do en Russie». Rhee est répertorié en tant que pionnier aux Etats-Unis (années 1950, 1960 et 1970) dans la liste de Chang Keun Choi des pionniers de taekwondo.
Jhoon Rhee a également joué dans un long métrage en 1980. Il était intitulé Return of Rhee en Corée et pour les marchés asiatiques et internationaux. Il a été rebaptisé Rampage pour la distribution américaine, mais n'a jamais été publié en Amérique. Jeff Smith, le protégé de Rhee, et Randy Anderson, étudiant, ont été les vedettes de la photo qui a été filmée à Séoul et à Busan , en Corée du Sud.

 

18-grand maître kim bong sik

 

 

Oh Do Kwan, à l'origine appelé Dae Han Taekwon-Do Oh faire Kwan Jung Ang Bon Kwan à Séoul, qui a formé les branches militaires coréennes, la police coréenne à travers la Corée du Sud.
Le général Choi Hong Hi a fondé le Oh Do Kwan avec Nam Tae Hi au milieu des années 1950 dans le cadre du programme d'entraînement physique de l'Armée de la République de Corée. Les premières personnes à instruire l'armée de la République de Corée à "Tang Soo"
Do "(comme Taekwondo a été appelé au début des années 1950) étaient Nam Tae Hi, Woo Jong Lim, Ko Jae Chun, Kim Suk Kyu, Baek Joon Ki, Kwak Keun Sik, Kim Bong Sik, Han Cha Kyo, Kim Bok Man (presque tous étaient à l'origine des membres de Chung Do Kwan).
Général de brigade Woo Jong Lim; M. Han Cha Kyo, l'instructeur en chef à Singapour et M. Cha Soo Young ont finalement continué à diffuser l'art dans le monde.

 

 

GRAND MAÎTRE IN MOOK KIM

 

 

le Grand Maître in mook kim ( à Séoul en 1934) en 1940 .

il ASSISTE DANS SA JEUNESSE à une incroyable démonstration des moines bouddhistes au temple de la montagne de gumkang et cela à été sa première impression des Arts Martiaux.

1953 OBTENTION DE LA cEINTURE NOIRE 1ère Dan au Chung do kwan central dojang . TRès tôt il est devenu membre de la black belt démo team et à étè nommé capitaine de l'équipe de taekwondo de l'université hongik.

1957-1960 est devenu l'instructeur en chef du 1èr corps d'armée ainsi que l'instructeur en chef au quartier général de la république de corée .

1964 En tant que ceinture noire 5ème Dan , le grand maître Kim à étè nommé PRéSIDENT ET INSTRUCTEUR en chef de la branche chung do kwan direction ui jong - bu .

1967 LE GRAND MAître atteint la ceinture noire 6ème Dan de l'international Taekwondo fédération

( fondateur général choi hong hi ) .

1968 Le Grand maître est nommé instructeur FIT MID-west ambassadeur de chang heon itf formulaire du Général choi hong hi .c'est alors qu'il ouvre son école à des moines dans l'iowa .

1972 ATTEINT La ceinture noire 7ème Dan de l'itf .eN 1976 PENDANT SON SéJOUR AUX ETATS-UNIS , le grand maître à poursuivi son dévouement à l'Art du CHUNG DO KWAN TAEKWONDO ASSOCIATION ( acta ).

1990 A OBTENU LA CEINTURE NOIRE 9ème Dan directement du fondateur de l'ecole du Chung do kwan le GRAND MAÎTRE lee won kuk .

AUJOURD'HUI LE GRAND MAître continue d'enseigner les valeurs et les principes du chung do kwan avec des Écoles au Texas , iowa , minnesota , kentucky l'hÉritage de l'acta s'est Étendu à des centaines d'Étudiants au fil des ans .

