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le grand maître lee won-kuK
grand maître
Lee Won Kuk ( 04/13/1907 - 02/02/2003)
Fondateur de l'école CHUNGDOKWAN
initiateur du Taekwondo moderne
Nous
avons retranscrit sur cette page une interview accordée par maître
Won Kuk Lee à
Lee Kang
Seok, correspondant
pour la revue américaine « Tae
Kwon Do
Times » et enseignant
de Tae Kwon
Do. Le
texte retranscrit dans sa totalité, sans ajout ni omission, a été
publié dans l’exemplaire du « Tae
Kwon Do
Times », volume 17, numéro 3 du
mois de mars 1997. Les
images proviennent du même article
TKDT
: Il
est quelque peu surprenant de découvrir que l’homme que l’on
considère comme le père du
Tae Kwon
Do
moderne
et un ancien employé du gouvernement
coréen
habite aux Etats-Unis.
W.K.Lee
: Ma
femme et moi avons émigré aux Etats-Unis
en 1976 à l’invitation du général
William
Westmoreland
qui commandait les troupes américaines au Vietnam.
Le
général
était un de mes étudiants dans les années 60 lorsque
j’étais instructeur de Taekwondo
pour l’armée américaine.
Comme
vous pouvez le remarquer, le général
m’a rendu certains services en témoignage de l’estime
qu’il avait pour moi. J’ai
rencontré des difficultés pour obtenir un visa d’immigrant
la première fois que j’ai formulé une demande à
l’ambassade américaine,
en raison de mon casier judiciaire en Corée.
Mais
dès que le général
les a contactés, ils ont fait au plus vite.
TKDT
: Vous
avez du enseigner à beaucoup d’autres personnalités
au cours de votre carrière dans les arts
martiaux
?
W.K.LEE
: En
effet, j’ai eu de nombreux étudiants au fil des années.
On
peut les retrouver aux quatre coins du monde aujourd’hui. Parmi
ceux que vous êtes susceptibles de connaître, il y a UHM
WOON-KYU (le
vice président du Kukkiwon
), Jae Chun Ko,
Chong Myung Hyun, Chun Ki Paek, Chong
Lim Woo, Pong Seok Kim, Seok Kyu Kim, Sang Hoon Lee,
ancien ministre
de la défense
de la république
de Corée,
et Jun Yoo Eung .
TKDT
: De nos jours les
enfants coréens
débutent l’apprentissage du Tae
Kwon Do
sous la forme d’un cours d’éducation physique à
l’école. Vous
avez grandi sous la période de l’occupation japonaise pendant
laquelle la pratique des arts
martiaux était
interdite aux coréens.
Comment êtes
vous entré dans le milieu des arts
martiaux ?
W.K.LEE : Autrefois,
l’enseignement des arts
martiaux débutait
à l’adolescence ou vers 20 ans. Je
faisais parti d’ un groupe qui s’intéressait aux arts
martiaux lorsque j’étais
jeune. A cette époque,
je me suis rendu à An
Gup Dong,
une rue de Séoul
où j’ai rencontré un certain Monsieur
Kim. A
ce moment, il m’a paru très âgé mais en fait
il n’avait que la soixantaine. Il
m’a raconté qu’il y a environ 80
ans (c’est-à-dire avant l’occupation
japonaise), il y avait trois styles différents de combats coréens
traditionnels appelés Tae Kyon
et enseignés dans le parc
Chang Chung
Dong en ville. L’enseignement
a continué pendant un certain temps, mais il y a eu un certain
nombre de membres de gangs qui l’ont utilisé à mauvais
escient, donc le gouvernement
mis fin à l’entraînement. Le
ministère de la culture
coréenne possède
une histoire illustrée
du Tae Kyon. Bien
sûr, lors de l’occupation japonaise
il était interdit d’étudier ou d’enseigner les
arts martiaux,
cela incluant le Tang Soo Do,
de style coréen.
Lorsque je suis parti
à l’ université au Japon
il y a soixante dix ans, la pratique du Tang
Soo Do y était très populaire.
J’y portais
beaucoup d’intérêt moi-même.
Lorsque j’étais à l’
université,
j’ai pratiqué le Tang Soo Do
et j’ai réalisé qu’il était très
important de posséder les connaissances de base qu’il apportait.
Je me suis rendu compte
que l’on nous refusait l’accès
à l’histoire et l’héritage
des arts martiaux
de la nation coréenne.
Cela m’a profondément
touché. Etant
hors de Corée,
j’étais autorisé à étudier les arts
martiaux chinois
et coréens.
Etant jeune, j’ai
visité les lieux importants des arts
martiaux, comme le
lieu de naissance du karaté
à Okinawa,
les centres du Kung Fu
à Henan et
Shangai en Chine,
et d’autres lieux. J’ai
étudié le Karaté
avec maître
Sensei FUNAKOSHI,
fondateur du Karaté
et héro de
la nation japonaise.
En rétrospective,
les principales différences entre le Tang
Soo Do, le Karaté
et le Kung Fu consistent
en la manière dont les points de pression sont utilisés
et attaqués. Lorsque
je voyageais dans le cadre de mes études d’arts
martiaux, je n’ai
jamais pensé que la Corée
puisse être un jour indépendante du Japon.
Je voulais retourner
en Corée et
enseigner les arts
martiaux aux coréens.
Lorsque je suis rentré
en 1944, une année
avant l’indépendance, j’ai formulé une demande
auprès du gouvernement occupant pour être autorisé
à enseigner le Tang Soo Do.
J’ai insisté
mais le gouvernement a rejeté ma requête à deux reprises.
La troisième
fois, ils ont accepté. J’ai
enseigné le Tang Soo Do
pour la première fois en Corée
au gymnase de l’école
de Yung Shin, du district
de Chun Dong à
Séoul.
TKDT : alors
vous enseigniez déjà les arts
martiaux en Corée
avant l’indépendance
?
W.K.LEE : En
effet. Lorsque l’indépendance
a été proclamée (le 15.08.1945) des troubles politiques
et sociaux ont éclaté à travers le pays. Nous
avons traversé des moments difficiles.
Les gangs
et les groupes politiques
s’affrontaient dans les rues. Certains
gangs utilisaient le Tang
Soo Do comme technique
de combat, donc
le gouvernement a essayé de décourager l’enseignement
du Tang Soo Do de
la même manière qu’ils l’avaient fait après
la dérive du Tae Kyon.
Le gouvernement a
interdit d’enseigner le Tang Soo Do
quand cela impliquait l’utilisation d’équipements publics
comme les écoles.
TKDT : A
ce moment là en Corée,
il n’y avait pas de pratiquant d’arts
martiaux professionnels.
Le maître gagnait
sa vie en ayant une autre profession et enseignait à des élèves
qu’il choisissait lors de son temps libre. Donc
le Tang Soo Do était
une organisation à but non lucratif qui était associé
à une école
ou une église
un peu comme les Scouts le sont aux Etats-Unis
de nos jours.
W.K.Lee : c’est
juste. Lorsque le
gouvernement a retiré
son aide, j’ai été capable de conserver mon école
en trouvant d’autres lieux pour enseigner. C’est
à ce moment que j’ai établi le Chung
Do Kwan au temple
Tae Go (Tae
Go Sa en coréen)
à Séoul.
Nous avons été
forcés de déménager pour Kwan
Yung Kwan, l’école
chinoise de Hwa
Kang à Séoul
qui n’était pas sous le contrôle du gouvernement.
Nous avons ensuite
déménagé au n°80 du district Kyun
Ji Dong à Séoul.
Nous n’avons
pas eu d’aide financière, mais j’ai utilisé
mes propres fonds et ai cherché des contributions pour promouvoir
le Tang Soo Do. Les
cours étaient populaires et beaucoup de personnes étaient
intéressées à recevoir cet enseignement. Nous
devions faire attention à recruter uniquement les meilleurs étudiants
et les plus motivés, particulièrement en raison de la mauvaise
image que les gangs
avaient donné au Tang Soo Do.
Les étudiants
que nous avons gardés incluent certaines des personnalités
les plus prééminentes
du Tae Kwon
Do moderne.
Nous avons travaillé
dur pour maintenir la qualité de l’enseignement,
et de nos étudiants, ainsi que pour promouvoir le Tang
Soo Do comme une influence positive dans la
société
coréenne. Nous
avons créé le système
de grades coréen
avec les différents clubs
. Notre
principal objectif a été d’instiller
de la discipline et
de l’honneur
chez les jeunes gens laissés sans valeurs morales fortes en ces
temps de trouble. Un
an après avoir eu l’autorisation
d’enseigner,
nous avions convaincu le gouvernement
que le Tang Soo Do
était bénéfique,
et nous avons eu à nouveau une aide
financière de la part des
institution publiques
pour notre programme. Enfin,
en 1947, au
stade YMCA
de la ville de Séoul
à Chong Lo Ku,
nous avons effectué
une exposition sur
les arts martiaux.
La réaction
du public a été
énorme. Les
gens partout voulaient faire du Tang Soo Do.
Les employés
du QG de la police
coréenne nationale,
les étudiants
de l’ université
de Séoul, les
militaires,et les
forces de polices
ont tous commencé à pratiquer le Tang
Soo Do. Finalement,
le gouvernement a
fait de l’Aide au développement
du Tae Kwon
Do une priorité
nationale.
Photo: Grandmaster
Lee won kuk photographié avec ses élèves (YMCA SÉoul)
TKDT : Du
fait que votre groupe
recevait beaucoup d’attention
au niveau national,
était-il impliqué en politique
?
W.K.LEE : Involontairement.
A ce moment là,
le QG du Chung
Do kwan comportait 5000
membres. Par
le biais de Cae Yun
, le chef des forces
de police nationale
coréenne, le
premier président
de la Corée
moderne, Syngman Rhee,
a exigé que tous les membres du Chung
Do Kwan fassent une demande d’adhésion
au parti républicain
coréen. En
échange de cette adhésion, je me suis vu offrir le poste
de ministre de l’intérieur.
J’étais
préoccupé
par le fait que la volonté du président
de faire adhérer ces 5000
membres au parti
du président
n’émanait pas d’une volonté de justice,
donc j’ai décliné poliment l’offre. Dès
que j’ai rejeté l’offre, j’ai été
arrêté et accusé par le gouvernement d’être
le chef d’un
groupe d’assassins. Ma
femme et ma famille,
mes étudiants
Duk Sung Son, Yung
Taek Chong et d’autres
ont été battus, torturés et lynchés par le
gouvernement. Nous
étions des candidats à la mort car nous n’avions pas
accepté de soutenir le gouvernement de manière aveugle,
sans égard à leur objectif. Le
secrétaire du président Lee
, Chang Jun Yu, a
obtenu notre libération
en 1950. Une
fois libérés, notre situation en Corée
était toujours inconfortable. Ma
femme et moi avons donc fui au Japon
en tant que réfugiés politiques.
TKDT :C’était
l’année où le conflit entre la Corée
du nord et la
Corée du Sud
a éclaté.
W.K.Lee : Oui,
le 25 juin 1950, la
guerre a éclaté,
avec Kim il Sung comme
chef des forces
communistes contre
le gouvernement du
président
Syngman Rhee. Dès
que la guerre a débuté,
ce fut le chaos dans tout le pays…
Ma famille
a fuit à Pusan Citan,
dans l’extrême sud de la Corée, près du Japon.
La maison familiale (d’une valeur de 6000000
de dollars aujourd’hui)
et la plupart du patrimoine
a été perdue.
Livrés à
eux même, la plupart
de mes étudiants
ont fondé leur propre système
d’instruction
-- Ji Do Kwan, Jung
Do Kwan, Moo Duk Kwan
et autres. Beaucoup
de différents Kwans
ont été établis
sans qu’il existe de système
d’unification.
Cela m’ a bouleversé.
Pendant la guerre
Yun Jun Yoo, l’un de mes instructeurs
chef, a disparu pour
réapparaître ensuite en Corée
du Nord. Il
a largement assuré la promotion
du Tae Kwon Do dans
le nord. L’ambassadeur
russe en Corée
du sud m’a informé
que la Corée
du Nord connaissait
une avancée énorme du Tae Kwon
Do. Après
la guerre, quand Yun
JunG Yoo a découvert que j’étais
toujours vivant et que j’étais rentré en Corée,
il m’a envoyé ses
remerciements avec
une photo de ses étudiants
et des informations sur les événements
récents. Il
a essayé de
m’amener à
revenir en Corée
du Nord et a associé
mon nom
et ma réputation
au Tae Kwon Do du
nord. J’ai
reçu une invitation du président
de la Corée
du Nord
Kim Il Sung, mais je n’étais pas
intéressé à vivre dans le
nord en raison de mon
sentiment anti-communiste
fort.
TKDT : est-ce
vous qui avez créé le nom Tae
Kwon Do
?