 

grand maître woo jong lim

 

 

Major-général Woo Jong-Lim Major-général (2 étoiles) (numéro de série de l'armée: 209252)

Général Woo Jong -Lim était un ancien instructeur militaire de Taekwon-Do. Il est devenu directeur de Taekwon-Do pour la première armée coréenne vers 1957. Vers la fin des années 1950, il ouvrit la première école civile de Taekwon-Do Oh Do Kwan. Avant cela, l’Oh Do Kwan était limité au personnel militaire. Maintenant, le Taekwon-Do original qui était en cours de développement était également disponible à la population civile. Général Woo faisait partie de l'équipe de démonstration de Taekwon-Do à l'extérieur de la Corée lorsqu'il a voyagé au Vietnam et à Taiwan En 1959, en tant que commandant, il proposa un programme de Taekwon-Do pour le 1 st L'armée et tous les mercredis étaient désignés le jour du Taekwon-Do. En conséquence, tous les soldats du 1 st
L
'armée s'est entraînée ce jour-là au Taekwon-Do. En 1966, le département de la République de Corée, Défense a émis l'ordre n ° 95 qui a fait cette norme à travers le militaire de la République de Corée, indépendamment de la branche de service. Il a enseigné le Taekwon-Do aux soldats recrus en formation en tant que commandant sous le commandement du général Choi Hong Hi au Centre de formation de l'armée No San circa 1960.
Le général Woo a servi comme président du département de l'armée de Taekwon-Do , il était un Membre du comité de promotion de l'armée de Taekwon-Do dans les années 1960. C'était le major-général Woo qui a accueilli le premier tournoi de Taekwon-Do en 1962. Ce championnat a été compromise de 4 catégories, sparring, modèles, puissance (rupture) et spécial (voler) techniques (rupture). C'était clairement le précurseur du tournoi ITF
règles et composition. Également en 1962, il a aidé à créer l'équipe de l'armée de Taekwon-Do.
En 1964, le
lieutenant-colonel Woo Jong Lim a été chargé par l'ambassadeur Choi Hong Hi d’enseigner les Tuls supplémentaires à l'armée.
Il a organisé l'équipe de démonstration du Taekwon-Do de la division Tiger.
Cette équipe à fait plus de 40 démonstrations en 15 jours à la demande du Président Vietnamien, y compris au Palais présidentiel.
Le Dr He-Young Kimm, historien et chercheur réputé, résume le major-général Woo
Des
années 1950 à la fin des années 1960, le général Woo Jong-Lim a travaillé non seulement pour répandre le Taekwon-Do dans l'armée, mais aussi pour l’établir dans les écoles des villes du Pays. "Après avoir terminé ses tâches militaires pour la journée, Il passait son temps à enseigner le Taekwondo DoJang aux étudiants. La plupart d'entre eux étaient des collégiens ou des lycéens. "

Général de brigade Woo Jong Lim

Oh Do Kwan, à l'origine appelé Dae Han Taekwon-Do Oh faire Kwan Jung Ang Bon Kwan à Séoul, qui a formé les branches militaires coréennes, la police coréenne à travers la Corée du Sud.
Le général Choi Hong Hi a fondé le Oh Do Kwan avec Nam Tae Hi au milieu des années 1950 dans le cadre du programme d'entraînement physique de l'Armée de la République de Corée. Les premières personnes à instruire l'armée de la République de Corée à "Tang Soo"
Do "(comme Taekwondo a été appelé au début des années 1950) étaient Nam Tae Hi, Woo Jong Lim, Ko Jae Chun, Kim Suk Kyu, Baek Joon Ki, Kwak Keun Sik, Kim Bong Sik, Han Cha Kyo, Kim Bok Man (presque tous étaient à l'origine des membres de Chung Do Kwan).
Général de brigade Woo Jong Lim; M. Han Cha Kyo, l'instructeur en chef à Singapour et M. Cha Soo Young ont finalement continué à diffuser l'art dans le monde.

 

GRAND MAître yong woo lee

 

Jung Do Kwan a été fondé en 1956 par Young Woo Lee , et était le dernier des neuf Kwans originaux qui ont formé le Kukkiwon . Ceci est détaillé dans "A Modern History of Taekwondo" de Kyong Myong Lee et Kang Won Sik (1 pprouvé par Taekwondo Jung Do Kwan est le programme Kukkiwon. Le nouveau président du Jung Do Kwan est le Grand Maître Seo
LE gRAND MAître YONG WOO LEE Était un des premiers étudiants du Chung Do Kwan , ensuite il à fondé Le Jung Do Kwan (actuellement membre du comité des tests de promotion du Kukkiwon) juste après la guerre de Corée en 1954 à Suh Dae Moon Gu à Séoul. Le Jung Do Kwan n'a eu aucun conflit ou désaccord avec le chung Do Kwan, ce qui était une différence unique par rapport à l'autre branche ou annexe de Chung Do Kwan.

.le gmt Yong Woo lee discute du nom de son école : "Je voulais ouvrir un dojang, mais je ne pouvais tout simplement pas penser à de bons noms !. À cette époque, mon copain d'entraînement Uhm Woon Kyu au Chung Do Kwan à suggéré de sortir la définition de Chung et nommez mon école le Jung Do Kwan. C'était une très bonne idée que j'ai pensé. La signification de Jung Do, « Marcher dans la bonne direction », c'était la bonne signification de l'esprit d'un art martial, alors j'ai décidé pour nommer mon école le Jung Do Kwan."

À l'époque, la superficie du
Jung Do Kwan était d'environ 100 pyongs. Cependant, la nouvelle du programme de formation unique de Lee Yong Woo qui se distinguait des autres écoles a attiré de nombreux étudiants. Pour répondre au nombre croissant d'étudiants, Lee Yong Woo a enseigné cinq cours différents, qui se sont terminés tard dans la nuit.
Avec la devise de l'école, "Je suis un homme honorable sans honte", le
Jung Do Kwan a ouvert des écoles supplémentaires à Masan, Wool San, Chang Won, Mok Po et Kim Je, étendant son pouvoir.
Les premiers élèves du Jung Do Kwan étaient : (1) Jang Yong Gap, (2) Kim Jae Ki, (3) Kim Ki Dong, (4) Oh Bu Woong, (5) Joo Ki Moon et (6) Park Tae Hyun . Plus tard, ont suivi leurs traces (1) Park Kyung Sun, (2) Shim Myung Gu, (3) Kim Myung Hwan, (4) Kim Hak Kuen, (5) Chun Young Kuen, (6) Chun Sun Yong, 7 ) Lee Jong Oh.


Au fil du temps, plusieurs Kwan dont la base provenait du Chung Do Kwan, ont ouvert en Corée. Parmi elles ....

Kuk Mu Kwan, fondée par Kang Suk Chong.
Jung Do Kwan, fondée par Lee Yong Woo.
Chung Ryong Kwan, fondée par Ko Jae Chun.
Oh Do Kwan, fondée par Choi Hong Hi et Nam TaE HI

 

grand maître park hae-man

 

 

 

 

 

naissance le 15 juin 1933 dans la province kyongkido en corée. le gm park hae man a débuté les arts martiaux à 14 ans au lycée par le kwonbop en 1947 au YMCA DE Séoul , par la suite le gm parkhae man s'est dirigé vers les arts martiaux.

1950 : pendant la guerre de corée le gm park hae man est affecté à la rok army signal corps. Rencontre le gm uhm woon kyu, qui est à l'époque 2ème DAN de tae kwon do CHUNG DO KWAN. Le fait de pratiquer les arts martiaux tous les deux les a rapprochés. Le gm park hae-man rejoint le uhm woon kyu au chung do kwan et finalement est promu 1er DAN en 1954. il enseigne à l'université nationale de séoul en 1955 chef instructeur du chung do kwan. en 1959 responsable de l'équipe de démonstration internationale du chung do kwan.