W.K.Lee : En fait,
cela est arrivé lorsque j’étais en exil. En 1952,
mes étudiants ont fait une démonstration pour le président
Syngman Rhee. Lors de celle-ci, le président a fait référence
à leur art martial en tant que « Tae Kyon ». Plusieurs
participants, incluant l’instructeur en chef du Chung
Do Kwan
Central UHM WOON KYU
(maintenant vice président du Kukkiwon),
Chong Myung
Hyun, Jae
Chun Ko,
JOON KI BAek, Choi HONG HI
(actuellement président de la fédération
internationale de
Tae Kwon Do), et d’autres
ont senti qu’un nouveau nom
était nécessaire pour l’art
martial, reflétant
ses origines coréennes.
Le Nom Tang
Soo Do signifie l’art
Tang par la main’
et est associé avec la dynastie
chinoise des Tang.
Les étudiants
ont consulté un livre d’étymologie
coréenne et
ont créé le nom « Tae Kwon
Do ».
PhOTO : Grandmaster
Lee debout, et son élève
Gen. Choi
Hong Hi fondateur
du Taekwondo ITF
TKDT
: vous faîtes
apparaître le
Tae Kwon
Do comme un mouvement
quasiment religieux.
W.K.LEE : Les
arts martiaux
ont un long passé d’association avec les religions.
Les
Tae Kwon Doistes et le public
en général
ne connaissent que les généralités concernant les
origines et le développement
du Tae Kwon Do. L’évolution
pas à pas n’est pas connue
car le Tae Kwon Do
a été influencé par beaucoup de maîtres
au cours des siècles
alors qu’ils enseignaient leurs propres
variations des techniques
de base à leurs
étudiants.
Il n’y a pas
d’archive exacte
sur qui a fait quoi pendant ce processus
qui a duré 2000
ans. Les écrits
portant sur des aspects
spécifiques
du développement
du Tae Kwon Do ont
été rares jusqu’à récemment.
Avant la naissance des arts
martiaux, les systèmes de combat chinois Asredaco, Obeche, Ajato,
et Huardo étaient les avant-gardistes de styles de combat développés
par la suite par les moines bouddhistes et leurs disciples. En l’an
600 avant JC, Le Ki Sa Do était l’art de combattre sur le
dos d’un cheval avec un bouclier et une lance. J’ai lu des
choses là-dessus dans un livre d’ « Oxford Press »
sur l’histoire du sport. Lorsque le Tae
Kwon Do
est né, il avait des aspects aussi bien religieux que martiaux.
Le bouddhisme en particulier était en interaction avec le Tae
Kwon Do.
Il y a beaucoup de
références historiques quant à ces liens. Il
y a longtemps, les moines bouddhistes voyageaient en Asie
pour propager leur religion. Où qu’ils s’arrêtent,
ils rencontraient des résistances de la part de disciples d’autreS
religions. Parfois,
cette résistance prenait la forme de violences contre les moines
et leurs temples. Ils
ont du développer des techniques de self-défense pour pouvoir
repousser ces attaques. En
tant que gardiens de leurs religions, ils devaient s’entraîner
à ces techniques de combat, apprendre et pratiquer tous ensembles
dans les communautés monastiques. Le
célèbre moine indien Sa
Chun Chuk
ou Tal Ma
Tae-sa(
le grand moine) est connu pour être l’auteur du Tang
Soo Bup
Jo, connu comme le
premier texte existant sur les arts martiaux. Tan
Soo Bup
Jo contient beaucoup
d’informations sur cette période. Il
y a environ 1800 ans, Tal
Ma Tae-Sa
est venu en Chine lorsque le pays se composait d’une multitude de
royaumes, l’un d’entre eux était le royaume Tang
(Dynastie Tang, 618-907). Tal
Ma Tae-sa
était l’enseignant de Yang
Mu Jae
qui a construit le fameux temple bouddhiste Shaolin
(Sorim Sa
en coréen),
situé dans ce qui est aujourd’hui la province de Henan.
Beaucoup des convertis
de Yang Mu
Jae ont arrêté
l’entraînement bouddhiste considéré comme trop
éprouvant pour leur esprit et pour leur corps faible. Se
rendant compte qu’un bon corps et un bon esprit rendaient tout possible,
Yang Mu
Jae a organisé
des entraînements de Yeok
Kun Kyung,
(pour développer la force). Il
a fait cela pour aider ses disciples à atteindre une force physique
et mentale leur permettant de poursuivre sur la voie bouddhiste. Plus
tard, les moines du temple de Sorim ont développé leur propre
art martial, le Sorim Sa Kwon Bup. Le
temple Sorim est toujours connu aujourd’hui en temps que lieu d’entraînement
pour le Kung Fu. Le temple possède des tableaux anciens montrant
la découverte de Yang Mu Jae et l’entraînement aux
arts martiaux. C’est pour cela qu’on peut dire que les contributions
notables de Tal Ma Tae-sa se trouvent aussi bien dans les arts martiaux
que dans la religion. A cette époque, les techniques individuelles
du combattant étaient développées à un tel
extrême qu’on pourrait presque ne pas y croire. Chaque combattant
aiguisait ses propres techniques de combat. Ils protégeaient leurs
temples en utilisant des techniques d’arts martiaux fascinantes.
Ils s’entraînaient de manière constante et dispensaient
leur savoir partout. Selon un ancien livre, le So Ji Rok, les moines de
Sorim Sa ont développé leurs techniques de self défense
pour protéger leur temple dès la dynastie Tang et jusqu’aux
dynasties Mal, Sung, et Myung. Ces techniques incluaient des techniques
de self-défense et des formes venant du Sanjin, Saensun, San Saero,
Subarin Baei, Da Chang, Kung Fu, et du Huang Pae. Ces noms sont tous associés
au Bouddhisme. Sous la dynastie Tang, différents systèmes
d’arts martiaux ont été développés.
Des compétitions avaient lieu pour déterminer quel combattant
serait récompensé par l’empereur lui accordant le
titre de de "Moo Bok Won", c’est-à-dire de meilleur
pratiquant des arts martiaux du territoire. Un autre titre était
celui de "Nui De Won." Ces histoires nous sont parvenues grâce
au Mu Bi Gi, un document historique de la dynastie Ming.
TKDT : êtes-vous
satisfait par l’enseignement
actuel du Tae Kwon Do
?
W.K.LEE : je suis préoccupé
par le fait que l’entraînement de base est souvent négligé.
On devrait insister plus sur des techniques
de base : l’équilibre,
la concentration, le développement
de la force, S'habituer
aux zones de frappe,
la posture. Ces lacunes
inhibent souvent l’évolution des
élèves en tant qu’art-martialistes.
La maîtrise de la base
rend facile l’apprentissage des techniques
plus avancées. Peut
être que ces lacunes sont dues au fait que l’entraînement
puisse débuter lorsqu’on est encore enfant.
Auparavant, les élèves
commençaient l’apprentissage des arts
martiaux en tant qu’adolescents
ou jeunes adultes, ce
qui rendait plus facile le fait de se concentrer sur les bases sans que
cela n’entraîne de fatigue mentale. Je
pense que les qualités mentales requises
pour le Tae Kwon Do se dégradent. Il
y a un manque de préparation, de sérieux, d’engagement.
J’ai visité beaucoup d’écoles.
Beaucoup semblent se concentrer d’abord
sur le fait d’élaborer un programme
divertissant pour les élèves
plutôt qu’un entraînement sérieux
aux arts martiaux. Beaucoup
n’ont pas d’entraînement aux mains, d’entraînements
à l’attaque au couteau,
d’entraînements avec un pas
de compétition et avec trois
pas de compétition. Parfois
on sacrifie à la forme du mouvement la vitesse. Sans
le contrôle de la respiration
et avec comme seul point de concentration la
vitesse, l’équilibre
est perdu et l’élève montre uniquement un manque de
maturité. De la même manière,
on se focalise trop sur les techniques de coup
de pied dans la plupart des écoles.
C’est un autre manque de maturité. La
conséquence est que la plupart des élèves
ne maîtrisent pas assez les techniques
des mouvements de base comme les positions
ou les blocages. Encore
une fois, il faut plus se concentrer sur la base.
Une partie du problème est que l’enseignement
manque souvent de clarté. Les
élèves ont besoin d’adopter
une attitude adaptée face à l’enseignement,
mais les techniques doivent également
être montrées clairement.
Les étudiants
doivent répéter les mouvements,
et les instructeurs doivent exiger une bonne
technique. Les gens
doivent montrer leur respect pour l’ordre
naturel de l’univers
par leurs manières, leur état
physique et leurs actions.
Lorsqu’ils utilisent les techniques
du Tae Kwon Do, Les êtres
humains ont la possibilité d’utiliser chacun des 380
points vitaux de leur
corps pour atteindre un équilibre
avec la nature. Cet
équilibre ne peut être atteint
et maintenu que par un entraînement constant,
ce qui requiert un engagement
de la part de l’élève et
une approche sérieuse. Chaque
mouvement doit être pratiqué
de manière systématique, encore
et encore. Les règles et le
fonctionnement des techniques doivent
être internalisés par l’élève,
ensuite la technique devient partie intégrante
de l’élève en tant qu’être,
afin d’être utilisée sans hésitation
et sans regret. L’enseignement créatif
est la clé. En
fin de compte, tout art-martialiste
deviendra vieux et perd sa force physique
selon un degré plus ou moins important. Avec
une technique perfectionnée,
une grande force physique
n’est pas absolument requise pour exécuter le mouvement.
Je crois que la fragmentation
du Tae Kwon Do en de nombreux Kwan
est au final dangereuse. Je préfèrerai
l’unification des Kwan
et des techniques. L’amélioration
des qualités techniques
requiert un entraînement strict.
Sans un entraînement
particulier, il ne pourra pas y avoir d’amélioration
de la qualité des arts martiaux.
C’est pour cela que je recommande un enseignement
dur. Je souhaite voir
une organisation d’enseignement
difficile dévouée à l’amélioration
des techniques. Mon
espoir le plus sérieux
est qu’une université du Tae
Kwon Do soit établie un jour. Celle-ci
aurait pour mission de promouvoir
un enseignement en profondeur
et l’amélioration des techniques.
TKDT : que
pensez vous du Tae Kwon Do en tant que sport
?
W.K.LEE : au début
je pensais que la reconnaissance du Tae Kwon Do
en tant que sport olympique
serait un problème pour le Tae Kwon
Do tout entier mais maintenant je ne pense pas qu’elle ne
cause de dommage si
le mouvement actuel
est accompagné par l’esprit
des arts martiaux. Si
l’attitude qui consiste à vouloir gagner à tout prix
vient à se répandre, alors ça
sera désastreux. La
maîtrise des techniques
de base est tout autant importante
donc j’espère que ce sera un facteur
de poids pour juger.
Avec plus de 130 pays
impliqués dans le développement
du Tae Kwon Do, l’impartialité
des arbitres dans les compétitions
internationales est la clé.
Si les décisions
sont justes, alors le Tae Kwon
Do jouira d’un succès continu en
tant que sport international.
Sinon, cela ne pourra pas continuer.
TKDT : Qu’est
ce que vous considérez comme étant la contribution la plus
importante au Tae Kwon Do moderne ?
W.K.LEE : je suis le
fondateur du Tae Kwon Do moderne
en Corée. Je
suis heureux que le Tae Kwon
Do ait contribué à réveiller
la fierté de beaucoup
de coréens qui étaient devenus
étrangers à leur culture
traditionnelle. Pendant
l’occupation japonaise,
beaucoup de coréens
se sont identifiés aux japonais
alors que les autres
ont adhéré à la philosophie
communiste. Nous avons
contribué à la survie du Tae
Kwon Do lors de l’occupation en s’entraînant
en secret. J’espère pouvoir continuer
à servir le Tae Kwon Do en prenant la
parole lors de certaines occasions,
ou de séminaires.
NOTE : Malgré la formation de l'Association
coréenne de Taekwondo en 1959, cette discipline fut d'abord admise
par l'Association coréenne des sports amateurs en 1962, sous l'appellation
de Taesoodo. Le Taekwondo ne parviendra réellement à s'imposer,
que sous l'égide de Kim Young Chae, élu cinquième
président de l'Association coréenne de Taekwondo en 1967
- en plus de l'introduction du hogu (protection de poitrine), il fut également
à l'origine du projet de construction du Kukkiwon que son successeur,
Kim Un Yong, acheva et inaugura en 1972. Ainsi, tout au long des années
cinquante et une bonne partie des années soixante, les autres appellations
avaient perduré : Tangsoodo, Kongsoodo, Kwon Bup, Soo Bahk Do,
etc. Source : Histoire moderne du Taekwondo (en Coréen) par Kang
Won Sik et Lee Kyong Myong. Seoul : Bokyung Moonhwasa, 1999. ANNEXE 1
: developpement des arts martiaux en coree du sud apres 1945 Outre ses
multiples atrocités - comme la prostitution forcée des Coréennes
au profit de sa soldatesque pendant la Seconde Guerre mondiale - et prédations
en tous genres, l'occupant japonais s'était livré à
une véritable épuration culturelle, dont les arts martiaux
coréens traditionnels furent également victimes. Il faudra
attendre la défaite du Japon en 1945, pour que des écoles
(kwan) et salles d'entraînement (dojang) puissent exister et fonctionner
à nouveau. Dans le domaine de ce qui deviendra le Taekwondo actuel,
Chung Do Kwan fut la première école à voir le jour.