-chef instructeur pour les forces de protection présidentielles à la BLUE HOUSE en 1962 , Il y enseigne pendant 18 ans. chef instructeur au chung do kwan, il dirige l'école des cadres pour les professeurs 4ème dan et plus au kukkiwon (académie de la fédération mondiale). pendant plus de 20 ans actuellement président du chungdokwan, membre de la commission des gradés au kukkiwon, examinateur pour les passages du 6ème au 9ème dan wtf. il a codifié les poom-sé (formes) du tae kwon do moderne. -Actuellement vice-président du chung do kwan.

Le gm park hae-man a passé sa vie à enseigner et promouvoir le tae kwon do dans le monde entier. La richesse de son enseignement est authentique.

le grand maître park hae-MAN EST ACTUELLEMENT LE NOUVEAU PRÉSIDENT DE L'ÉCOLE DU CHUNG DO KWAN Suite au dÉcÉs du grand maître uhm woon kyu le 10 juin 2017.

Serment du chung do kwan École de la vague bleue .

nous, en tant que membres, formons nos esprit et nos corps dans un code strict.
nous, en tant que membres, sommes unis dans l'amitié mutuelle.
nous, en tant que membres, seront conformes aux réglements et obéissons aux instructeurs
nous, en tant que membres, mÉditons et faisons de notre mieux pour devenir patients et forts.

 

grand maître kim yong ho

 

 

LE GRAND MAître kim yong ho est né le 21/10/1941 à sokang dans la province de hwang hae en corée du nord un peu au-dessus du 38ème parrallèle. il vécut dans cette partie de la corée jusqu'en 1950. sa famille s'est déplacée dans le sud suite à la guerre entre les deux corées.

le jeune kim fut introduit dans les arts martiaux en 1954 à inchon dans un gymnase affilié au chung do kwan de séoul dirigé par le maître kang suh chong, qui était à l'époque 4ème dan de tangsoodo. il a obtenu son 1er dan provisoire (chodan bo) de tangsoodo l'année suivante il avait alors 14 ans. son grade fut validé en 1956 devant le grand maître uhm woon kyu, à l'école réputée de la "vague bleue" le chung do kwan à séoul, et en devint le 61e ceinture noire (yoodanja). sa carrière à la confluence des arts martiaux et des relations internationales, soutenu par une solide formation universitaire acquise dans le domaine de l'éducation physique auprès de l'université kyung hee, de 1962 à 1966.

par la suite maître kim allait embrasser en parallèle deux carrières : l'art martial et l'art militaire. il devint également 5ème dan de taekwondo un grade très élevé à cette époque (1967), ce qui fit de lui le plus haut gradé de l'équipe d'experts affectés au vietnam. après 18 mois passés à dalat il fut promu capitaine. de ces années au vietnam ayant connu l'offensive général du têt 1968 il fut affecté par la suite en 1969 dans la capitale sud-vietnamienne saïgon. le capitaine kim fut affecté instructeur de tkd auprès du cabinet de premier ministre sud-vietnamien, le général khiem. à ce poste il forma de nombreuses personnes, gardes du corps, police militaire, officiers, affectés à la sécurité du premier ministre. après trois années passées au sud-vietnam, maître kim yong ho rentra au pays, à séoul dans l'attente de sa démobilisation il fut transrférer à l'école militaire puis affecté au commandement de la compagnie b d'artillerie de la 38 ème division d'infanterie. il fut affecté à la demande d'un général iranien comme instruucteur des forces spéciales iraniennes avec le grade de 6ème dan maître kim partit pour téhéran en 1972 mais il y aura aussi singapour, la malaisie, hong kong, la france, l'angleterre, le maroc, etc... le grand maître kim yong ho qui est devenu le plus jeune 9ème dan wtf, a tenu le poste de chairman de la commission technique de la wtf et est le président de l'académie mondiale de taekwonmudo.