Fondée par Me Lee Won Kuk comme entité indépendante
en 1946, cette école enseignait le Tangsoodo à l'école
Yong Shin depuis 1944. A la veille de la guerre en 1953, il existait cinq
écoles :
1) Chung Do Kwan (Lee
Won Kuk),
2) Song Moo Kwan (Roh
Byung Jick),
3) Moo Duk Kwan (Hwang
Kee),
4) Chosun Yun Moo Kwan Kongsoodo Bu (Chun
Sang Sup), et
5) YMCA Kwon Bop Bu (Yoon
Byung In) - après
la guerre, ces deux dernières écoles
s'appelleront respectivement Ji Do Kwan (Yoon
Kwe Byung) et Chang
Moo Kwan (Lee Nam
Suk), par suite de la
"disparition" de leurs fondateurs
- capturés, voire tués, par les Nord-Coréens
selon certaines sources,
ou ayant fait défection au Nord
selon d'autres. Les
autres kwan apparus
après la guerre sont tous issus
de ces cinq écoles
- Oh Do Kwan (Choi Hong
Hi assisté par Nam Tae
Hi), Kang Duk Won (Hong
Jong SSSSSS), Han Moo
Kwan (Lee Kyo
Yoon), et Jung Do Kwan
(Lee Yong Woo).
Source : Kang Won Sik et Lee
Kyong Myong, op. cit.
Fondation du chung do kwan l'École de la vague
bleue
Le Chung
Do Kwan a été créé par LEE
Won-Kuk en 1944
en période d'occupation de la Corée
par le Japon depuis près de 40
ans.
On prétend qu'il aurait secrètement
étudié Taekkyon, l’art
ancestral coréen
dans un Gup Dong à Séoul
pendant l’occupation japonaise
ce qui était formellement interdit à cette époque.
En 1926, à l’âge
de 19 ans, il étudia
le karaté Shotokan à l'université
de Droit : Chuo au Japon
avec Sensei Gichin FUNAGOSHI, le Karaté
Goju-ryu avec son fondateur
Sensei Hunagoshi (héros
national japonais) ainsi
que le KARATE-DO originel à Okinawa.
Il étudia également le kung
fu dans le centre de la Chine,
dans le Henan et Shanghai
. LEE a obtenu un 4ème
dan en karaté Shotokan , le plus
haut grade à l’époque du
fondateur.
De retour en Corée
en Janvier 1944 en raison des bombardements sur
Tokyo, LEE, désirant
partager son savoir avec ses compatriotes demande
l’autorisation aux autorités
japonaises d’ouvrir un club
d’Art Martiaux.
Après deux premiers refus, les coréens
n’ayant pas le droit d’enseigner
ce type d’activité trop sensible
politiquement, LEE doit composer avec l’appui
du général ABE,
(lui aussi élève de FUNAGOSHI)
et représente son dossier avec succès en Septembre 1944
sous le nom KANG SU
DO style Chung
Do Kwan (transcription élargie de KARA
TE DO style Shotokan). Le
Kwan se trouvait dans la section Suh
Dae Moon Gu de l’école Yong
Shin à Séoul.
Très vite, le seul coréen
autorisé à enseigner les Arts Martiaux
en Corée dès Septembre 1944,
trancende alors le nom de son enseignement
en" Tang Soo Do ".
Le nom passe alors d’une traduction litérale
de KARATE DO : KANG SOO DO
(philosophie du combat
à main vide)
à TANG SOO DO (philosophie
du combat de la main
chinoise)
Ce nom d'origine chinoise,
Tang Soo Sool, fait référence à
la Dynastie Tang qui
régna entre 618 et 907.
Le premier caractère « KANG (Kong)
» (Kara en japonais)
signifiant « VIDE » est remplacé
par le caractère de «TANG ».
A cette époque, où même l’enseignement
du coréen est interdite à l’école,
ce changement d’apparence anodin
marque un appel au nationalisme coréen
résistant à l’occupant, c’est surement ce qui
expliquera la croissance fulgurante du CHUNG DO KWAN
avant même la libération de la Corée
de près de 40 ans d’occupation
japonaise le 15 août
1945.
Cependant l’intervention
du générale ABE
pour l’ouverture du Chung Do Kwan a provoqué
une rumeur très répandue et un profond manque de confiance
en LEE, et il a été poursuivi en
justice pour ses affinités avec les japonais
ce qui a eu pour conséquence la fermeture temporaire de l’école.
Suite à son acquittement, il est devenu
un défenseur actif de l’indépendance
de la Corée et s’est allié
étroitement à la police nationale.
Lorsque le Chung Do Kwan
a réouvert à Gyun Ji Dong, Si Chun
Gyo Dang, Jong Ro Gu, Séoul
en Avril 1946, on y a fait référence
en l’appelant le dojang du quartier
général de la
police.
Le système de ceinture
au Chung Do Kwan était initialement:
Ceinture blancHe (du 8ème
au 5ème KEUp),
Ceinture Rouge (DU 4ème keup
au 1premier KEUP)
Ceinture Noire (1ère
à 7ème Dan).
Les tests de grades
ont lieu tous les six mois, les étudiants
pouvant passer deux
niveaux keup par test
(8ème au 6ème
keup par exemple). La raison en est que
de nombreux coréens
à l'époque étaient pauvres
et n'avaient pas les moyens de se rendre fréquemment aux examens
ANNEXE 2 :
les dix
huit premiers yoodanja du
chung do kwan
GM.
lee won kuk FONDATEUR
1. Yoo
Ung Jun
2. Son Duk Sung
3. Uhm Woon Kyu
4. Hyun Jong Myun
5. Min Woon Sik
6. Han In Sook
7. Jung Young Taek
8. Kang Suh Chong
9. Baek Joon Ki
10. Nam Tae Hi
11. ko jae chun
12. kwak kuen sik
13. kim suk kyu
14. han cha kyo
15. jo sung il
16. lee sa man
17. rhee jhoon
18. kim bong sik
1.-
Yoo UnG JUN
Après sa libération,
le Grand Maitre Lee
Won Kuk et sa famille ont émigré au Japon
immédiatement avant le début de la guerre
de Corée (1950). Avant
de quitter la Corée, le Grand
Maitre a nommé son élève
aîné, Yoo Ung Jun, pour lui succéder
en tant que Kwan Jang de l’Ecole
du Chung Do Kwan. Le
GMt Yoo Ung Jun disparait
pour réapparaitre en Corée du Nord
et devenir partisan de ce Pays et y à
développer le Tae Kwon do. Finalement
la position en tant que Président du Chung
Do Kwan (Kwan Jang ) est allée
à Duk Sung Son et par la suite au GMt
Uhm Woon Kyu en 1959.
Selon les dires du grand maître lee won kuk ( fondateur
de l'école du chung do kwan ) :
<<Pendant la guerre,
Yung JunG Yoo, l'un de mes instructeurs en chef,
a disparu pour réapparaître plus tard en Corée
du Nord. Il a largement
fait la promotion du Tae Kwon Do dans le Nord.
L'ambassadeur de Russie
en Corée du Sud m'a informé que
la Corée du Nord avait un énorme
succès avec le mouvement Tae Kwon Do.
Après la guerre, quand Yung
Jun Yoo a découvert que j'étais encore en vie et
était retourné en Corée
du Sud, il a envoyé ses salutations avec des photos de ses étudiants
et des événements récents. Il a essayé de
m'inciter à venir en Corée du Nord et à prêter
mon nom et ma réputation au nord du Tae
Kwon Do. J'ai reçu une invitation
personnelle à immigrer du président coréen du Nord,
Kim Il Sung, mais je n'étais pas intéressé
à vivre dans le nord en raison de mon fort sentiment anticommuniste.>>
2-grand maître SON Duk
Sung
Duk Sung Son (17 juin 1922 - 29 mars 2011) Grand
Maître, ceinture noire du 9ème degré,
co-fondateur de l' art martial coréen
de Tae Kwon Do
, successeur de Won Kuk Lee et dirigeant de l'école
Chung Do Kwan (1950-1959). Il
était également instructeur en chef de l'armée sud-coréenne
et de la huitième armée américaine, fondateur et
président de l'association World Tae Kwon Do et auteur des livres
"Karaté coréen, art de Tae Kwon Do" et "Black
Belt Korean Karaté".
Le début
Duk Sung Son, né à Séoul
, dans ce qui est maintenant connu comme la Corée
du Sud, le 17 juin 1922. A cette époque, la Corée
du Sud était sous le régime japonais.
Il a commencé à pratiquer la boxe à l'âge de
16 ans, et il s'est rapidement élevé pour devenir un champion
national dans sa catégorie. Donc. C'est en 1944, qu'il décide
de commencer le style Tang Soo Do Chung Do Kwan (Ecole de la vague bleue),
sous la direction de Won Kuk Lee, qui revient
du Japon.
Après des années de formation laborieuses,
il a obtenu sa première ceinture noire; faire partie de la classe
de première génération de l'école Chung
Do Kwan, parmi Woon Kyu Uhm, Yong Taek Chung,
Suh Chong Kang, Hyun Jong Myun et d'autres.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale
en 1945, la Corée garde été
impliquée dans plusieurs conflits militaires, politiques et sociaux
qui ont contraint Won Kuk Lee à émigrer
au Japon en 1951. Ces
conflits ont forcé Won Kuk Lee à
abandonner l'enseignement, laissant Duk Sung
Son successeur. Pendant la guerre de
Corée , Duk Sung Son a assumé
le rôle de leadership à l'école Chung
Do Kwan, a rassemblé des membres de l'école et a
continué à enseigner et promouvoir le style Chung
Do Kwan à travers des tournois, des démonstrations
etc…
Duk Sung Son a envoyé les étudiants
des écoles supérieures enseigné dans les plus prestigieuses
institutions de Corée du Sud: Woon
Kyu Uhm a été affecté à l'enseignement
de l'Académie militaire coréenne,
de l'Université Sung
Kyun Kwan et de l'Université nationale
de Séoul. Nam Tae Hi a été
envoyé pour Former l'armée sud-coréenne,
et Duk Sung Son a lui-même donné
des cours à la police de Séoul
et à la huitième armée américaine.
Le président coréen,
Syngman Rhee à nommé instructeur
en chef de Duk Sung Son de l'armée de
la République de Corée du Sud;
et c'est alors qu'il rencontra le général
Choi Hong Hi , major-général de la 29e division d'infanterie,
avec qui il fit de solides liens d'amitié. En 1955, en raison de
sa proximité avec le président Syngman
Rhee, et en pensant qu'il pourrait utiliser l'autorité militaire
de Choi Hong Hi pour répandre le style
Chung Do Kwan, Duk Sung Son
a donné un Dan honorifique 4e dan
devant le major de la 3e Armée pour sa contribution aux arts
martiaux.
Tae Kwon Do
est né
Le 19 décembre 1955, en cherchant un nom
qui identifierait la culture coréenne,
une réunion fut organisée par les conseillers de l'école
Chung Do Kwan afin d'unifier le nom de l'art
martial coréen,
qui était connu sous des noms différents et confus tels
comme Tang Soo Do, Gong Soo Do, Taekyon et Kwon Bup; ces terminologies
étaient parfois associées à la culture chinoise ou
japonaise.
Au cours de cette réunion, des représentants
du gouvernement sud-coréen,
des membres de la presse, des politiciens et des militaires ont rencontré
Duk Sung Son, chef de l'école
Chung Do Kwan, accompagné du général
Choi Hong Hi et de Nam Tae
Hi, qui représentait la branche militaire de l'école.
À la suite de cette réunion et des idées proposées
en groupe par les représentants de l'école Chung
Do Kwan, le nom «Tae Kwon Do»
a été créé officiellement pour définir
l'art martial coréen et unifier tous les
autres noms existants.
Conflits internes
Grâce aux efforts de Duk
Sung Son, l'école Chung Do Kwan
a commencé à grandir jusqu'à devenir la plus grande
en Corée du Sud,
tant au niveau civil que
Militaire; mais les membres originaux de l'école cherchaient une
participation plus protagoniste qui les amènerait à ouvrir
indépendamment de nouvelles écoles sous leur propre nom
dans l'atmosphère des arts martiaux
coréens.
Choi Hong Hi, officier de haut rang de l'armée
sud-coréenne, reçut l'ordre de créer une école
militaire en 1954. Il recruta un groupe de 50
militaires, dont certains étaient des étudiants de haut
rang de l'école Chung
Do Kwan (Hyun Jong Myun, Nam Tae Salut, Han Cha
Kyo, Woo Jong Lim, Ko Jae Chun, Kim Suk Kyu, et Kwak Kuen Suk -
tous les soldats professionnels). Cette école
est devenue l'école Oh Do Kwan et a envoyé
des instructeurs au Vietnam pour entraîner
les troupes sud-coréennes
sans la permission de Duk Sung Song. Suh
Chong Kang a créé l'école Kuk
Mu Kwan, et d'autres instructeurs ont commencé à
ne pas reconnaître Duk Sung Son en tant
que responsable de l’Ecole . L'influence
et le leadership du général Choi
Hong Hi ont commencé à se développer.
Le 16 juin 1959, Duk Sung Son,
préoccupé par le maintien des principes philosophiques de
l'école Chung Do Kwan, publie une lettre
dans le journal sud-coréen
"Seoul Shimoon", renvoyant un groupe
d'étudiants avancés dont Choi Hong Hi,
Nam Tae Salut, Woon Kyu Uhm
parmi d'autres. Cela a provoqué une séparation
totale et l'exclusion de Duk Sung Son de toutes
les organisations sportives en Corée.
Un artefact de l'histoire de Tae
Kwon Do
"Lettre de Duk Sung Son, publiée
le 16 juin 1959 à Séoul Shinmun"
Avec la moralité et l'humilité, le Taekwondo
Chung Do Kwan est déterminé à
punir les traîtres qui ont jeté leur confiance aux autres
nombreux Kwans. Surtout
après que Lee Won Kuk ait quitté
la Corée, les traîtres ont trompeusement
contacté ces autres Kwans, utilisant le
dojang sous leurs propres noms pour calomnier
leurs propres noms. Nous ne pouvons plus regarder
ces violations et voulons faire comprendre à la nation
que le Chung Do Kwan n'est pas mal compris. Par
conséquent, nous dévoilons leurs actes criminels.
Une brève histoire du Chung
Do Kwan
Lee Won Kuk revient du Japon
pour ouvrir son dojang à Yong
Chun, Suh Dae Moon Ku en 1944 et produit
des disciplines (Sado). Après
la libération de la Corée, Lee
déplacé son dojang à
l'église de Si Chun
Hall, Kyun Ji Dong et a continué à enseigner. Lorsque
la guerre de Corée
a éclaté, les membres ont été séparés
et sont devenus des réfugiés, mais j'ai rassemblé
quelques membres et j'ai continué à enseigner. Quand
les forces alliées se sont retirées le 1er janvier 1951,
Lee Won Kuk a dit qu'il était vieux et
qu'il ne pouvait plus enseigner, alors il voulait que je sois le prochain
Kwan Jang. Je suis devenu
son successeur.
Après être retourné dans
la capitale Séoul, j'ai trouvé
Hyun Jong Myun à la tête de l'école,
mais il a insisté pour que je prenne le contrôle de l'école,
peut-être parce qu'il pensait qu'il ne pouvait pas assumer la responsabilité.
Mes juniors ont également insisté pour que je prenne le
relais. Finalement, quand Yong
Taek Chung qui s'est enfui au Japon, a
apporté un message qui m'a nommé à la position de
Kwan Jang par Lee Won Kuk,
j'ai accepté d'être le prochain Kwan jang
.
Parce que je n'ai pas chargé
les ceintures noires et les policiers de 300 hwan,
j'ai commencé à avoir des problèmes financiers. À
l'époque, je ne pouvais même pas payer les Sabums.
Malgré la perte nette de l'exploitation
du Chung Do Kwan, j'ai continué à
organiser des cérémonies et des tournois, et à diffuser
le Chung Do Kwan et le Taekwondo
dans des articles de presse publiés.
Après plusieurs mois, je suis revenu à
Séoul et j'ai découvert que Lee
Won Kuk et sa famille s'étaient tous enfuis au Japon.
Je pensais qu'ils vivaient à Pusan.
Yong Taek Chung s'est également enfui
au Japon, mais est revenu plusieurs fois au cours
de l'année. Cependant,
il ne savait pas quelle était la situation de Lee
Won Kuk et de sa famille Yong Taek Chung
et Moon Myung Ja étaient jaloux de la
croissance de Chung Do Kwan et ont conçu
un plan pour séparer le Chung Do Kwan.
Enfin, ils ont formé un lien illicite
avec des membres mécontents du Chung Do Kwan
et sont retournés en Corée. ls
ont obtenu non pas un certificat de nomination (Im Myung
Jung), mais un avis (Ji Ryung Jung) signé
par Lee Won Kuk. Le
4 juin 1959, l'avis a été donné à Uhm
Woon Kyu.
Les traîtres coréens
qui se sont enfuis au Japon étaient pour
moi des regrets. Ils ne savent pas qu'ils seront
punis enfin. Nam Tae Hi m'a demandé de
donner un certificat de dan à Choi
Hong Hi, le commandant de la 29th Infantry Division,
qui avait de l'expérience en arts martiaux
(Sado), afin que nous puissions utiliser son
autorité militaire pour répandre le Chung
Do Kwan. Pour contribuer au développement
du Taekwondo, j'ai remis à Choi
Hong Hi, en 1955, un certificat honorifique de 4ème Dan
signé par moi-même, Son Duk Sung.
En 1957, Choi Hong Hi
a insisté pour que je lui donne un 6ème Dan
et a envoyé un certificat qu'il a préparé en mon
nom pour que je signe. Parce que Choi
et moi étions des frères jurés, et parce que mon
frère cadet avait un 6ème Dan,
il en voulait un aussi. J'ai déchiré
le certificat qu'il m'a envoyé sans le signer. Le
Général Choi Hong Hi envoyait aussi
des instructeurs (Sabums) au Vietnam,
mais il l'a fait de sa propre autorité et a choisi le nombre d'instructeurs
à envoyer sans me consulter. Il a également
menti et a déclaré qu'il avait 24 ans d'expérience
dans la pratique des arts martiaux
(Sa Do Soo Ryun) et qu'il propageait la propagande
sur lui-même. Par conséquent, il
était inévitable que je devais annuler son certificat
Honorary 4th Dan et
son poste honorifique de Kwan Jang.
La nomination des Sabums.
Après avoir reçu le poste de 2ème
Kwan Jang du Chung Do Kwan, j'ai nommé
Min Woon Sik, Hyun Jong Myun
et Uhm Woon Kyu comme Sabums. Plus
tard, j'ai nommé Nam Tae Hi en tant que
Sabum et Uhm Woon Kyu en
tant que Sabum Permanent ou Permanent (Sang
Im Sabum). Cependant, Hyun
Jong Myun, Uhm Woon Kyu et Nam
Tae Hi ont agi comme s'ils étaient en guerre
contre moi et ont fréquemment contacté des gens
qui se sont enfuis au Japon. Qui
peut nommer un Kwan Jang dans un dojang
privé, sauf la personne.
morale ayant l'autorité?
Je suis moi-même prêt à abandonner ma position
en tant que Kwan Jang, si je vois une personne
prometteuse et capable qui peut être le prochain successeur, mais
je suis toujours à la recherche de cette personne.
Il n'y a aucune excuse pour les actions d'Uhm
Woon Kyu, quand il m'a envoyé enseigner le Taekwondo
à l'Académie militaire de Corée,
à l'Université Sung Kyun Kwan et
à l'Université nationale de Séoul.
Il aurait dû mieux connaître en tant
que personne éduquée. Mais je suis
très désolé pour ceux qui ont reçu juste une
déclaration d'avis (Ji Ryung Jung) et
pas un certificat de nomination (Im Myung Jung)
de lui. S'il pensait à toutes les autres
écoles de Taekwondo
et au futur de Chung Do Kwan, il ne ferait
pas une telle trahison. Je veux que les sages
citoyens de Corée jugent cette affaire.
Quand j'ai découvert ces choses, je les
ai expulsées des membres au nom de mon nom. D'autant
plus que le Chung Do Kwan s'unira de plus en
plus et s'entraînera rigoureusement pour des tournois dans le futur,
alors ne soyez pas dérangé par cette action.
Membres expulsés: Hyun
Jong Myun - Uhm Woon Kyu - Nam
Tae Salut
Annulation du certificat honorifique de 4ème Dan
et du poste honorifique de Kwan Jang: Choi
Hong Hi
15 juin 1959
Kwan Jang Son Duk Sung
Agissant rapidement sur une telle action,
Choi Hon Salut, a rassemblé
tous les autres membres des meilleures écoles et a assumé
le rôle de chef de file de Chung Do Kwan:
«À la fin de l'automne de 1959,
j'ai invité chez moi tous les chefs des 4 meilleurs Kwans.
Byung Jik représentait Song
Moo Kwan; Yoon, Kwe Byung a représenté
Ji Do Kwan; Lee, Nam Suk
représentait Chang Moo Kwan; et
Hwang, Ki a représenté Moo Duk
Kwan; alors que je représentais Oh Do
Kwan et Chung Do Kwan. "
À la suite de cette réunion, le
3 septembre 1959, l'Association coréenne
Tae Kwon Do est née. Son
premier président était Choi Hong Hi,
qui nomma Woon Kyu Uhm - la même année
- en tant que nouveau chef
d'école (Kwan Jang)
de l'école Chung Do Kwan. Le
général Choi
a été élu président en raison de son poste
de général dans l'armée
coréenne (sous régime
militaire) et de la promesse qu'il a faite à
d'autres chefs d'établissement
de promouvoir le Taekwondo.
Voyage aux États-Unis
d'Amérique
En avril 1963, Duk Sung Son
a voyagé aux États-Unis
d'Amérique, où il a commencé
à enseigner le Tae Kwon Do ou «Korean Karate»
comme on l'appelait à l'époque.
Ses premiers cours ont eu lieu à Central
Park à Manhattan
et au sous-sol de la synagogue du centre-ville
de New York . À
la fin de 1963, il établit des cours réguliers à
New York. [8]
Bientôt, il a commencé à
enseigner à l' Académie militaire
de West Point, aux universités
de Princeton, de New
York, de Brown et de
Fordham, à l' Université
de New York à
Stony Brook et au YMCA
du New Jersey entre
autres. Il a également créé
l'Association Tae Han Karate,
qui en 1966 est devenue l'Association mondiale
du Taekwondo.
L'organisation grandit rapidement et en 1965,
un groupe d'instructeurs
coréens, dont certains sont des anciens
élèves de Duk
Sung Son en Corée, s'établissent
dans le pays et leurs premières
ceintures noires commencent
à promouvoir l'art martial
aux États-Unis.
En 1969, Luke Grande
arrive au Venezuela et fonde la première
école Tae Kwon Do Chung
Do Kwan dans ce pays. En 1987,
Rod Preble a commencé à enseigner l'art
martial en Australie
.
Le Grand Maitre
Duk Sung Son est décédé
le 29 mars 2011 à Newport
Hospital, Newport, RI,
États-Unis d'Amérique.
GM Lee
Woon Kuk est parti en 1950 sous
la pression
politique et les circonstances stressantes
justes avant l'éclatement de la guerre
de Corée. Je
crois qu'en l'absence
de GM Lee Woon Kok,
Yung-Jun Yoo a repris
l'enseignement au
Chung Do Kwan pendant
très peu de temps, mais n'a pas été officiellement
nommé Kwanjangnim.
Après que la
guerre a éclaté,
Yung-Jun Yoo a disparu
Dans l'article ci-dessus,
GM Son déclare
que quand il est retourné à Séoul
en 1951, il a trouvé
Hyung Jong-Myun à
la tête de l'école.
Pendant la guerre
de Corée, Yung-Jun
Yoo a disparu et se retrouve plus tard en Corée
du Nord. Son
Duk-Sung affirme que le GM
Won-Kuk Lee lui a demandé de devenir
le prochain Kwanjang
en 1951. De
1951 (ou 1950) à 1959,LE
gRAND mAître Son duk son était
le Kwanjangnim officiel
du Chung Do Kwan étant
le "successeur"
du Grand Maître
Won Kuk Lee.
3-GRAND MAître hum woon kyu
le grand maître
UHM Woon Kyu étudiant de la première
génération était le 4ème kwan
jang après LES
gmT Lee Won kuk, yoo
ung jun, et son duk
sung .
Maître
UHM réputé pour son « Yidan
YopTchagi » a un style axé sur les techniques
de jambes avec accélérations rapides et une bonne stratégie
de déplacement.
Il contribue à élaborer
les règles actuelles régissant le Taekwondo
moderne en terme de formation et de combat
sous la forme sportive.
Il a également été
instructeur spécial
pour l'armée sud-coréenne
et a joué un grand rôle dans la
formation et le développement
de l'Association coréenne
de taekwondo (KTA),
de la Fédération Mondiale
de Taekwondo (WTF)
et du Kukkiwon (World
Taekwondo Headquarters).
Étudiant de première
génération du gmt
LEE Won Kuk, le
gmt UHM est en Corée,
considéré comme un Trésor
National Vivant. En
tant que chef du Chung Do Kwan et président
du Kukkiwon, il
a passé des décennies
à défendre l’universalité
du Taekwondo, à promouvoir l'éthique,
l’excellence technique,
le sens de l’honneur
et l’esprit d’entraide,
qui ont fait du Tae Kwon Do un Art
Majeur dans le monde
des arts martiaux.
Il est l'une des figures
les plus importantes
du taekwondo en Corée
et dans le monde
d'aujourd'hui.