 

grand maître lee kwan young

 

 

 

 

LE GRAND Maître Lee Kwan Young est né en 1946 à Séoul en Corée. SON ENFANCE SE Déroule dans un pays en guerre (la guerre de corée de 1950 à 1953) Il débute les arts martiaux à 9 ans par le tang soo do. (qui deviendra le tae kwon do)Au sein de l'école Chung Do Kwan, Il est 9ème dan Tae Kwon Do depuis 1988. Il est l'un des meilleur spécialiste mondiaux de taekwondo.

son style : le chung do kwan (école de la vague bleue ) il a comme maître à ses débuts maître uhm woon kyu 3ème dan le plus haut gradé à l'époque en corée. l'assistant de maître uhm woon kyu est maître park hae man 2ème dan qui deviendra son instructeur

1966-1967 participe à la guerre du vietnam au sein de la 9ème division d'infanterie de corée (la division white horse) puis instructeur aux étudiants, policiers, militaires de la 7ème division d'infanterie stationnée en corée.

1966-1968 : instructeur de close combat pour les bataillons sud vietnamiens "les rangers" et pour les fameux "berets verts" américains au coeur de la tourmente à plei-ku en 1968. son Engagement terminé, il retourne en corée où il sera pendant un an instructeur de la 7ème division d'infanterie américaine.

le chung do kwan a été adoptée comme académie pour l'armée coréenne principalement pour la discipline d'entrainement très dure la grande expertise des instructeurs possédant l'habileté dans les techniques de combats. les maîtres du tae kwon do chung do kwan entrainaient la majeure partie des unités. la section militaire spéciale de l'école chung do kwan appelé oh do kwan fut attribué au général choi hong hi et au commandant nam tae hi des services spéciaux assisté de han cha kyo, ils étaient tous deux hauts gradés de l'académie du chung do kwan. c'est la naissance de la division d'élite de l'armée coréenne.

1968 : capitaine de l'équipe du chung do kwan. lee kwan young remporte la coupe du président de la république de corée

comment le tae kwon do s'est-il implanté en france ?

1967 : tout a commencé par une démonstration de tae kwon do lors de la réunion du comité international du sport militaire. suite à cette réunion, la fédération française de judo a demandé une démonstration à l'occasion de la coupe de france de karaté 1969. après cette démonstration de tae kwon do henry plée pdg de judo international et marc bigoureau, pdg de sedirep ont demandé à l'ambassadeur de corée de faire venir un expert en france.

la corée a lancé un concours sur le plan national à partir du 5ème dan. il y eut 84 candidats. le concours comprenait trois parties : combat contre plusieurs disciplines, épreuves de casses (technique et démonstration), épreuves écrites.

le vainqueur était un jeune homme de 23 ans nommé lee kwan young, sans doute le meilleur expert de sa génération.

à l'invitation de marc bigoureau de la sedirep, maître lee kwan young arrive en france en septembre 1969 à paris. pionnier du tae kwon do en france. Le parcours des différents dojangs fontenay aux roses, le plessis robinson, chatenay malabry pour commencer orsay, gare de l'est, notre dame de nazareth, malebranche, richelieu drouaut, cirque d'hiver, dourdan, henry chevreau, alésia, lerda, république, volga, pyrénées, le raincy, ivry, grands champs, et montreuil.

1970 : pour la première fois de sa carrière il dirige 2 stages montpellier, marseille

1971 : le club de la gare de l'est, boulevard de strasbourg, puis à la demande d'un finaliste de la coupe de france de karaté rubens vialenc, maître lee kwan young enseigne à orsay. tous les élèves remettent une ceinture blanche puis un club rue notre dame de nazareth qui a été repris par la suite par dominique valéra puis par daniel renesson.

1972 : démonstration pour l'ouverture des jeux olympiques de munich

1973 : maître lee kwan young emméne une équipe française aux premiers championnat du monde à séoul

1974 ouverture 13 rue malbranche à paris

1975 : avec ses élèves français participe aux deuxième championnat du monde à séoul. contacté par la easthong kong films compagny, maître lee kwan young tourne 4 films à hong kong. Retour à paris en 1976, maître lee kwan young ouvre son propre club boulevard de montmartre.

1975 premier passage de grade tae kwon do en europe. assisté de cinq maîtres coréens tous 6ème dan. maître lee kwan young décerne cinq 2ème dan et vingt 1ère dan à des français.