4-grand maître hyun jong-myun
Grand Maître Hyun Jong Myun: Était un des premiers
étudiants du Chung Do Kwan. En 1959, Elève du Grand Maître
LEE WON-KUK
Le Grand Maître Hyun Jong Myung a rencontré
le GM Hwang Ki où il travaillait au bureau
de chemin de fer, et ils ont parlé d’arts martiaux. Le GM
Hwang avait appris quelques arts martiaux alors qu'il était en
Mandchourie, ce qui était différent
de ce que GM Hyun Jong Myung apprenait au Chung
Do Kwan.
GM Hyun Jong Myung a commencé
à montrer à GM Hwang ce qu'il étudiait
au Chung Do Kwan et ils ont finalement ouvert
une classe à la gare ferroviaire
avec le GM Hyun jong myung
comme instructeur principal
et GM Hwang en tant qu'administrateur.
Dans le livre l'histoire
du Moo Duk Kwan,
on dit que GM Hwang a appris le karaté
okinawan à partir de livres mais ce n’est
pas prouver et donc ce n’est que spéculation, c'est ce que
cela signifie vraiment, c'est que GM Hwang
a appris du GM Hyun jong Myung et qu'il y avait
peut-être un livre de Funakoshi Sensei
dans la bibliothèque de la gare
ferroviaire et c'est ainsi que le thème des arts
martiaux est apparu entre eux. Mais
encore une fois, une spéculation.
Par la suite Le général
Choi Hong Hi l'a désigné comme le chef de l'union
étudiante. Le général Choi
a parlé au Président fondateur de l'Université de
Kyung-Hee, le Dr Choue Young-Seek à propos de l'initiation du Taekwon-Do
pour la formation à l'institution. Hyun Jong-Myun
est devenu le premier instructeur à l’Université de
Kyung Hee qui a été fondée
en 1949 et a été le premier collège à avoir
le Taekwon-Do dans sa formation.
Le Grand maître Hyun Jong Myun à
fait partie du comité pour la création
dans le développement des formes avec GMt lee
yong sup de l'académie song moo kwan , le gmt park hae man de l'académie
du chung do kwan , le gmt kwak kun sik de l'académie
du chung do kwan et du gmt kim soon bae de l'académie chang moo
kwan ils créèrent les poomsaeS
PALGWE destinés aux adultes , les poomsaeS
pour les ceintures noires ( youdanja
) de koryo à sipjin et
les poomsae pour les trÉs hauts grades ( godanja )
de jitae à ilyo ! devenant finalement
le directeur de l’Ecole
de l’Oh Do Kwan. En
tant que tel, il A joué un rôle déterminant dans le
développement du Taekwondo, en plus d'être
instructeur militaire ou instructeur
de Taekwon-Do original,
important et influent.
5-grand maître min woon sik
le grand maître min woon
sik , il Était un des premiers
ceintures Noires du Grand maître LEE WON KUK , il
fut nommé en l'absence de ce dernier par le kwan
jang de l'époque le grand
maître duk sung son , SABUM de
l'école CENTRAL du Chung do kwan
.
6- grand maître han in sook
7-grand maître yong chung taek
Le grand maître
Yong Taek Chung est né à Séoul,
en Corée, le 3 mars 1921.
Alors que sa famille était très respectée
et faisait partie de la HAUTE SOCIété,
elle a tout perdu pendant l'occupation japonaise
et, comme la plupart des autres, luttait pour survivre. Le
grand maître Chung
s'est intéressé à l'art
martial quand il était enfant. Cependant,
il était illégal à l'époque d'enseigner ou
d'apprendre ouvertement l'art martial
en Corée. Ce
n'est qu'à 19 ans, que le Grandmaster
Chung commença à s'entraîner
dans l'art de Tang Soo Do
sous la direction du Grand Maître Won Kuk Lee.
Quelque temps plus tard, après que la
formation d'arts martiaux
soit devenue légale, le Grand maître
Chung est devenu le septième étudiant
à obtenir son diplôme et à
obtenir sa ceinture noire
au Chung Do Kwan .
Beaucoup d'histoires
et de légendes
sur le Grand Maître
Chung ont circulé
parmi les étudiants
de Chung Do Kwan et
il deviendra presque une figure
mythique à
cause de ses exploits.
Surtout sa participation
à aider à débarrasser la Corée
du crime organisé
et aussi aider dans l'effort
anti-communiste.
le Grand
maître Chung
devait rester l'un des meilleurs élèves
du grand maître
Lee et garder une
relation étroite avec son instructeur
pour le reste de sa vie. Après
que le Grand Maître
Won Kuk Lee
eut pris sa retraite et s'installa au Japon,
le Grand Maître
Chung suivit rapidement
son professeur, s'installant
à Tokyo et
ouvrant le premier club de branche de Chung Do
Kwan à l'extérieur de la Corée.
En 1955, le Chung
Do Kwan (comme toutes les écoles
d'arts martiaux
coréens) adopta
officiellement le nom de « Tae Kwon Do
» pour son programme d'arts
martiaux et le Grand
Maître Chung se retrouva au Japon
pour enseigner un art
martial coréen.
Le Grand Maître
Chung s'est rapidement imposé comme une
figure majeure de la
communauté des arts
martiaux de Tokyo en
tant que Président de l'Association All Japan
Tae Kwon Do. En 1959,
alors qu'il était encore à Tokyo,
Grandmaster Chung remporta
le prestigieux Tournament of Masters.C'était
un exploit extraordinaire puisque les maîtres
d'autres styles d'arts
martiaux du monde entier
étaient invités.
En 1974, le Grand
Maître Chung décide d'apporter
son expertise aux Etats-Unis.
Après avoir regardé plusieurs villes
potentielles, il décida que la région du Midwest
allait à son goût et le Grand Maître
Chung s'installa à Kansas
City, Missouri, et ouvrit
l'école de karaté
de Chung au 514 West 75th Street. Plus
tard, Grandmaster Chung
a ouvert un deuxième emplacement à Overland
Park, Kansas. En
plus d'enseigner dans ses deux écoles
principales, il a supervisé des clubs
de branche dans toute la région métropolitaine
de Kansas City.
Pendant le temps du Grand
Maître Chung à
Tokyo et à Kansas
City, il recevait régulièrement
des visites de son ancien instructeur,
Grandmaster Lee won
kuk . C'est au cours de l'une de ces visites
en 1984 quele grand maître Chung
reçut le grade de ceinture
noire du neuvième
degré ainsi que le titre
officiel de directeur
mondial du Chung Do Kwan
du grand maître
Lee won kuk . En 1988,
le Grand Maître
Chung se retira de l'enseignement,
transférant ses écoles à
ses étudiants, et s'installa à
Garden Grove, en Californie.
8-grand maître kang suh chong
le grand maître
Kang Suh Chong a commencé sa formation d'arts
martiaux en 1938 à Yudo
par le Su Bahk Do,
et devint plus tard un étudiant de Tang
Soo Do / Kong Soo
Do avec le gmt Lee
Won Kuk (fondateur de Chung
Do Kwan) il a été
diplômé ceinture noire de la première classe de l’école
du Chung Do Kwan. En
1953, il a fondé sa propre branche de Tae Kwon Do
et l'a nommé Kuk Mu Kwan. De
1957 à 1969, Kang a été
instructeur en chef de la Korean Central Intelligence Agency
(KCIA), anciennement connue sous le nom de
Koréan Military Intelligence Agency,
et de 1960 à 1968, il était l'instructeur commandant de
l'armée de la République
de Corée.
Kang est venu aux Etats-Unis
avec sa Famille en 1969, il était déjà 8ème
Dan Ceinture Noire, et a fondé sa propre
académie de Tae Kwon Do à Brooklyn,
New York. Physiquement,
il était connu pour son pouvoir, ses techniques de rupture et sa
connaissance supérieure des Formes de Chang Hon.
Il est devenu le premier président de
l'Association américaine Tae Kwon Do
(ATA) de 1969 à 1978. Cependant
son nom n'est pas mentionné dans l'histoire de l'ATA.
Même si Haeng Ung
Lee (co-fondateur d'ATA)
était un étudiant de Kang. Cela
est dû à la prise de contrôle politique de l'ATA
par HU Lee en 1978.
Il a été vice-président
de la Fédération internationale
Tae Kwon Do à la fin des années 1970.
Il est actuellement président
de la Fédération américaine
Tae Kwon Do, basée à Brooklyn,
New York .
9-grand maître joon ki baek
le grand maître
et Colonel joon ki Baek et un des premiers élèves
du GMt lee won kuk de l'école
du CHUNG DO KWAN il a enseigné ensuite
le Taekwon-Do AU
1 Corps d' Armée au milieu des années 1950, puis en 1955
enseigné le Taekwon-Do aux troupes étrangères
et en 1957.
En 1959 , il a été membre de
l'équipe historique de démonstration militaire Taekwon-Do
à
Vietnam et à Taiwan.
En 1962 , il a contribué à créer
l'équipe de l' Armée Taekwon-Do.
En 1963 , il
appliquée avec 10 autres pour le poste de l'instructeur-chef
au Vietnam. Comme
un
Major , il a été approuvé
par un groupe de généraux
de l' armée 7-homme et déployé
en tant que chef
Taekwon-Do Instructeur
au Vietnam en 1964. Ce
fut un processus officiel qui a été
supervisé par l'Assemblée nationale
ROK. Il a participé
à la compilation coréenne armés
Forces Taekwon-Do
circa 1965. Le Colonel
Baik était un membre POUR PROMOUVOIR
LE TAE KWON DO DANS L'ARMéE
et il a formé et développé (le Vietnam Taekwon-Do
Association).
quand il a été Directeur du Groupe
de l'instructeur militaire
Taekwon-Do en Octobre 1965
et a servi comme président d' honneur,
Il a effectué une démonstration à l'ambassade
américaine à
Vietnam qui a suscité beaucoup de publicité.
Il a aussi enseigné le Taekwon-Do
en utilisant la terminologie coréenne
Puis le Major Baik
a également été le premier Instructeur pour enseigner
les nouvelles formes les ( Chang Hon Tuls).
le Colonel Baik
a reçu une médaille du gouvernement
du Vietnam pour son enseignement
et ses efforts pour développer le tae
kwon do, il a également été promu
à 7e Degré (VII Dan)
Ceinture NoirE
par le Oh Do Kwan.
Après cette mission
terminée, il irait sur servir comme
attaché Coréen au Consulat du
Japon ,il a joué un rôle dans
le soutien Taekwondo au japon.
De retour en Corée
, il était actif avec l'Association
coréenne de Taekwondo
Et a également servi en tant que Kwan
Jang Nim de l'Oh Do Kwan
1983-1988
10-grand maître nam tae hi
Colonel Nam Tae-Hi
(Mars 1929 - Novembre 2013)
La personne que le général
Choi hong hi a décrite comme: "Son
bras droit".
le grand maître
Nam Tae Hi était un étudiant précoce
et senior du Grand Maître
Lee Won-Kuk, fondateur du Chung
Do Kwan. Il a partagé ses connaissances
des arts martiaux coréens
dans l'armée (École
des transmissions militaires
ou des transmissions) depuis 1947. En
1952, il a voyagé aux États-Unis
pour l'entraînement militaire
et a eu l'occasion de démontrer Tang
Soo Do sur leurs bases d'entraînement. En
tant que jeune officier commissionné, il forma le
Hwa Rang Do Kwan à la fin de 1952 - début 1953, lorsqu'il
fut affecté au 1 er camp d'entraînement
militaire sur l'île Jeju.
C'est là qu'il a enseigné Tang
Soo Do aux soldats et qu'il est venu ici
en contact avec le général Choi
qui l'a recruté et affecté à
la 29e division qu'il était en train de
former. Là, il est devenu l'instructeur
de Tang Soo Do pour le Général
Choi quand le Général
a formé la 29ème Division d'Infanterie
"Poing". Le
général Choi l'a promu de
Lieutenant à Capitaine et à
partir de ce moment-là, le futur
Colonel s'est concentré sur la formation
d'instructeurs d'arts
martiaux pour l'armée.
Le colonel
Nam a réalisé
un moment historique
dans l'histoire du Taekwon-Do
quand son poing a cassé 13 tuiles
avec un coup de
poing avant une démonstration
devant le 1er président
coréen
Rhee en septembre 1954. Ce
moment magique a conduit le président
à diriger le
général
Choi pour enseigner
le tae kwon do à
toutes les troupes
militaires. C'est
cette performance qui a fait grimper le Taekwon-Do
pour la première fois sur un chemin d'une croissance
mondiale jamais vue
dans tous les arts
martiaux. Il
est crédité d'avoir aidé le Général
Choi à créer
les deux premiers modèles de Taekwon-Do
coréens, Hwa-Rang
et Choong-Moo, vers
1955. L'année
suivante, il a aidé
son élève
et son assistant le
Sgt. Han
Cha-Kyo a concevoir les ( Ul
Ji Tul ) avec le Général
Choi.
En tant que Capitaine, Nam
devint le Directeur du Taekwon-Do
pour l'armée RoK
sous le commandement du général
Choi vers 1957. En
1959, il dirigea l'équipe historique d'exposition
de Taikwon Do que le général
Choi mena au Vietnam
et à Taïwan. C'était
la première fois que le Taekwon-Do était
démontré à l'extérieur de la Corée.
Plus tard cette année,
il a été installé en tant que directeur
de l'Association coréenne
de Taekwon-Do.
En 1962, il a aidé à
créer l'équipe de l'armée de Taekwon-Do.
En décembre de la même année,
il était en charge du 1 er lot de Taekwon-Do
militaire des instructeurs
officiellement envoyés au Vietnam. Sa
mission à l'étranger
d'enseigner le Taekwon-Do
aux troupes et aux civils
vietnamiens a duré un an.
Cela lui a valu l'honneur
et la distinction d'être appelé le père du
Taekwon-Do vietnamien. C'est
là que le major Nam a enseigné
au premier étudiant civil
vietnamien, Van Binh Nyugen,
un homme de judo qui deviendra l'un des 7 promus
au 9 e Dan Grandmaster
par le général Choi.
À la suite de la révolution
du 16 mai 1961, qui a vu une dictature militaire
prendre le contrôle du gouvernement en Corée
du Sud, la nouvelle junte
militaire au pouvoir a publié un décret
ordonnant à toutes les organisations sociales
de se consolider et de se réformer. Cette
directive incluait les arts martiaux.
Comme l'histoire le montre, les gouvernements
militaires iraient sur le Taekwon-Do
d'impact au cours des prochaines décennies. Lorsque
les groupes d'arts martiaux
se sont réorganisés, ils ont rejeté le nom
du Taekwon-Do que le colonel
Nam a soutenu sans succès, perdant au
nom du nouveau compromis de Tae Soo Do.
Le colonel
Nam était un membre
fondateur de l'ITF.
Il a été président du Comité
de promotion de l'ITF lors de sa création
en 1966. Le colonel
Nam a été vice-président
de l'ITF en 1969 et président
de l'Asia Taekwon-Do
Federation 1968. Après
sa retraite de l'armée en tant que colonel,
il a continué à travailler à répandre le Taekwon-Do
dans le monde entier. Il a visité 24 pays
en 1970, 28 en 1972 et en 1973 il a déménagé à
Chicago, où il a ouvert une école.
Le Colonel Nam
a aidé à organiser la Fédération
de Taekwon-Do des Etats-Unis
et a été un ITF VIII
Dan (8 ème Degré)
en 1973. Il a finalement dû se séparer
de l'ITF et se distancer du Général
Choi, sensibilisé par les réalités
politiques de l'ère
de la «guerre froide»
entre le sud et Corée
du nord.
11-grand maitre ko jae chun
LE COLONEL KO JAE-CHUN était un des premiers élèves
du karaté coréen d'abord à L’École Moo
Duk Kwan, puis au Chung Do Kwan.
Il a continué à établi une école
qu'il a appelé le Chung Ryong Kwan à
Kwang Ju.
Quand dans l'armée,
il a rejoint l’Oh Do Kwan après
ouvert en 1954, où il deviendrait un instructeur. Il
est allé enseigner à Kwang Ju circa
1957. En 1959, il était membre de la
manifestation militaire
historique du Tae Kwon Do
.Le Grand Maitre Ko Jae-Chun
faisait partie de l’équipe de
démonstration qui s’est produite
au Vietnam et à Taiwan,
marquant la première fois que le Tae kwon-Do
était exposé à l'extérieur
de la Corée. Le
colonel Ko Jae Chun
a été directeur et examinateur
de première Association
Coréenne de Tae Kwon-Do,
formée en septembre 1959.
Ce maître
original a occupé un poste
au sein du comité de promotion
du Tae Kwon-Do de l'armée
dans les années 1960. Et en 1962 le
futur Colonel aida
à créer l'équipe de l'armée
de Tae kwon-Do.
Comme Lieutenant-colonel,
il a été nommé commandant
de l'armée coréenne
Groupe de l'instructeur
du Tae Kwon-Do au Vietnam
en décembre 1969.
Après l'achèvement
de son tour de service dans la guerre du Vietnam,
il est devenu le directeur de L’éducation
physique pour l'école
d'administration de l'armée
de la République de Corée.
Le ministère
de l'éducation de la République
de (sud) Corée l'a intronisé
dans leur Hall of Fame
pour son effort de propagation
de l’éducation physique,
c'était l'honneur le plus
élevé qu'un artiste
martial de Corée
pouvait remporter.
12-grand maitre kwak kun sik
le grand maître kwak kun sik , membre
du dojang central
du chung do kwan et ensuite il est devenu membre
de l' OH DO KWAN .
Le Grand maître
kwak kun sik à fait partie du comité
pour la création dans le développement des formes avec LE
GMt lee yong sup de l'académie song moo kwan
, le gmt hyun jong myun de l'académie du
chung do kwan , le gmt park hae man de l'académie du chung do kwan
et du gmt kim soon bae de l'académie chang moo kwan ils
créèrent LES poomsaes
palgwe destinés aux adultes et les poomsaeS
pour les ceintures noires ( youdanja )
de koryo à sipjin et les poomsaes pour
les trÉs hauts grades ( godanja ) de jitae
à ilyo !
13-grand maitre kim suk kyu
Lieutenant - colonel Kim Suk-Kyu
Le colonel Kim a enseigné Taekwon-Do au Corps d' Armée.
Il a été directeur de Taekwondo
le grand maître
Kim était l'instructeur
en chef au Siège
de l' armée en 1961.
Il a servi comme Kwan Jang Nim de
l'Oh Do Kwan
1961-1966. Le colonel
Kim a été déployé
au Vietnam comme instructeur
militaire Taekwon-Do.
En 1966 , il a été nommé
quand il était le lieutenant - colonel
en tant que commandant et instructeur
du groupe des militaires
Coréen .
Il a ensuite organisé et dirigé
une manifestation avec des militaires
Coréen
Instructeurs au Vietnam
puis à Bangkok en Thaïlande,
hôte des Jeux asiatiques en 1967. L’
Équipe a réalisé au cours
de 3 jours la célébration de
la Journée de la Corée qui était
Parrainée par le Gouvernement
de la RDC. En Novembre
1969, il a terminé son mandat d'administrateur
puis est retourné en Corée et
a ensuite été affecté comme attaché
militaire aux Ambassades
en Amérique du Sud
et Il a été l'un des principaux
personnages pour créer l'Argentine
Taekwondo
Association, la Bolivie
Taekwondo Association et le Pérou
Taekwondo Association .
14-GRAND MAîTRE HAN CHA KYO
(20 juillet 1934 - 1996)
Le Grand
Maitre Han Cha Kyo
était un maître
sud-coréen
du taekwondo et l'un
des douze maîtres
originaux du taekwondo
de la Korea Taekwon-Do Association
. En Corée
il a été formé par les Instructeurs
de l’époque
au Chung Do Kwan.
Après une carrière
dans l'armée
sud-coréenne,
il a émigré aux Etats-Unis
d'Amérique
en 1971. Après
avoir enseigné le taekwondo
pendant de nombreuses années
à Chicago,
il est mort en 1996.
Première vie
Han est né
le 20 juillet 1934 à Séoul,
en Corée, pendant
la période
de l'occupation japonaise
. Il s'est entraîné
sous trois maîtres
d'arts martiaux:
Nam Tae Hi , Duk
Sung Son et Woon Kyu
Um. De
1950 à 1959, avec le Général
Choi Hong Hi et le
GMt Nam Tae Hi et d’Autres le
GMt Han Cha Kyo a servi comme
instructeur d'art
martial dans les forces
militaires coréennes,
assistant Instructeur
dans la 20ème Division
ROK Armée Division
, Instructeur Mlitaire
en Chef au 4ème
Corps de la Défense
de la Corée,
Instructeur Chef
de la division des
Armées Coréennes
en 1955 , Instructeur
en Chef de la
base Américaine
Daejeon etc etc au
cours des années
1960. Sa carrière
a continué avec des affectations
militaires et le leadership
des équipes
de démonstration
à l'étranger.
En 1965, Han
a été classé 6ème dan.
États-Unis
En 1971, Le GMt
Han Cha Kyo émigre aux États-Unis
et s'installe à Chicago.
Ensemble avec son frère
Han Min Kyo, tous
deux 9ème dan,
ils ont développé leur méthode
et ont obtenu des brevets
pour la reconnaissance
de celle-ci . Il a
fondé la fédération
universelle de Tae
Kwon Do autour de 1980. Le
Grand Maitre Han Cha Kyo
est décédé en 1996.
15-GRAND
MAître jo sunG il
16-GRAND MAÎTRE LEE SA MAN
17-GRAND MAÎTRE JHOON-RHEE
7 janvier 1932 - 30 avril 2018
Jhoon Goo Rhee (né le 7 janvier
1932), connu sous le nom de Jhoon Rhee , est
un maître sud-coréen
du taekwondo. Il
est largement reconnu comme le «père
du taekwondo américain»
pour avoir introduit cet art martial
aux États-Unis
depuis son arrivée. Les
années 1950. Le
Grand Maitre Jhoon Goo Rhee est classé
9ème dan .
Le Grand Maitre Jhoon Goo Rhee
est né le 7 janvier 1932 en Corée,
pendant la période
d’occupation japonaise
. Il a commencé à s'entraîner
aux arts martiaux
à l'âge de 13 ans, avec les connaissances de son père
puis a reçu l'entraînement de
l’Ecole d'arts
martiaux du Chung Do Kwan
avec comme instructeur le Grand Maitre
Nam Tae Hi.
Pendant les années
1960, Rhee s'est lié d'amitié
avec Bruce Lee - une relation
dont ils ont tous deux bénéficié en tant qu'artistes
martiaux.
En 1973, Rhee a
fait son seul film d'arts
martiaux, intitulé
When Taekwondo Strikes
.
En 2000, Rhee était
le seul Coréen-américain
nommé parmi les 203 immigrants
les plus reconnus au pays
par le National Immigrant Forum et les services
d'immigration et de naturalisation.
Rhee a été intronisé au
Temple de la renommée
du Taekwondo en 2007, et il est répertorié
à la fois comme le «Pionnier du
Taekwondo américain»
et le «Pionnier du Taekwon-Do
en Russie». Rhee
est répertorié en tant que pionnier
aux Etats-Unis (années
1950, 1960 et 1970) dans la liste de Chang
Keun Choi des pionniers
de taekwondo.
Jhoon Rhee a également
joué dans un long métrage
en 1980. Il était intitulé Return
of Rhee en Corée
et pour les marchés asiatiques
et internationaux. Il
a été rebaptisé Rampage
pour la distribution américaine,
mais n'a jamais été publié
en Amérique. Jeff Smith,
le protégé de Rhee, et
Randy Anderson, étudiant,
ont été les vedettes de la
photo qui a été filmée
à Séoul et à Busan
, en Corée du Sud.
18-grand maître kim bong sik
Oh Do Kwan,
à l'origine
appelé Dae Han Taekwon-Do Oh
faire Kwan Jung Ang Bon Kwan
à Séoul,
qui a formé les branches
militaires coréennes,
la police coréenne
à travers la Corée
du Sud.
Le général
Choi Hong Hi a fondé
le Oh Do Kwan avec
Nam Tae Hi au milieu
des années
1950 dans le cadre du programme
d'entraînement
physique de l'Armée
de la République
de Corée. Les
premières personnes
à instruire
l'armée de
la République
de Corée à
"Tang Soo"
Do "(comme Taekwondo
a été appelé
au début des
années 1950)
étaient Nam Tae Hi,
Woo Jong Lim, Ko
Jae Chun, Kim Suk
Kyu, Baek Joon Ki,
Kwak Keun Sik,
Kim Bong Sik, Han
Cha Kyo, Kim Bok Man
(presque tous étaient
à l'origine
des membres de Chung
Do Kwan).
Général
de brigade Woo
Jong Lim; M. Han Cha
Kyo, l'instructeur
en chef à Singapour
et M. Cha Soo Young
ont finalement continué
à diffuser
l'art dans le monde.
GRAND MAÎTRE IN MOOK KIM
le Grand
Maître in mook kim (Né
à Séoul
en 1934) en 1940 .
il ASSISTE DANS SA JEUNESSE à
une incroyable démonstration des moines bouddhistes au temple de
la montagne de gumkang et
cela à été sa première impression des Arts
Martiaux.
1953 OBTENTION
DE LA cEINTURE NOIRE
1ère Dan au Chung
do kwan central
dojang . TRès
tôt il est devenu membre de la black belt
démo team et
à étè nommé capitaine
de l'équipe de taekwondo de l'université
hongik.
1957-1960 est devenu l'instructeur
en chef du 1èr corps
d'armée ainsi que l'instructeur en chef
au quartier général de la république
de corée .
1964 En tant que ceinture noire
5ème Dan , le grand maître
Kim à étè nommé PRéSIDENT ET
INSTRUCTEUR en chef de la branche chung do kwan direction
ui jong - bu .
1967 LE GRAND
MAître atteint la ceinture noire
6ème Dan de l'international Taekwondo
fédération
( fondateur
général choi hong hi ) .