1998 : conseiller technique attaché à la présidence de la fftda

1999 : fête ses 30 années de présence en france. le grand maître lee kwan young est actuellement 9ème dan de tae kwon do et 9ème dan de hapkido 5ème dan de judo. fondateur du hoshin moo sool méthode coréenne de self défense basé sur le hapkido. il enseigne également le haedong gumdo (le sabre coréen)

surnommé le tigre du matin calme, maître lee kwan young a développé le tae kwon do, démonstrations, compétitions et ouverture de salles d'entainements en france et dans de nombreux pays sur tous les continents.

le tae kwon do français doit énormément à cet homme. c'est grâce à lui que le tae kwon do a pu s'implanter en france puis à se développer et acquérir ses lettres de noblesses.

 

grand maître bang seo-hong

 

 

 

le grand maître bang seo-hong (9ème dan) est né le 31 janvier 1945 à séoul débute le tae kwon do en 1957 à l'âge de 12 ans à l'école du chung do kwan (ecole de la vague bleue). il est formé par le grand maître park hae-man. champion de corée en moins de 56 et en moins de 60 kg. trois ans dans l'armée coréenne dans l'équipe de tae kwon do. entraîneur de l'équipe de france en 1979, venu en france à l'invitation de maître lee kwan young en 1973

 

grand maître lee moon ho

 

 

 

 

Lee Moon Ho est un Grand Maître de Taekwondo 9ème DAN, né le 16 mai 1946 à Séoul.
Expert mondialement reconnu, il possède un palmarès exceptionnel et fut, entre autres, entraineur de l'équipe de Corée puis entraineur de l'équipe de France.
Il découvre le Taekwondo (à l'époque appelé Tang Soo Do) à l'âge de 12 ans.
Il commencera la compétition en 1962, à une époque où les protections se résumaient à de simples plastrons de bambous (on peut d'ailleurs en voir un exemplaire conservé au Musée du Kukkiwon, à Séoul) et où les catégories de poids se limitaient à 4, ce qui rendait les différences de poids entre compétiteurs bien plus importantes.
Lee Moon Ho fut le premier à introduire les déplacements lors des compétitions, ce qui a fait de lui un adversaire redoutable.Il EST considéré comme un des pionniers du Taekwondo moderne, un Taekwondo fluide et tout en mouvement.Il décide de quitter la Corée le 26 mars 1977 pour s'installer en France, à Nantes.
À ce jour, en 2010, il y enseigne toujours le Taekwondo (au Palais des Sports de Beaulieu) après plus de 30 ans.
Maître Lee Moon Ho a reçu en mai 2010 un Dobok d'Or dans la catégorie "Personne ayant marqué l'histoire du Taekwondo" qui lui a été remis par la FFTDA à l'occasion de la Coupe de l'Ambassadeur à Lyon.

Palmarès
Détenteur de 12 titres nationaux en Corée du Sud entre 1962 et 1969
Capitaine de l'équipe de l'Université Sung Kyun Kwan de 1966 à 1969
Entraîneur de l'équipe de Séoul pour la 53ème édition des "Jeux Nationaux" de Corée en 1972
Entraîneur de l'Équipe de Corée lors des premiers Championnats du monde de Taekwondo, en 1973 à Séoul
Professeur de Taekwondo à la prestigieuse "Seoul National University" de 1973 à 1977
Entraîneur de l'Équipe de France de 1980 à 1988
Entraîneur de l'Équipe de France aux Jeux Olympiques de Séoul en 1988
À ce jour (juillet 2010) il est toujours Conseiller Technique Régional (Référent technique nommé par la FFTDA) en Pays de la Loire1
Lauréat du Dobok d'Or (FFTDA) 2009-2010, catégorie "Personne ayant marqué l'histoire du Taekwondo"

 

grand maître kwon young-un

 

 

 

le grand maître kwon young-un (9ème dan) est né le 11 juin 1947 et il a fait du tae kwon do sa vie. Il est initié à cette discipline par un ami de son grand frère qui pratiquait l'école du chung do kwan. il commence le tae kwon do à l'école du chung do kwan (ecole de la vague bleue) agé d'une dizaine d'année.