1968 Le Grand maître
est nommé instructeur FIT MID-west
ambassadeur de chang heon
itf formulaire du Général
choi hong hi .c'est alors qu'il ouvre
son école à des moines dans l'iowa .
1972 ATTEINT La ceinture noire 7ème Dan de l'itf
.eN 1976 PENDANT SON SéJOUR AUX
ETATS-UNIS , le grand maître
à poursuivi son dévouement à l'Art du CHUNG
DO KWAN TAEKWONDO ASSOCIATION
( acta ).
1990 A OBTENU LA CEINTURE
NOIRE 9ème Dan
directement du fondateur de l'ecole
du Chung do kwan
le GRAND MAÎTRE lee won kuk .
AUJOURD'HUI LE GRAND
MAître continue d'enseigner les valeurs
et les principes du chung do kwan avec des Écoles
au Texas , iowa , minnesota
, kentucky l'hÉritage de l'acta
s'est Étendu à des centaines d'Étudiants au fil des
ans .
grand maître woo jong lim
Major-général Woo Jong-Lim Major-général
(2 étoiles) (numéro de série de l'armée: 209252)
Général Woo
Jong -Lim était un ancien
instructeur militaire
de Taekwon-Do. Il
est devenu directeur de Taekwon-Do pour
la première armée
coréenne vers
1957. Vers la fin
des années
1950, il ouvrit la première école
civile de Taekwon-Do
Oh Do Kwan. Avant
cela, l’Oh Do Kwan
était limité au personnel militaire.
Maintenant, le Taekwon-Do
original qui était en cours de développement
était également disponible à la population civile.
Général
Woo faisait partie
de l'équipe
de démonstration
de Taekwon-Do à
l'extérieur de la Corée
lorsqu'il a voyagé au Vietnam
et à Taiwan
En 1959, en tant que commandant,
il proposa un programme
de Taekwon-Do pour
le 1 st L'armée
et tous les mercredis étaient désignés le jour du
Taekwon-Do. En
conséquence, tous les soldats du 1 st
L'armée s'est
entraînée
ce jour-là au Taekwon-Do.
En 1966, le département
de la République
de Corée, Défense
a émis l'ordre
n ° 95 qui a fait cette norme
à travers le militaire
de la République
de Corée, indépendamment
de la branche de service.
Il a enseigné
le Taekwon-Do aux
soldats recrus en
formation en tant
que commandant sous
le commandement du
général
Choi Hong Hi au Centre
de formation de l'armée
No San circa 1960.
Le général
Woo a servi comme
président du département
de l'armée
de Taekwon-Do , il
était un Membre
du comité de
promotion de l'armée
de Taekwon-Do dans
les années
1960. C'était
le major-général
Woo qui a accueilli
le premier tournoi
de Taekwon-Do en 1962.
Ce championnat
a été compromise de 4 catégories,
sparring, modèles,
puissance (rupture)
et spécial
(voler) techniques (rupture).
C'était clairement
le précurseur
du tournoi ITF
règles et
composition. Également
en 1962, il a aidé à créer l'équipe
de l'armée
de Taekwon-Do.
En 1964, le lieutenant-colonel
Woo Jong Lim a été chargé
par l'ambassadeur
Choi Hong Hi d’enseigner
les Tuls supplémentaires
à l'armée.
Il a organisé
l'équipe de
démonstration
du Taekwon-Do de la
division Tiger.
Cette équipe
à fait plus de 40 démonstrations
en 15 jours à la demande
du Président
Vietnamien, y compris
au Palais présidentiel.
Le Dr
He-Young Kimm, historien
et chercheur
réputé, résume
le major-général
Woo
Des années
1950 à la fin des années
1960, le général
Woo Jong-Lim a travaillé
non seulement pour répandre le Taekwon-Do
dans l'armée,
mais aussi pour l’établir
dans les écoles
des villes du Pays.
"Après
avoir terminé
ses tâches militaires
pour la journée,
Il passait son temps
à enseigner le Taekwondo
DoJang aux étudiants.
La plupart
d'entre eux étaient
des collégiens
ou des lycéens.
"
Général de brigade
Woo Jong Lim
Oh Do Kwan, à l'origine
appelé Dae Han Taekwon-Do Oh
faire Kwan Jung Ang Bon Kwan
à Séoul,
qui a formé les branches
militaires coréennes,
la police coréenne
à travers la Corée
du Sud.
Le général
Choi Hong Hi a fondé
le Oh Do Kwan avec
Nam Tae Hi au milieu
des années
1950 dans le cadre du programme
d'entraînement
physique de l'Armée
de la République
de Corée. Les
premières personnes
à instruire
l'armée de
la République
de Corée à
"Tang Soo"
Do "(comme Taekwondo
a été appelé
au début des
années 1950)
étaient Nam Tae Hi,
Woo Jong Lim, Ko
Jae Chun, Kim Suk
Kyu, Baek Joon Ki,
Kwak Keun Sik,
Kim Bong Sik, Han
Cha Kyo, Kim Bok Man
(presque tous étaient
à l'origine
des membres de Chung
Do Kwan).
Général
de brigade Woo
Jong Lim; M. Han Cha
Kyo, l'instructeur
en chef à Singapour
et M. Cha Soo Young
ont finalement continué
à diffuser
l'art dans le monde.
GRAND MAître yong woo lee
Jung Do Kwan a été fondé en 1956 par Young Woo Lee
, et était le dernier des neuf Kwans originaux qui ont formé
le Kukkiwon . Ceci est détaillé dans "A Modern History
of Taekwondo" de Kyong Myong Lee et Kang Won Sik (1 pprouvé
par Taekwondo Jung Do Kwan est le programme Kukkiwon. Le nouveau président
du Jung Do Kwan est le Grand Maître Seo
LE gRAND
MAître YONG WOO LEE Était un des
premiers étudiants
du Chung Do Kwan , ensuite
il à fondé Le Jung
Do Kwan (actuellement membre du comité
des tests de promotion du Kukkiwon) juste après la guerre de Corée
en 1954 à Suh
Dae Moon
Gu à Séoul.
Le Jung Do
Kwan n'a eu aucun
conflit ou désaccord avec le chung
Do Kwan,
ce qui était une différence unique par rapport à
l'autre branche ou annexe de Chung
Do Kwan.
.le
gmt Yong Woo
lee discute du nom
de son école : "Je voulais ouvrir un dojang, mais je ne pouvais
tout simplement pas penser à de bons noms !. À
cette époque, mon copain d'entraînement Uhm
Woon Kyu au Chung
Do Kwan
à suggéré de sortir la définition de Chung
et nommez mon école le Jung Do Kwan.
C'était une
très bonne idée que j'ai pensé. La
signification de Jung Do,
« Marcher dans la bonne direction », c'était la bonne
signification de l'esprit d'un art martial, alors j'ai décidé
pour nommer mon école le Jung Do Kwan."
À l'époque, la superficie du Jung
Do Kwan était d'environ 100 pyongs.
Cependant, la nouvelle du programme de formation unique de Lee
Yong Woo qui se distinguait des autres écoles
a attiré de nombreux étudiants. Pour répondre au
nombre croissant d'étudiants, Lee Yong
Woo a enseigné cinq cours différents,
qui se sont terminés tard dans la nuit.
Avec la devise de l'école, "Je suis un homme honorable sans
honte", le Jung Do Kwan
a ouvert des écoles supplémentaires à Masan, Wool
San, Chang Won, Mok Po et Kim Je, étendant son pouvoir.
Les premiers élèves du Jung Do Kwan étaient : (1)
Jang Yong Gap, (2) Kim Jae Ki, (3) Kim Ki Dong, (4) Oh Bu Woong, (5) Joo
Ki Moon et (6) Park Tae Hyun . Plus tard, ont suivi leurs traces (1) Park
Kyung Sun, (2) Shim Myung Gu, (3) Kim Myung Hwan, (4) Kim Hak Kuen, (5)
Chun Young Kuen, (6) Chun Sun Yong, 7 ) Lee Jong Oh.
Au fil du temps, plusieurs Kwan dont la base
provenait du Chung Do Kwan, ont ouvert en Corée. Parmi elles ....
Kuk Mu Kwan, fondée par Kang Suk Chong.
Jung Do Kwan, fondée par Lee Yong Woo.
Chung Ryong Kwan, fondée par Ko Jae Chun.
Oh Do Kwan, fondée par Choi Hong Hi et Nam TaE HI
grand maître park hae-man
naissance le 15 juin 1933 dans
la province kyongkido en corée.
le gm park hae man
a débuté les arts martiaux à 14 ans au lycée
par le kwonbop en 1947 au YMCA
DE Séoul , par la suite le gm
parkhae man s'est dirigé vers les arts
martiaux.
1950 : pendant la guerre de corée
le gm park hae man est
affecté à la rok army
signal corps. Rencontre
le gm uhm woon kyu,
qui est à l'époque 2ème DAN de
tae kwon do CHUNG DO KWAN.
Le fait de pratiquer les arts
martiaux tous les deux les a rapprochés.
Le gm park
hae-man rejoint le uhm woon kyu au chung
do kwan et finalement est promu 1er DAN
en 1954. il enseigne
à l'université nationale
de séoul en 1955
chef instructeur du
chung do kwan.
en 1959 responsable de l'équipe de démonstration
internationale du chung do kwan.
-chef instructeur
pour les forces de protection
présidentielles à la BLUE
HOUSE en 1962 , Il y enseigne pendant
18 ans. chef
instructeur au chung do kwan,
il dirige l'école des cadres
pour les professeurs 4ème dan et plus
au kukkiwon (académie
de la fédération mondiale).
pendant plus de 20 ans
actuellement président du chungdokwan,
membre de la commission des gradés au
kukkiwon, examinateur pour les passages du 6ème
au 9ème dan wtf. il
a codifié les poom-sé (formes)
du tae kwon do moderne. -Actuellement
vice-président
du chung do kwan.
Le gm
park hae-man a passé sa vie à enseigner
et promouvoir le tae kwon do dans le monde entier.
La richesse de son enseignement est authentique.
le grand maître park hae-MAN
EST ACTUELLEMENT LE NOUVEAU PRÉSIDENT DE L'ÉCOLE DU CHUNG
DO KWAN Suite au dÉcÉs du grand maître uhm woon kyu
le 10 juin 2017.
Serment du chung do kwan École
de la vague bleue .
nous, en tant que membres,
formons nos esprit et nos corps dans un code strict.
nous, en tant que membres, sommes unis dans l'amitié mutuelle.
nous, en tant que membres, seront conformes aux réglements et obéissons
aux instructeurs
nous, en tant que membres, mÉditons et faisons de notre mieux pour
devenir patients et forts.
grand maître kim yong ho
LE GRAND
MAître kim yong ho
est né le 21/10/1941 à sokang
dans la province de hwang hae
en corée du nord
un peu au-dessus du 38ème parrallèle. il
vécut dans cette partie de la corée
jusqu'en 1950. sa famille s'est déplacée
dans le sud suite à la guerre entre les deux corées.
le jeune kim
fut introduit dans les arts martiaux en 1954 à inchon
dans un gymnase affilié au chung do kwan
de séoul dirigé par le
maître kang suh chong,
qui était à l'époque 4ème dan
de tangsoodo. il
a obtenu son 1er dan provisoire (chodan
bo) de tangsoodo l'année
suivante il avait alors 14 ans. son grade
fut validé en 1956 devant le grand
maître uhm woon kyu,
à l'école réputée de la "vague
bleue" le chung
do kwan à séoul, et
en devint le 61e ceinture noire (yoodanja). sa
carrière à la confluence des arts
martiaux et des relations
internationales, soutenu par une solide
formation universitaire
acquise dans le domaine de l'éducation
physique auprès de l'université
kyung hee, de 1962 à 1966.
par la suite maître
kim allait embrasser en parallèle
deux carrières : l'art martial
et l'art militaire.
il devint également 5ème dan
de taekwondo un grade
très élevé à cette époque (1967), ce
qui fit de lui le plus haut gradé
de l'équipe d'experts affectés
au vietnam. après
18 mois passés à dalat il fut
promu capitaine. de
ces années au vietnam ayant connu
l'offensive général du têt
1968 il fut affecté par la suite en 1969 dans la capitale sud-vietnamienne
saïgon. le
capitaine kim fut
affecté instructeur de tkd auprès
du cabinet de premier ministre
sud-vietnamien,
le général khiem.
à ce poste il forma de nombreuses
personnes, gardes du corps,
police militaire,
officiers, affectés à la sécurité
du premier ministre.
après trois années passées
au sud-vietnam,
maître kim yong ho
rentra au pays, à séoul dans
l'attente de sa démobilisation il fut
transrférer à l'école
militaire puis affecté au commandement
de la compagnie b
d'artillerie de la 38 ème division
d'infanterie. il
fut affecté à la demande d'un général
iranien comme instruucteur
des forces spéciales iraniennes avec
le grade de 6ème dan
maître kim
partit pour téhéran en 1972
mais il y aura aussi singapour, la malaisie,
hong kong, la
france, l'angleterre,
le maroc, etc... le
grand maître
kim yong ho qui est devenu le plus jeune 9ème
dan wtf, a tenu
le poste de chairman de la commission
technique de la wtf
et est le président de l'académie
mondiale de taekwonmudo.
grand maître lee kwan young
LE GRAND
Maître Lee
Kwan Young est né en
1946 à Séoul
en Corée.
SON ENFANCE SE Déroule dans un pays
en guerre (la guerre de corée de 1950 à 1953)
Il débute
les arts martiaux à 9 ans
par le tang soo do.
(qui deviendra le
tae kwon do)Au sein de l'école
Chung Do Kwan, Il est
9ème dan Tae
Kwon Do
depuis 1988. Il
est l'un des meilleur spécialiste mondiaux de taekwondo.
son style : le
chung do kwan (école de la vague bleue ) il a
comme maître
à ses débuts maître
uhm woon kyu 3ème dan le plus haut gradé
à l'époque en corée.
l'assistant de maître
uhm woon kyu est maître
park hae man 2ème dan qui deviendra
son instructeur
1966-1967 participe à
la guerre du vietnam au sein de la 9ème division d'infanterie de
corée (la division
white horse) puis instructeur aux étudiants,
policiers, militaires de la 7ème division d'infanterie stationnée
en corée.
1966-1968 : instructeur
de close combat pour
les bataillons sud vietnamiens "les rangers"
et pour les fameux "berets verts" américains
au coeur de la tourmente à plei-ku en
1968. son Engagement terminé, il retourne
en corée où il sera pendant un
an instructeur de la 7ème division d'infanterie américaine.
le
chung do kwan a été adoptée
comme académie pour l'armée coréenne principalement
pour la discipline d'entrainement très dure la
grande expertise des instructeurs possédant l'habileté dans
les techniques de combats. les
maîtres du tae kwon do chung do kwan entrainaient
la majeure partie des unités. la
section militaire spéciale de l'école chung
do kwan appelé oh
do kwan fut attribué au général
choi hong hi et au
commandant nam
tae hi
des services spéciaux assisté de han
cha kyo, ils étaient
tous deux hauts gradés de l'académie
du chung do kwan. c'est
la naissance de la division d'élite de l'armée coréenne.
1968 : capitaine
de l'équipe du chung do kwan. lee kwan young
remporte la coupe du président de la
république de corée
comment le tae kwon do s'est-il implanté en france
?
1967 :
tout a commencé par une démonstration
de tae kwon do lors de la réunion du comité
international du sport
militaire. suite à cette réunion,
la fédération
française de
judo a demandé une démonstration à l'occasion
de la coupe de france
de karaté 1969. après cette démonstration
de tae kwon do henry
plée pdg de judo
international et marc
bigoureau, pdg de sedirep
ont demandé à l'ambassadeur
de corée de faire venir un expert
en france.
la corée
a lancé un concours sur le plan national à partir du 5ème
dan. il y eut 84 candidats. le
concours comprenait trois parties : combat contre plusieurs disciplines,
épreuves de casses (technique et démonstration), épreuves
écrites.
le vainqueur était un jeune
homme de 23 ans nommé lee
kwan young, sans doute le meilleur expert de sa génération.
à l'invitation de marc
bigoureau de la sedirep,
maître lee kwan young
arrive en france en septembre 1969 à paris.
pionnier du tae kwon do en france.
Le parcours des différents dojangs fontenay
aux roses, le plessis
robinson, chatenay malabry
pour commencer orsay, gare
de l'est, notre dame
de nazareth, malebranche,
richelieu drouaut, cirque
d'hiver, dourdan, henry
chevreau, alésia,
lerda, république, volga,
pyrénées, le
raincy, ivry, grands
champs, et montreuil.
1970 : pour
la première fois de sa carrière il dirige 2 stages montpellier,
marseille
1971 : le
club de la gare de l'est,
boulevard de strasbourg,
puis à la demande d'un finaliste de la coupe de france
de karaté rubens
vialenc, maître
lee kwan young enseigne à orsay.
tous les élèves remettent une ceinture
blanche puis un club rue notre dame
de nazareth qui a été repris par
la suite par dominique valéra
puis par daniel renesson.
1972 : démonstration
pour l'ouverture des jeux olympiques
de munich
1973 : maître
lee kwan young emméne une équipe
française aux premiers championnat du
monde à séoul
1974 ouverture
13 rue malbranche à paris
1975 : avec ses élèves
français participe aux deuxième championnat
du monde à séoul.
contacté par la easthong kong films
compagny, maître
lee kwan young tourne 4 films à hong
kong. Retour à
paris en 1976, maître
lee kwan young ouvre son propre club boulevard
de montmartre.
1975 premier passage de grade
tae kwon do
en europe. assisté de cinq
maîtres coréens tous 6ème
dan. maître lee
kwan young décerne cinq 2ème dan
et vingt 1ère dan à des français.
1998 : conseiller
technique attaché à la présidence
de la fftda
1999 : fête ses 30 années
de présence en france. le grand
maître lee kwan young est actuellement
9ème dan de tae kwon
do et 9ème dan
de hapkido 5ème dan
de judo. fondateur du
hoshin moo sool méthode coréenne
de self défense basé sur le hapkido.
il enseigne également le haedong
gumdo (le sabre coréen)
surnommé le tigre
du matin calme, maître
lee kwan young a développé le tae
kwon do, démonstrations, compétitions
et ouverture de salles d'entainements en france
et dans de nombreux pays sur tous les continents.
le tae kwon
do français doit énormément
à cet homme. c'est grâce à
lui que le tae kwon do a pu s'implanter
en france puis à se développer
et acquérir ses lettres de noblesses.
grand maître bang seo-hong
le grand
maître bang seo-hong
(9ème dan) est né le 31 janvier 1945 à séoul
débute le tae kwon do en 1957 à
l'âge de 12 ans à l'école
du chung do kwan (ecole de la vague bleue). il
est formé par le grand maître park hae-man.
champion de corée en moins de 56
et en moins de 60 kg. trois ans dans l'armée
coréenne dans l'équipe
de tae kwon do. entraîneur
de l'équipe de france
en 1979, venu en france à l'invitation
de maître lee kwan young
en 1973
grand maître lee moon ho
Lee Moon Ho est un Grand
Maître de Taekwondo
9ème DAN, né le 16 mai 1946 à
Séoul.
Expert mondialement
reconnu, il possède un palmarès
exceptionnel et fut, entre autres, entraineur de l'équipe de Corée
puis entraineur de l'équipe de France.
Il découvre le Taekwondo
(à l'époque appelé Tang Soo Do)
à l'âge de 12 ans.
Il commencera la compétition
en 1962, à une époque où les protections se résumaient
à de simples plastrons de bambous (on peut d'ailleurs en voir un
exemplaire conservé au Musée du Kukkiwon,
à Séoul) et où les catégories
de poids se limitaient à 4, ce qui rendait les différences
de poids entre compétiteurs bien plus importantes.
Lee Moon Ho fut le premier
à introduire les déplacements lors des compétitions,
ce qui a fait de lui un adversaire redoutable.Il
EST considéré comme un des pionniers
du Taekwondo moderne,
un Taekwondo fluide et tout en mouvement.Il
décide de quitter la Corée le
26 mars 1977 pour s'installer en France,
à Nantes.
À ce jour, en 2010,
il y enseigne toujours le Taekwondo (au Palais
des Sports de Beaulieu)
après plus de 30 ans.
Maître Lee Moon Ho
a reçu en mai 2010 un Dobok d'Or
dans la catégorie "Personne
ayant marqué l'histoire
du Taekwondo" qui lui a été
remis par la FFTDA à l'occasion de la
Coupe de l'Ambassadeur
à Lyon.
Palmarès
• Détenteur de 12 titres
nationaux en Corée
du Sud entre 1962 et 1969
• Capitaine de l'équipe
de l'Université Sung Kyun Kwan
de 1966 à 1969
• Entraîneur de l'équipe
de Séoul pour la 53ème
édition des "Jeux
Nationaux" de Corée
en 1972
• Entraîneur de l'Équipe
de Corée lors des premiers
Championnats du monde
de Taekwondo, en 1973 à Séoul
• Professeur de Taekwondo
à la prestigieuse "Seoul
National University" de 1973 à 1977
• Entraîneur de l'Équipe
de France de 1980 à 1988
• Entraîneur de l'Équipe
de France aux Jeux
Olympiques de Séoul
en 1988
• À ce jour (juillet 2010)
il est toujours Conseiller
Technique Régional
(Référent technique
nommé par la FFTDA)
en Pays de la Loire1
• Lauréat du Dobok
d'Or (FFTDA) 2009-2010,
catégorie "Personne ayant marqué l'histoire du Taekwondo"
grand maître kwon young-un
le grand maître kwon young-un
(9ème dan) est né le 11 juin 1947
et il a fait du tae kwon
do sa vie. Il est initié
à cette discipline par un ami de son grand frère qui pratiquait
l'école du chung do kwan. il
commence le tae kwon
do à l'école du chung
do kwan (ecole de la vague bleue) agé d'une dizaine d'année.
1968, il remporte le titre de
meilleur athlète de Corée toutes
catègories confondues et il est médaillé par le ministère
de la jeunesse et des sports
comme meilleur athlète de l'année tous sports confondus.
1968, il part à
l'armée pour enseigner le tae kwon
do aux parachutistes et y restera jusqu'en 1971.
Il était, entre autre, chargé des
démonstrations de tae kwon do pour l'armée.
Rappelé quelques années plus tard
à la demande du ministère des armées
pour diriger des démonstrations devant les hauts dignitaires de
l'armée. dans le civil, il a été
capitaine de l'équipe de démonstration du kukkiwon.
1976 premier séjour en
france à l'invitation de maître
lee kwan young.
le grand maître kwon
YOUNG WOON est 9ème
dan depuis plus d'une dizaine d'année.
il a obtenu le grade le plus élevé à l'âge
de 52 ans (l'age minimum requis pour l'obtention du 9ème
dan selon les règles du kukkiwon
est de 52 ans). il a commencé son apprentissage en tae
kwon do il y a plus d'un demi siècle
à une époque où les enfants étaient rarement
admis dans les dojangs (clubs). actuellement
chef instructeur au chung
do kwan. il
parcoure le monde avec le gm park
hae man pour développer
le tae kwon do
lors de stages.
grand maître lee yong seon
GRAND MAÎTRE LEE YONG SEON ( 9ème
DAN )
Arbitre Mondial,
Juge technique Européen,
Membre de la commission technique
de l’Européan Taekwondo
Union,
Membre du comité
sportif de la World Taekwondo Fédération,
Titulaire de la
Légion d’honneur
en Corée du Sud.
Son parcours...
Maître LEE
YONG SEON est né le 27 Février
1948 à Séoul, il
commence la pratique du TAEKWONDO à
l’école du Chung Do Kwan, à
l’âge de 13 ans avec Maître
Chang Nak Yong. Il
devient rapidement l’élève
du Grand Maître
Uhm Woon Kyu qui a comme chef
instructeur le célèbre
Park Hae Man.
Tout en obtenant son diplôme
d’ingénieur en génie
mécanique à l’université
de Seong Kyun Kwan,
il s’affirme comme un redoutable combattant
en remportant 5 fois le titre de champion
de Corée et ce dans 4 catégories
de poids différentes
: mouches, coq,
plume et léger.
Maître Lee est
arrivé en France en
septembre 1976.
Il s’installe à Lyon
avec Paul Viscogliosi,
premier président
de la Fédération Française
de Taekwondo et Discipline
Associées.
Il commence par enseigner
à Lyon avec 3 clubs
et en a crée à ce jour plus de
40. Il fait partie
de la génération qui révolutionne
la compétition
en passant des combats finissant sur une civière
pour le perdant aux compétitions
modernes avec protections
et une victoire aux points.
Ce nouveau style
introduit les esquives, les déplacements
et contre-attaques
inspirés des boxeurs d’anglaise
de la classe
de Mohamed Ali,
Frazier et autres
Foreman. Ces déplacements
plus protecteurs et plus
efficaces dans la gestion des combats sont
si caractéristiques que les compétiteurs formés par
Maître Lee étaient reconnaissables
immédiatement.
Devenus à leurs
tours enseignants, les
premiers élèves de Maître
Lee participent à la découverte
par leurs élèves du côté
sportif et du côté
martial. Alors que
depuis quelques
années, Maître
Lee concentre son enseignement
sur la pratique martiale
au travers des formes,
bases, self-défense
ou des combats traditionnels.
Sa volonté
est de transmettre des valeurs
de droiture, patience
et de travaille ainsi que de former
des esprits en devenant
plus exigeant avec soi-même
mais plus tolérant avec les autres.
Pour les jeunes
la pratique permet d’apprendre
la courtoisie, le respect
et même la concentration qui améliore
leur apprentissage.
Une pratique portée
par le symbole de la tortue,
emblème d’une
grande détermination,
de patience et d’une progression
constante qui permet d’atteindre
les objectifs d’évolution.
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