1968, il remporte le titre de meilleur athlète de Corée toutes catègories confondues et il est médaillé par le ministère de la jeunesse et des sports comme meilleur athlète de l'année tous sports confondus.

1968, il part à l'armée pour enseigner le tae kwon do aux parachutistes et y restera jusqu'en 1971. Il était, entre autre, chargé des démonstrations de tae kwon do pour l'armée. Rappelé quelques années plus tard à la demande du ministère des armées pour diriger des démonstrations devant les hauts dignitaires de l'armée. dans le civil, il a été capitaine de l'équipe de démonstration du kukkiwon.

1976 premier séjour en france à l'invitation de maître lee kwan young. le grand maître kwon YOUNG WOON est 9ème dan depuis plus d'une dizaine d'année. il a obtenu le grade le plus élevé à l'âge de 52 ans (l'age minimum requis pour l'obtention du 9ème dan selon les règles du kukkiwon est de 52 ans). il a commencé son apprentissage en tae kwon do il y a plus d'un demi siècle à une époque où les enfants étaient rarement admis dans les dojangs (clubs). actuellement chef instructeur au chung do kwan. il parcoure le monde avec le gm park hae man pour développer le tae kwon do lors de stages.

 

grand maître lee yong seon

 

 

 

GRAND MAÎTRE LEE YONG SEON ( 9ème DAN )
Arbitre Mondial,
Juge technique Européen,
Membre de la commission technique de l’Européan Taekwondo Union,
Membre du comité sportif de la World Taekwondo Fédération,
Titulaire de la Légion d’honneur en Corée du Sud.
Son parcours...
Maître LEE YONG SEON est né le 27 Février 1948 à Séoul, il commence la pratique du TAEKWONDO à l’école du Chung Do Kwan, à l’âge de 13 ans avec Maître Chang Nak Yong. Il devient rapidement l’élève du Grand Maître Uhm Woon Kyu qui a comme chef instructeur le célèbre Park Hae Man.
Tout en obtenant son diplôme d’ingénieur en génie mécanique à l’université de Seong Kyun Kwan, il s’affirme comme un redoutable combattant en remportant 5 fois le titre de champion de Corée et ce dans 4 catégories de poids différentes : mouches, coq, plume et léger.
Maître Lee est arrivé en France en septembre 1976. Il s’installe à Lyon avec Paul Viscogliosi, premier président de la Fédération Française de Taekwondo et Discipline Associées.

Il commence par enseigner à Lyon avec 3 clubs et en a crée à ce jour plus de 40. Il fait partie de la génération qui révolutionne la compétition en passant des combats finissant sur une civière pour le perdant aux compétitions modernes avec protections et une victoire aux points. Ce nouveau style introduit les esquives, les déplacements et contre-attaques inspirés des boxeurs d’anglaise de la classe de Mohamed Ali, Frazier et autres Foreman. Ces déplacements plus protecteurs et plus efficaces dans la gestion des combats sont si caractéristiques que les compétiteurs formés par Maître Lee étaient reconnaissables immédiatement.
Devenus à leurs tours enseignants, les premiers élèves de Maître Lee participent à la découverte par leurs élèves du côté sportif et du côté martial. Alors que depuis quelques années, Maître Lee concentre son enseignement sur la pratique martiale au travers des formes, bases, self-défense ou des combats traditionnels. Sa volonté est de transmettre des valeurs de droiture, patience et de travaille ainsi que de former des esprits en devenant plus exigeant avec soi-même mais plus tolérant avec les autres. Pour les jeunes la pratique permet d’apprendre la courtoisie, le respect et même la concentration qui améliore leur apprentissage.
Une pratique portée par le symbole de la tortue, emblème d’une grande détermination, de patience et d’une progression constante qui permet d’atteindre les objectifs d’évolution.